je rejoins la phrase en pensant qu'on a été imaginé par un être pas si parfait que ça, puisque la perfection ne peut concevoir l'imperfection sponrtannéement et inversément.
Je vais être lourd mais... la perfection est un idéal humain
Dans ma cosmogonie, "Dieu" n'a pas créé l'Univers. L'Univers s'est fait tout seul, Dame Nature quoi. Ce n'est même pas une question de savoir s'il peut ou non agir sur le monde... Il Est, c'est tout. Je crois que les humains doivent admettre qu'il existe des choses dont ils ne comprendront jamais le sens. Forcément, ça les obsède, ce genre de trucs.
Je cherche pas plus à comprendre "Dieu" qu'à lui trouver une raison d'être.
on peut dire que les hommes sont faits de poussière d'étoile...
je m'arrête juste sur cette phrase parce que je la trouve très poétique... voilà intermède terminé^^
Merci, j'en suis plutôt content aussi. A l'origine, c'est une phrase tirée de mon bouquin
Mais alors, qu'en avons nous à faire de lui, puisqu'il n'intervient pas dans notre existence ?
Ben, tu as le droit de t'en foutre de "Dieu". Laisse les croyants s'empêtrer dans leurs conneries, après tout, ils font bien ce qu'ils veulent xD
Partons maintenant du principe qu'ils existent encore d'autre plans, dont certains inférieurs au notre: de quel(s) droit(s) pouvons nous nous vanter d’être des dieux pour les peuples qui y vivent ? Nous n'intervenons dans leurs vies ni en bien ni en mal, ou alors uniquement de façon involontaire. Ils ne nous devraient rien. Alors pourquoi devrions nous quelque chose à Dieu ?
Supposons que ces plans existent ; tu n'en as pas conscience, n'est-ce pas ? Tu es dans ton "univers", tu ne peux pas voir les autres, tu ne peux pas agir sur eux. Peut-être que "Dieu", c'est la même chose.
C'est une conception que je ne partage pas (mon Entité est une sorte de méta-conscience, blablabla, voir plus haut), mais, au fond, ce n'est pas "Dieu" que l'on doit blâmer : c'est ce que les hommes en font.
Ils existent des phénomènes et des forces qui échappent encore à notre entendement, mais la science progresse un peu plus chaque jour.
Le problème de la science, c'est qu'elle a été hissé au même rang qu'une religion pour certains. La science veut tout savoir, mais elle ne le pourra jamais. La science peut se tromper ; elle refuse d'admettre l'existence de phénomènes curieux, tout simplement parce que "ça ne peut pas exister". Et pourtant, ça existe. Faites donc un tour sur ce site,
Les Découvertes Impossibles, ça remet les choses en perspective. Vraiment. Si vous avez une heure à perdre, allez-y, ça vaut le coup d’œil.
La science n'est pas infaillible, et c'est un substitut dangereux à la religion.
Mais c'est oubliez que lorsque un raisonnement est fondé sur une erreur d'interprétation, et qu'il finit par être solidement encré, il est difficile de le remette en question, à plus forte raison quand il tiens du domaine de la croyance, domaine immatériel, invisible, inaudible et intouchable, bref intangible.
Ça me rappelle le géocentrisme, défendu par Aristote et Ptolémée. Une idée reprise par l'Eglise, ça, tout le monde le sait, et qui sera remise en question plus tard par Galilée et Copernic.
Ce que les gens savent moins, c'est qu'un grec, Aristarque de Samos, qui a vécu à peu près à la même époque d'Aristote (il était beaucoup plus jeune je crois), a fait une théorie sur l'héliocentrisme ; ses propres observations ne cadraient pas avec les affirmations d'Aristote et il pensait (à juste titre d'ailleurs) que la Terre tournait autour du soleil.
Bref, il s'est fait huer par ses contemporains et, finalement, l'Eglise a préféré opter pour Aristote.
C'est un pouvoir énorme qu'ont les mots et qu'on sous estime grandement
En tant que littéraire pure souche, c'est évidemment un avis que je partage
On peut tout faire avec les mots. Je peux pas m'empêcher de citer notre ami Chad Dumier, un personnage de Deus Ex (pour ceux qui connaissant, et accessoirement l'un des jeux dans mon panthéon vidéoludique xD) :
« Le discours de Washington a mieux réussi à écraser nos libertés que toutes les armées et forces de police de la planète. Lorsque les notions de paternalisme et d’intimidation gouvernementaux sont remplacées par “se libérer de l’emprise du terrorisme” ou “se libérer de l’emprise du crime”, la notion de liberté elle-même n’a plus aucun sens. A l’instar de Bakhtin qui a décrit le roman comme étant une compétition entre les différentes “langues”, nous décrivons la culture elle-même, qui se nourrit des bouleversements et des soulèvements. La culture, qui est par définition un puits de sens partagé, inspire des conflits bien plus destructeurs que les disputes concernant des territoires géographiques. Le Sens n’existe pas en soi. C’est un ordre imposé par des individus détenant tout un arsenal de moyens de communication. La guerre qui nous entoure est un conflit sur le sens même des mots. »
l'athéisme n'est-il pas une religion en fin de compte?
Pour rebondir sur le sens des mots, attention aux termes employés. Qu'on dise, à la rigueur, que l'athéisme est une croyance, d'accord. Mais c'est certainement pas une religion, ça serait antithétique... La religion est, par définition, ce qui relie l'homme à Dieu (religion, du latin religere, ou un truc du genre, "relier").
L'athée croit qu'il n'y a aucun dieu, difficile de parler de religion xD
Edit : Ah oui, je me barre quelques jours, donc ceci était sans doute, provisoirement, ma dernière intervention