L'idée de séparer âme et corps est devenue complètement obsolète depuis un certain temps déjà. Dés lors la question serait plutôt: possèdons nous notre âme? Ou par analogie: pensons nous par nous même?
Dés lors il nous faut considérer l'aspect sociétaire et conjonctural de l'interrogation. Dans la socièté de consommation actuelle, on se retrouve soumis des manipulations où que nous allions. De la publicité aux discours électoraux, des discussions entre amis aux réseaux sociaux. L'esprit se retrouve soumis à une grande quantité d'influences. Ceci devient donc une interrogation personnelle: fais je ce que je fais, pense je ce que je pense ou dis je ce que je dis parce que je le veux ou parce que quelqu'un d'autre l'a voulu pour moi? Il s'agit donc de mesurer individuellement la capacité de résister à ces influences. Enfin, non, c'est plus complexe, je devrais dire: de trier, de tamiser ces influences, de les disséquer même pour n'en reprendre que le meilleur ou que ce qui nous intéresse pour notre développement spirituel.
Mais si on revient à l'idée d'analyse selon la conjoncture, on arrive aussi à la conclusion que de manière plus global, on tend à une superficialité croissante dans notre mode de vie qui se traduit petit à petit par un matérialisme renforcé par la prédominance du libéralisme dans l'économie. On risque donc d'arriver à un stade où l'âme sera axée vers le corps et donc que ce sera le corps qui possèdera l'âme et non l'inverse. Arrivant ainsi à un égocentrisme croissant vu qu'il s'agit de répondre à ses besoins, on en arrive à voir surgir des faiblesse dans l'organisation sociétaire: on ne fait plus que le minimum, on veux tout tout de suite, on ne regarde plus au dépense, on ne fait plus attention aux problèmes du voisin etc.
Donc cette question qui pourrait poser à débat a des implication très vaste qui nécessiteraient une grande investigation et en même temps reste du domaine purement personnel.
Evidemment, on peut en venir aux addictions. Là, il s'agit de perdre la possession et de son âme et de son corps puisqu'on se sacrifie à un produit sans envisager aucun paramètre(argent, santé, sécurité,morale...). On peut également regarder la servitude et l'esclavage. Mais c'est un cas à part, la personne à toujours le choix de partir ou de rester mais sa raison lui dicte de rester en vie, ce qui fait qu'elle loue en quelque sorte son corps ou plutôt qu'elle en perd momentannéement la propriété(parfois jusqu'à sa mort d'ailleurs). Mais dans l'Europe d'aujourd'hui, sauf si on est une prostitué ou une star du x des pays de l'est, on ne se retrouve pas confronté à ce genre de problème, bien sûr il existe des exception: abus d'autorité, femme ou homme battu(e)s et j'en passe. Mais dans l'ensemble nous restons seul maître à bord si on sais se prémunir face aux éléments créés pour nous influencer qui gravite autour de nous.
Merci BoGos d'avoir lancé un sujet si passionnant!