Messagepar IMPERATOR » jeu. nov. 09, 2006 8:33 pm
Dans ce fabuleux et imposant Rp, je vais tenter de vous expliquer les origines de l'alliance CMC, puis je rajouterais la suite selon la proggression réelle de l'alliance.En espérant que cela vous plaira,(j'y ai quand même passé 3h et demi^^).
Chapitre 1 : Fanatisme Agonisant
Depuis des heures déjà Tor’Ayël repoussait inlassablement le Parasite depuis sa tranchée aidé de quelques Elites, et d’un grognard rescapé d’une autre tranchée tombée peu avant. Les grognards formaient la première ligne de défense covenant contre l’assaut du parasite, et plusieurs Elites furent envoyés pour surveiller les pleutres créatures dans l’espoir d’empêcher une débandade générale. Lors de la perte de la dernière tranchée Unggoy, Tor’Ayël a sauvé un de ces occupants qui n’avait pas remarqué la mort de tous ses camarades, et qui tirait frénétiquement de son needler sur ses immondes ennemis. Tor’Ayël le pris sous son bras tout en entamant sa retraite. L’Elite ne portait encore qu’une armure rouge, signe qu’il n’était pas un haut gradé et c’est pour cette raison qu’il se retrouva en première ligne avec les Unggoys.
Alors qu’il avait rejoint la ligne des Elites, le grognard avait survécu par une chance inouïe, et elle sembler perdurer car depuis son nouveau poste, la petite créature tirait toujours la tête totalement à découvert ! Pendant ce temps Tor’Ayël répétait sans cesse les mêmes gestes : Sortir partiellement du couvert, tirer sur tous ce qui bouge et se remettre à couvert lorsque ses boucliers n’ont plus d’énergie pour les laisser recharger avant de recommencer ce « rituel ». Mais la chance incroyable du petit grognard cessa brusquement lorsque le tir maladroit d’un humain contaminé atteignit par miracle sa cible : la tête de l’Unggoy en question. La balle (car le projectile provenait apparemment d’une arme humaine) avait perforé un trou béant dans la frêle créature entraînant sa mort immédiate. Pendant ce temps Tor’Ayël se remit à couvert en grimaçant suite à la surchauffe de son fusil à plasma. C’est alors qu’il remarqua le cadavre de l’Unggoy : La mort de cet être insignifiant le fit réfléchir sur ce qui a pu pousser cette petite âme d’ordinaire couarde à se battre jusqu’au bout, négligeant sa propre sécurité pour tenter de tuer ses ennemis, ce qui pour un grognard était bien plus que de l’héroïsme. Il se questionna ensuite sur sa propre motivation : pourquoi ce battait-il ? Pour les prophètes ? Ces être arrogants envoyant chaque jour des millions d’âmes comme la sienne au massacre pour leurs propres plaisirs ? Sacrifiant sans remord les autres pour qu’il puisse poursuivre leur existence ; une existence de plaisirs et d’oisiveté ? Voilà pourquoi il se battait ?
Le cri d’un de ses camarades le tira de ses pensées :
« Grenade !!! »
Ce hurlement qui aurait du provoquer chez lui des réflexes de soldats, n’eu d’autre effet que de lui faire regarder autour de lui, sans faire le moindre geste,ce qui poussa son coéquipier à crier de nouveau dans l’espoir de lui sauver la vie.
« Frère, à terre !!! »
Le projectile en question venait d’atterrir juste à côté de Tor’Ayël, et il savait qu’il n’aurait pas le temps de l’esquiver. Il serra donc ses quatre mandibules, dos au mur de terre, en attendant son sort. La détonation fut spectaculaire, et l’Elite fut percuté de plein fouet par des éclats de métal, de terre, et de débris jonchant le sol. De plus, la tranchée s’effondra sur lui, les renforts soutenant les parois étant pulvérisés par l’explosion.
Lorsqu’il reprit ses esprits, une douleur insoutenable lui empêcha tout mouvement, mais il balbutia, d’une voix faible :
« Où,…Où suis-je ? »
Sa vision floue lui permettait seulement de voir une silhouette indistincte penchée au dessus de lui. La voix de ce qui semblait être un Shangelis paraissait provenir d’un songe.
«Tu es en sécurité, tu as été grièvement blessé par une grenade, et tout le monde t’a cru mort, mais par miracle lorsque nous t’avons retrouvé tu était inconscient, mais vivant. Comment te sens-tu ?
-Bien, je…Ah… ! »
Il ressenti une douleur fulgurante lorsqu’il tenta de se relever.
« Reposes-toi, lui répondit l’Elite, tu dois reprendre des forces. »
Sa tête retomba alors lourdement et il s’endormi dans sa chambre de soins en repensant à ce qu’il venait de vivre.
Chapitre 2 : Trahison
A son réveil, il sentait toujours la douleur qui le ravageait mais elle se faisait plus faible, il put alors se lever et énumérer ses blessures, et elles étaient nombreuses. Des dizaines d’entailles plus ou moins profondes, des côtes cassées, et une fracture à la jambe gauche. Mais grâce aux compétences des médecins covenants, combinés à la résistance naturelle de l’Elite, il pouvait marcher, et il serai complètement rétabli dans quelques jours.
Il sorti alors de sa chambre et du quartier de soins, en titubant quelque peu. A la sortie, le même Elite qui lui avait parlé il y a quelques heures l’attendait dehors, dans les jardins intérieurs, sous la Grande Verrière des Saints.
« Alors frère, comment te sens tu ? »L’Elite portait une armure blanche, caractéristique de celle des Ultras, qui figurent parmi les Elites les plus respectés de tous les covenants.
« Mieux, merci »Répondit fièrement Tor’Ayël,
« Qu’y a-t-il donc pour que tu sois là à m’attendre ? Reprit il,
-Les très saints prophètes t’attendent, frère, je n’en sais pas plus.
-Les prophètes ?
-Oui, pourquoi cette question ?
-Pour rien…J’y vais merci de m’avoir prévenu… »
« Très Saints»… Ces mots, ils étaient devenus une expression courante du langage covenant, mais Tor’Ayël avait du mal à les comprendre maintenant, maintenant qu’il les voyait comme des dictateurs, ils ne pouvait pas se résoudre à les considérer comme saints…
Une fois au palais des prophètes, il demanda aux gardes Elites de le laisser passer pour rendre visite au Hiérarques, et les gardes l’escortèrent alors sans poser de questions.
Arrivés dans la salle où siégeaient les « Saints » en question, Tor’Ayël prit la parole :
« Vous m’avez demandé ?
-Gardes laisser-nous. (Ils obéirent sur le champ)Si nous t’avons convoqué Ayël, c’est pour te féliciter…Dit l’un des hiérarques.
-Me féliciter ? S’étonna l’Elite,
-Oui. Pour ton courage exemplaire face au danger.
-On nous a rapporté que tu as tenu ta position jusqu’au bout, et ce au péril de ta vie, un exploit digne d’un Ultra !
-Je ne le mérite pas…
-Si ! Bien sûr que si !
-Je…
-Nous sommes ravi que tu acceptes ta promotion, tu portes désormais le titre de Shal, ton nom est donc maintenant Shal’Ayël, félicitations !
–Voici ton armure, enchaîna ensuite le second hiérarque. »
Sur ces mots, deux gardes lui retirèrent son ancienne combinaison de combat pour la remplacer par une Blanche, visiblement de bien meilleure facture.
« Tu peux disposer »Acheva le dernier prophète.
Sans poser de questions, le nouvel Ultra se retourna et sorti de la salle d’audience.
Encore une fois, l’Elite l’attendait.
« Que fais-tu encore là ? S’énerva Shal’Ayël,
-Je t’attendais, alors comme ça tu fais partie des Ultras maintenant, bienvenue parmi nous, je suis Shal’Nkar.
-Que veux-tu, rétorqua son nouveau camarade,
-Je tenais seulement à te dire quelque chose d’important…
-Parles, lui ordonna Ayël,
-Si tu es un Ultra, ce n’est pas parce que tu as fais preuve de courage,
-Tu m’insultes ! Comment oses-tu ?
-Je ne t’insulte pas, je t’explique, un Ultra est mort hier, au combat, le parasite l’a emporté, c’est pour ça que les prophètes t’ont promu, pour garder les effectifs des Ultras à leur maximum ! Je tenais à ce que tu saches la vérité à ce sujet.
-Pourquoi me dire ça ?
-Pour que tu ne te fasses pas d’illusions.
-Merci, mais ce n’était pas nécessaire.
-Je n’en doute pas un seul instant conclut Nkar, pendant que Ayël s’éloignait en boitant.
Le doute s’installait dans l’esprit de Ayël, devait-il renoncer à son serment ? Quitter les prophètes ? Ils l’avait promu par commodité, par pour le récompenser, était-ce un signe de mépris ? Cela rongeait ses pensées.
Le lendemain, il se réveilla sans ce doute, il avait choisi sa voie : Il quittait l’autorité des hiérarques. Cette décision fut difficile à prendre mais la nuit dit-on porte conseil.
Il demanda une audience et elle fut acceptée. Les prophètes le reçurent quelques heures plus tard.
« Qu’y a-t-il Ultra ?
-Je viens briser mon serment. Répondit-il d’un trait,
-Que viens tu dire ? Tu ne penses pas tes paroles ?
-Je suis conscient de ce que je dis, je quitte votre autorité.
-Tu es donc un traître, nous t’avons laissé une chance, Garde ! »
Sur ce, deux Brutes entrèrent dans la salle où se trouvaient les quatre interlocuteurs, et braquèrent leurs carabines sur l’Elite.
Ce dernier s’attendait à la réaction des hiérarques, il savait qu’ils n’aimaient pas les traîtres.
Il dégaina son épée à énergie et courut vers les brutes en hurlant, les tirs étant déviés par son bouclier énergétique. Arrivé à leur hauteur, il décapita la première Brute sans autre forme de procès et empala la seconde sur sa lame acérée. Il se retourna pour éliminer ses anciens maîtres mais des gardes arrivaient de partout. Il se Fraya donc un chemin ensanglanté jusqu’à la sortie et monta dans sa banshee qu’il avait préalablement laissé là.
Il s’éloignait alors de Grande bonté vers une lointaine colonie covenante dont seuls les élites connaissaient l’existence.
Chapitre 3 : Le projet
Au bout de quelques minutes de vol il s’introduisit discrètement lui et sa banshee dans un hangar à phantoms, dans l’intention d’en saisir un, et ce fut un succès, car à cette heure de pointe l’attention des quelques gardes devait se porter sur un trafic extrêmement dense de banshees, phantoms, et parfois même de vaisseaux de taille supérieure, facilitant l’acquisition de l’appareil.
Avec se nouvel atout en sa possession, il reprit sa route vers son but, Ankarion, repère de soldats Elites ayant une quelconque raison de ne plus faire parti de l’armée régulière Covenante.
Il connaissait bien cet endroit, il avait participé à un assaut contre une bande d’insurgés qui commençaient à un peu trop faire parler d’eux…
Enfin arrivé à destination, Ayël décida de commencer par un des endroits les plus fréquentés par ces maraudeurs eux peu fréquentables : La taverne « chez Zip le grognard ». Il entra d’un pas hésitant dans ce douteux établissement où régnait une puissante odeur de kaluq mélangée à celle de la liqueur de grognard, la spécialité de la maison.
Tandis que l’Elite examinait les lieux, (et que les clients le toisaient par la même occasion, certainement en raison de son armure rutilante, ce qui est ici plutôt inhabituel) une voix aigue attira son attention :
« Eh, étranger ! Bienvenue chez Zip le grognard ! Qu’est-ce que je vous sers ? »
L’Unggoy le fixait avec ses yeux ronds en attendant sa réponse.
«Du kaluq.
- Ca marche ! Une bouteille de kaluq pour le nouveau, une ! »
Le petit individu saisi une vieille bouteille poussiéreuse sur une étagère aussi sale. Lorsqu’il la tendit à Ayël, une toile d’un quelconque insecte local pendait mollement de l’étiquette jusque sur le bar. Ayël hésita, mais prit la bouteille à pleine main, la décapsulant d’un revers de doigt, puis il ingurgita tout son contenu d’un trait, ce qui provoqua l’admiration des autres clients.
Passé ce moment de gloire, il s’assit à une table, à laquelle se trouvait l’un des rares Elites qui n’est pas ivre.
« Salut confrère ! » lança-t-il timidement.
Un faible : « Salut » fut sa seule réponse
« Que fais tu là ?
- Je fuis.
- Qui donc ?
- L’armée. »
Cette réplique fit esquisser un faible sourire à Ayël.
« Pourquoi donc ? Reprit il,
- Pour un soit disant crime.
- Et lequel ?
- J’ai été banni pour couardise face à l’ennemi, et depuis, je fuis les autorités, si on me voient sur le territoire Covenant, je suis fichu.
- Et ça te dirai un emploi ?
- Un emploi ? De quoi ?
- De soldat.
- L’Armée ? Ah, ça non !
- Pas dans l’armée, en tant que mercenaire.
- Mercenaire ? Mmm…Faut voir…
- C’est bien payé ne t’inquiète pas pour ça. Je monte une compagnie de soldats professionnels prêts à se battre contre n’importe qui ou quoi.
- Ca me parait honnête, je marche !
- Bienvenue dans mes rangs…
- …Cortana, on m’appelle Cortana. Et toi qui es-tu ? »
Ayël cogita quelques instants avant de répondre, il ne pouvait pas dire son nom de soldat, maintenant qu’il était un fugitif.
« Imperator, je suis Imperator.
- Merci de ta proposition cher confrère, à nous deux on va faire de grandes choses !
- Nous ne serons pas que deux… »
Et les Shangelis trinquèrent ensemble à leur nouvelle amitié et à leur nouveau projet.
"Ne cherchez nulle autre récompense que la satisfaction de votre maître."