C'est vrai, pourquoi faire attendre mes
nombreux fans ? (2 c'est bien déjà...
) Double ration cette fois !!!
Chapitre III : Premier contact
Les échanges de tirs étaient de plus en plus nourris, et les cris de plus en plus nombreux. J’osai me pencher légèrement pour voir ce qu’il pouvait bien avoir de l’autre côté de cette satanée porte. Ce que je vis alors défiait toute mon imagination… Des créatures bipèdes immondes étaient entrées par dizaines dans le hangar. Certaines étaient petites, trapues, couraient dans tous les sens et poussaient de petits cris aigus, comme des animaux. D’autres étaient hautes de deux mètres au moins, d’apparence plutôt humanoïde, la peau recouverte d’armures étincelantes et colorées et hurlant d’une voie grave dans une langue qui m’était inconnue.
Soudain, je me rendis compte que certains avaient réussi à se frayer un chemin par la porte et à se cacher dans les autres couloirs adjacents, faisant reculer les marines. Juste en face de moi, trois des créatures les plus petites étaient tapies dans un renfoncement de la paroi. Voyant que l’une d’elle me fixait avec un air surpris, je m’empressais de pointer mon arme vers eux et de tirer. Malgré mon incompétence et le recul du révolver, je réussis tout de même à en tuer deux. Le troisième, apparemment encore plus apeuré que moi, se jeta en plein milieu de la bataille et tomba parmi les autres cadavres.
Cette nouvelle victoire me redonna du courage. J’entrepris donc d’avancer un peu plus afin de toucher les autres planqués. Dans le couloir suivant à gauche, il y en avait encore deux autres petits. Trois tirs suffirent pour les mettre à terre. Ca n’avait décidément pas l’air compliqué… Mais soudain je sentis que le contrôle était perdu.
Une nouvelle vague d’aliens arriva par l’entrée et réussi à avancer jusqu’à ma cachette. Les petits tombèrent bien vite, mais les plus grands semblaient presque à l’épreuve des balles. Je vidais mon chargeur sur l’un d’eux, mais mes tirs ricochaient avant même de toucher leur peau. Alerté, il se rua sur moi avec la vivacité d’un fauve. Il n’y avait aucune peur dans son regard reptilien, et la seule émotion apparente était la haine… Il me cria quelque chose d’incompréhensible, leva son bras, puis l’abattit sur ma clavicule avec une force inouïe qui me plaqua au sol. La douleur me fit monter les larmes aux yeux, troublant ma vue. Complètement paralysé, je ne pouvais que regarder impuissant ce monstre lever le canon de son arme vers ma tête. La peur me fit fermer les yeux, et soudain j’entendis à proximité quelque chose de métallique rebondir plusieurs fois sur le sol. Puis une détonation assourdissante… et plus rien.
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Chapitre IV : Quelle joie d'être en vie...
A ma première reprise de conscience, je sentais qu’on me trainait au sol en me tenant par les bras, ne rendant ma douleur à l’épaule que plus foudroyante. Je n’étais donc pas mort… Mais je ne parvenais même pas à ouvrir les yeux et je ressentais une forte douleur au visage. Et la personne qui me trainait, était elle humaine ? La seule chose dont j’étais sûr, c’est que le sol qui défilait sous mon corps était bien celui du vaisseau. Cette information m’apaisa et je sombrai à nouveau dans l’inconscience…
Le second réveil fut un peu moins dur. Je sentais que j’étais allongé sur ce qui devait être un matelas, mais je ne pouvais toujours pas bouger mes membres. La douleur semblait avoir quelque peu diminué, mais j’entendais une voie forte avec un écho étrange qui me donnait un mal de crâne horrible, comme si ma tête se fendillait. On m’ouvrit un œil de force, et une intense lumière blanche y fut projetée. Lorsqu’elle fut éteinte, ma vue commença à s’habituer à l’atmosphère immaculée de la pièce. Devant moi, il y avait une femme en blouse blanche et un marine. Une infirmerie ! Mon inquiétude redescendit immédiatement. J’étais sauvé.
« Oh, il reprend ses esprits… Monsieur, tout va bien, vous êtes en sécurité. Vous êtes à l’infirmerie numéro 8 du Pillar of Autumn - me dit l’infirmière, dont la voix me semblait maintenant un peu plus douce et surtout moins douloureuse.
- J’pense qu’il va pas vous répondre tout de suite, il a du avoir un sacré choc. Cette foutue grenade aurait du le tuer… »
Après avoir remué plusieurs fois les lèvres sans résultat, je réussi tout de même à prononcer un ou deux mots.
« Gr… grenade ?!
- Oui mon garçon, une grenade à fragmentation a explosé à a-peine deux mètres de vous. Le covenant en est mort, mais bon sang vous avez survécu ! »
Tout redevenait clair… le combat, l’extraterrestre en face de moi, le bruit du métal rebondissant contre le sol… et le marine qui me parlait était en fait le major qui commandait l’équipe au milieu de laquelle je m’étais retrouvé. Des milliers de question fusaient dans mon esprit.
« Que… où sont ils ? Les aliens !
- Ne t’fait pas d’bile mon garçon. On a stoppé net leur tentative d’abordage. Et puis ils ne pouvaient pas percer les barrières anti-dépressurisation qui se sont fermées pendant le décollage.
Le dernier mot sonna comme une alarme dans ma tête. J’eu le réflex d’essayer de me redresser, mais je n’y arrivais pas. A partir de mes hanches, ça ne répondait plus.
« Que m’arrive t’il ?
- Vous êtes sous anesthésiant.- répondit l’infirmière – Restez calme. Ecoutez-moi attentivement… votre jambe droite a reçu un éclat de grenade qui vous a sectionné l’artère, l’os, et la plupart des terminaisons nerveuses. Nous avons du vous amputer au dessus du genou. Je suis désolée…
- Vous avez déjà eu une sacrée chance fiston, si ce monstre n’avait pas été devant vous au moment de l’explosion, cet éclat aurait pu vous arriver en pleine tête. »
La nouvelle fut dure à encaisser. Pendant quatre jours, je suis resté allongé sur le dos à regarder le plafond immaculé. L’infirmière m’apprit que j’étais resté dans un coma léger pendant trois jours après mon accident. Nous avions du nous déplacer de plusieurs dizaines d’années lumières…
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Le reste est encore à écrire, mais ça ne devrait pas trop attendre. J'ai déjà un autre RP en tête et je n'ai pas envie d'en faire deux à la fois. Mais promis je ne bâclerai rien !