Olah ou Cyno si vous pouviez me corriger, sa m'aiderait peut-être à mieux voir mes erreurs, mais j'ai passé pas mal de temps à corriger, sa devrait être pas trop mal (c'est ma nouvelle résolution, devenir passable en français )
Nuit
Il n'y avait que le silence, une absence de tout son quel qu'il soit. Pas le moindre mouvement, pas la moindre respiration, seul l'écho du vide rodait dans la pénombre de la forêt de ces terres. Percher sur une branche, le noble hiboux guettait de ses yeux perçant l'obscurité pour son maître.
Soudain, l'on aperçue au loin une silhouette légère, délicate, dont chaque mouvement, à l'élégance certaine, rappelait la douce chute d'une feuille sous une fragile brise d'automne lorsque celle-ci danse pour les mortels sous le rythme glacial de la saison changeante. Encapuchonnée, la silhouette avançait vers sa destination, rien ne pouvant modifier la trajectoire du seigneur de ces lieux. les arbres eux même semblaient s'incliner et s'écarter du chemin.
Un château prenait racine au pied de la montagne surplombant la forêt désolante rongée par les âges. Enfin, le maître sortait des bois. Aussitôt fait, le bruissement habituel des feuilles recommençait tel une mélopée emplie de tristesse et de solitude, que seul le poète expérimenté pouvait en déchiffrer la longue plainte. La direction de l'ombre ne faisait plus aucun doute, elle glissait vers le château.
De lourdes portes en bois, renforcées d'un acier rouillé par les intempéries de la région, attendaient sagement le retour de leur seigneur qui venait de les atteindres à l'instant. Possédées par une force surnaturel, les portes s'ouvrirent dans un grincement sonore sur la cour intérieure de la demeure qui s'élevait majestueusement dans les airs. Les portes étaient ouvertes à présent et l'ombre filiforme enjambait déjà les quelques mètre la séparant de son antre.
Là, étendue dans les hautes marches de marbre froid décorant l'immense hall gothique, une jeune femme, nue ,allongée de tout son long. Elle était magnifique. Une blancheur cadavérique, un corps frêle, des lèvres pulpeuses d'un rouge sang et des yeux noirs à glacés le sang du pauvre homme suffisamment fou pour daigner plonger son regard dans cette abime sans fin.
Se réveillant de son sommeil, elle se leva telle une marionnette animée par un marionnettiste, manipulant chaque fils de cette coquille vide avec délicatesse et précision.
-Maître, vous voila enfin de retour, nous nous inquiétions pour vous, s'exclama la jeune femme d'une voix reflétant une certaine innocence.
Sans répondre aux paroles de la jeune femme, la silhouette devenue un homme à l'élégance naturel, continuait sa route vers son but: sa chambre située dans les confins du château. L'aurore était proche, la nuit avait été longue et la <<chasse>> infructueuse pour le noble seigneur. Il était las et exténué.
Le lendemain soir ne serait guère mieux songea-t-il. Un solicitor devait arriver en sa demeure afin de négocier l'achat d'une nouvelle propriété à Londres. La présence du maître n'était pas la bienvenue parmi les troupeaux d'humains de la région.
La pièce rectangulaire affichait une série de colonne sur les côtés, les murs de pierre et tout au fond, une étrange boite à l'allure sombre, de bois et de fer, prenait place sur une légère estrade. Le maître y prit place, en referma le couvercle et scella son tombeau avant le levé du jour. La fatigue ne tarda pas à l'envahir puis finalement, il se laissa emporter par l'étreinte du sommeil tel l'amant enlacé dans les doux bras de sa bien aimée...