1er jet, j'attends vos critiques et appréciations
Rien ne s’était passé comme prévu…
Les cristaux roses de Needler transperçaient la chair des soldats, les fusils à plasma des Elites carbonisaient les marines, les canons des Hunter explosaient les positions défensives et lorsqu’enfin les marines se croyaient à l’abris, les apparitions ouvraient le feu…
Cette jungle était un enfer, pas d’abris...
-On se replie ! Cette ordre sonna comme une délivrance, peu importe qui l’avait donné, l’important était de sauver sa peau.
C’était la débandade la plus complète parmi les marines qui couraient dans tous les sens, certains abandonnaient même leurs armes, d’autres leur paquetage de survie et certains les 2.
Je courais, courais et courais encore en suivant mon ami le caporal Rays Patson.
-Banshee ! Ce cri sonna comme un glas, je sentis mon sang ne faire qu’un tour et mon cerveau devenir confus et comme pour confirmer ce qu’il disait, on entendit distinctement le bruit des bombes lâchées par ceux-ci. J’entendais des banshee qui passaient au dessus de moi, me tirant dessus avec leurs mitraillettes à plasma.
Le sol était jonché de trous, je voyais des tas de marines se faire faucher par les mitrailleuses.
Nous courions à en perdre haleine, tout autour de lui était flou, je ne voyais que du vert, ne sachant même pas sur quoi je posai les pieds. Mon instinct de survie me disait : suis-le, cours et ne t’arrête pas.
Après nous être bien éloignés du combat, nous nous sommes à l’abri dans une petite grotte.
-Enfin…Je pense qu’ici nous serons à l’abri jusqu’à l’aube. Après, il nous faudra repartir.
Il jeta un coup d’œil à l’extérieur
-Quel enfer là-bas, il y’a une épaisse fumée, tout est en feu. Et autour de nous, je peux te confirmer que nous sommes déjà venu ici, à la différence que cette fois-ci tout est déchiqueté… Je propose que l’on place des mines aux alentours de notre entrée, histoire d’être un peu plus en sécurité. Tu ne parles pas, tu es sur que ça va ?
-Je m’entendis répondre : oui oui…Et si on plaçait les mines ?
Une fois cette charge faite, nous avons parler de choses et d’autres pour évacuer le stress et lorsqu’enfin le caporal me dit de dormir, je me sentis soulager…
Ma nuit fut tourmentée, je ne cessait de revivre cette journée. Je revoyais mes amis tombés au combat sachant très bien qu’ils ne se relèveraient jamais. Une secousse me réveilla et je vis la tête du caporal juste devant moi.
-Debout , une mine à exploser, il est temps de s’en aller d’ici…
La lumière passait à peine à travers les arbres, nous marchions à travers la forêt, traversant ci et là une rivière ou un ruisseau. Les arbres ici n’étaient pas déchiquetés, la vie avait ses droits et aucun bruit ne venait troubler ce calme.
-Depuis le temps que je n’avais pas connu ça…commença Rays lorsqu’une balle de Jackal se ficha dans sa tête et…