[E/F] Halo Battle Universe: An ancient evil.

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[E/F] Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » mar. août 28, 2012 5:12 pm

HB Universe : An ancient Evil.


Prologue

Il y a 7 ans....

Protecto : « VOUS NE POUVEZ PAS ME VAINCRE !! JE SUIS IMMORTEL !! »

Zkane : « QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ ?! ABBATEZ LE !! »

Olah : « ON Y ARRIVE PAS, IL EST TROP FORT POUR NOUS !!! »

Cela faisait déjà plusieurs heures qu'ils se battaient contre ce monstre. Tous ensemble, les héros d'Halo Battle avaient réussi à vaincre les séides du Zitiweb un à un. Même les élus du mal, tel Nova le Corrompu avaient été repoussé, tandis que les légions infernales à leur service étaient anéantie par les fiers guerrier d'HB. La victoire semblait proche.
Jusqu'à son arrivée.
Kaïser, alors appelé le Jeune, avait été le premier à le repérer et à donner l'alerte. Inutile de chercher à l'affronter par lui-même, cela tenait du suicide. Le Tueur de monde était bien trop fort pour lui, pour n'importe qui parmi les simples soldats, fussent-ils des vétérans pour la plupart. Seul les héros d'HB pouvaient l'arrêter. Du moins, c'est ce que tout le monde espérait.
Espoir vain. Protecto était bien plus puissant que n'importe lequel d'entre eux. Même tous ensemble, ils n'avaient aucune chance. Les autres, pauvres mortels impuissants face à cette chose, ne pouvaient que contempler cette horreur se frayer un chemin dans leurs rangs, détruisant tout sur son passage.


Luiis : « Il a forcément un point faible ! Personne n'est invincible, même pas lui ! »

Olah : « On donne tout ce qu'on a, mais impossible de l'arrêter ! »

Zkane : « Enfer ! Il doit bien y avoir un moyen ! »

Phoenix : « C'est de la folie ! Il faut fuir pendant que c'est encore possible ! »

Zkane : « ¨Personne ne s'en va tant qu'il est vivant ! »

Phoenix : « LES SEULS QUI VONT MOURIR ICI, C'EST NOUS SI ON NE PART PAS VITE !!! Faites ce que vous voulez,mais moi je me casse !!! »

Zkane : « REVIENT ICI, ESPECE DE LÂ.. AAARRRGGGHHH !!!! »

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase : le monstre venait de lui asséner une attaque énergétique d'une puissance phénoménale. Même Zkane l'Impitoyable, appelé aussi Poney de l'Apocalypse, ne put résister à cela.
Ses compagnons, voyant le colosse s'effondrer au sol, inconscient, perdirent tout espoir.


Luiis : « Cette fois c'est la fin. On ne peut rien contre lui. »

Mais alors que tout espoir s'était évaporé, une voix s'éleva au dessus du tumulte. Tous reconnurent celui qui prononçait ces mots :

Cynover : « Gardez confiance mes frères ! Le mal peut encore être vaincu ! »

Olah : « Comment ? Nous avons tout essayé. Crois tu réellement pouvoir faire mieux ? »

Cynover : « Moi non. Mais j'ai en ma possession quelque chose qui devrait le repousser. Prenez Zkane avec vous, faite reculer nos forces et partez. Je dois faire cela seul. »

Luiis (après un temps d'hésitation) : « D'accord ! Puisse Odst soutenir ton bras. »

Cynover : « Tu n'imagines pas à quel point il le fera. »

Alors tous s’écartèrent, laissant Cynover faire face, seul, au tyran, amusé et étonné devant l'attitude du mystérieux combattant se dressant devant lui.

Protecto : « HA HA HA HA HA !!! Pauvre insecte, tu t'imagines vraiment pouvoir me vaincre seul, là où tout tes camarades ont lamentablement échoué !!! Tu n'es rien face à moi !!!! »

Cynover (un sourire narquois mais tendu sur les lèvres) : « Je n'ai pas la prétention de pouvoir t'anéantir. Mais je vais tout de même faire en sorte que tu ne puisses plus nuire à personne. »

Sur ce, il se mit à tracer un immense symbole ésotérique au sol, autour de lui, puis tira de son dos un bâton dont le sommet se terminait par une sorte d'oiseau aux ailes déployées, au bout desquelles étaient accrochés ce qui ressemblait à un disque solaire. Puis il se mit à réciter :

Cynover : « Ô Grand Odst, toi qui fonda ce monde à l'aube des temps, et sans qui nous ne serions que de la cendre ! Toi qui régule le cycle de vie et de mort ! Toi que nul ne peut défier ! Voit celui qui corrompt tes fils et souille ta mémoire ! Voit le mal qui jadis t'a défier et menace ton œuvre ! Ô Grand Roi des Roi, Fléau du Mal, donne moi ta force pour que ce monstre reparte dans l'Abysse qu'il n'aurait jamais dû quitter ! »

Protecto : « Pauvre fou ! Tu crois vraiment pouvoir me vaincre en récitant de telles inepties ? Tu ne m'amuses plus ! Prépares toi à mourir ! »

Sur ces mots, le monstre pointa son index en direction de sa victime, sûr de lui. Mais avant que le rayon qu'il s’apprêtait à projeter sur Cynover ne soit prêt, une lumière intense se dégagea du bâton de ce dernier. Puis, dans le dos du monstre s'ouvrit un gigantesque portail dont le centre était noir comme le vide de l'espace. Puis des dizaines de mains décharnées émergèrent de ce dernier, et attrapèrent Protecto, l’entraînant dans le portail avec elles.

Protecto : « Misérable insecte, qu'à tu donc fait ?! »

Cynover : « J'ai tenu ma promesse : je t'envoie dans les limbes ! Puisse tu y pourrir pour l'éternité ! »

Protecto : « NON, C'EST IMPOSSIBLE !! JE TE MAUDITS INSECTE !!! JE REVIENDRAIS !!! ET CE JOUR LA, JE DÉVORERAIS TES ENTRAILLES AVANT DE DÉTRUIRE CE MONDE QUE TU CHÉRIS TANT !!!! »

Cynover : « Disparais à jamais !!! »

Puis dans un dernier hurlement de fureur qui fit trembler la terre, Protecto fut aspirer dans l'Abysse, alors que le portail se referma, empêchant à jamais le monstre de revenir. Du moins, c'est ce que tous espérait.

Olah, qui avait entendu le hurlement du monstre, rejoint Cynover.

Olah : « Cynover, que c'est-il passé ? Où est ce monstre ? »

Cynover : « Vaincu. Je l'ai envoyé dans l'Abîme. »

Olah : « Alors c'est fini? On a gagné ? »

Cynover : « En théorie oui. Mais Protecto est immensément puissant. Il cherchera un moyen de revenir. Il faudra s'assurer que jamais ses disciples ne rouvrent se portail, sans quoi nous serions perdu. »

Olah : « Alors nous les traquerons jusqu'au dernier, afin qu'il payent leurs crimes. Mais en attendant, allons annoncer la bonne nouvelle à nos camarades. »

Cynover : « Oui.... faisons cela. »

Il laissa Olah s'éloigner, puis se retourna vers l'endroit où se tenait le portail quelques secondes plus tôt. 

« Ce n'est pas fini. », pensa t-il.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » sam. sept. 01, 2012 6:39 pm

Chapitre 1 : Découverte.

6 ans ont passé depuis la chute de Protecto. La Zitiweb a été anéantie, et les rares fidèles du tyran encore en vie ont fui, traqué par les héros d'HB.
Mais les temps ont changé. HB la glorieuse n'est plus ce qu'elle a été : nombre de ses membres ont déserté ou sont morts durant les 6 dernières années. De sa puissante armée, il ne reste plus qu'une poignée d'irréductible secondé par de nouveau venu à la tête brûlée et parfois aux dents longues. C'est avec l'un d'eux que commence notre histoire.


Cocher : « Monsieur ? Monsieur ? Nous sommes arrivé à destination. »

Frenchtouch :  « Hum ? Oh oui, très bien ! Mais..... Où est la forteresse ? »

Cocher : « Elle est située de l'autre côté de la montagne là-bas. Vous la voyez ? »

Frenchtouch : « Rappelez-moi pourquoi vous ne pouvez pas m'y emmener directement, déjà ? »

Cocher : « Les parois sont trop escarpés pour les chevaux et la carriole, et ils n’existent aucun passage pour mes bêtes. »

Frenchtouch : « Dites plutôt qu'il n'y en a plus. Comment s'y prenait les voyageurs autrefois ? »

Cocher : « Aucun voyageur ne partait à la forteresse. Seul les plus braves et les plus fous s'y risquaient. Nombreux sont ceux qui n'ont pas fini le voyage. Durant l’ère de gloire des Forumeurs, il existait un passage qui permettait de passer la montagne sans problème, mais il a disparu durant la guerre. Aujourd’hui, il n'en reste plus rien. Ceci dit, vu votre nature, le voyage ne devrait pas être un problème pour vous. »

Frenchtouch : « ….. Oui.... sans doute.... »

Il se prit à douter. Non pas qu'il craignait de périr durant l'ascension.
Frenchtouch troisième du nom était un homme-lézard jeune mais imposant, même selon les critères propres à son espèce, pourtant déjà bien plus impressionnant que le commun des êtres humains. Or, comme pour tous ceux de son espèce, ce genre de voyage n'était guère éprouvant.
Non, ce qui l'inquiétait, c'était d'apprendre la destruction du passage officielle. Outre le fait que cela allait rallonger son trajet, c'était aussi une énième preuve de la déchéance de la citadelle. Les rumeurs inquiétantes allaient bon train, et certaines prétendaient même qu'il n'y avait plus rien là-bas. De vivant en tout cas . Il n'y croyait guère, mais il était vrai que les choses n'étaient plus les mêmes qu'autrefois pour les héros de jadis.


Frenchtouch : « Quelqu'un d'autre a tenté l'ascension, récemment ? »

Cocher : « Oui, une seule personne : un humain, un ASCO je crois. Il est passé il y a plusieurs mois. Depuis plus de nouvelle. »

Frenchtouch : « C'est ça que vous appelait récemment ? »

Cocher : « C'est court comme intervalle, du moins depuis les 4 dernières années. Ne vous plaigniez pas : à une époque, personne n'a tenté sa chance pendant une année entière. Vous imaginez. »

Frenchtouch : « C'est pas croyable. Et combien de temps faut-il pour atteindre l'autre côté ? »

Cocher : « 7 Jours. 6 si vous êtes bon marcheur. »

Frenchtouch : « Tant que ça ? »

Cocher : « Eh oui. Notez, on raconte qu'à une époque, on pouvait voir la plus haute des tours à 4 jours de marche de la citadelle. Aujourd'hui, c'est difficile à dire si elle existe toujours . »

Frenchtouch : « Enfer ! Bon, je crois que je ferais bien de préparer mon voyage. Il y a une épicerie dans le coin ? »

Cocher : « L'auberge du coin vend aussi des provisions. C'est le seul moyen de s'approvisionner correctement ici. Avant, la ville était prospère, mais aujourd’hui, ce n'est plus le cas. »

Frenchtouch : « Bon très bien, j'y vais. Voici votre paiement. »

Après avoir payé le cocher, Frenchtouch se dirigea vers l'auberge, située de l'autre côté de la ville. Ou du moins, ce qu'il en restait : seul subsistait quelques maisons et immeuble de taille modeste et d'aspect crasseux. On pouvait encore admirer la splendeur passée d'une ville jadis prospère, aujourd'hui mourante.
A chaque rue qu'ils traversait, c'était la même chose : des bâtiments en ruine ou près de l'être devant lesquelles pourrissaient les reste de diverses carcasses de véhicules en tout genre. Des enfants joués avec ce qu'ils pouvaient, c'est à dire pas grand-chose, si ce n'est ce que permettait le système D.

Arrivé devant l'auberge-un vieil hôtel renommé « Le terminal »-, Il ne fut pas surprit de constater que celui-ci était à peine en meilleur état que les rares habitations encore utilisé.
En entrant, il comprit rapidement ce qui permettait à l'auberge de subsister : une bande de soiffards déjà complètement ivres -alors qu'il n'était que 17h37- était en train de finir les restes de ce que ces derniers qualifiés de bon vin -alors que rien qu'à l'odeur qu'il parvenait à renifler grâce à son odorat utra-performant, Frenchtouch savait que cette pisse d'âne ne serrait même pas jugé digne de déboucher les canalisations des toilettes d'un vieux cargo spatial. Plutôt que de s'attarder sur cette scène pitoyable, Frenchtouch préféra demandé une chambre à l'aubergiste.


Aubergiste : « Ici on consomme avant de louer une chambre. »

Frenchtouch commanda -à contrecœur- une bière, et se retrouva avec un liquide qui avait la même couleur et la même odeur que l'immonde tord-boyaux que buvait la bande d'alcoolique. L'idée d'avalé une telle chose le répugna : son estomac était à toute épreuve, mais il doutait que ses intestins suivent le rythme. Prenant son courage à deux mains (à trois même), il ingurgita l'immonde substance cul-sec. Le goût était encore pire que ce qu'il avait imaginé, à tel point que les remèdes du chaman de son village natal lui parurent soudain bien goûteux.

Après avoir commandé une chambre, il s’apprêtait à y monter lorsque qu'un homme visiblement éméché s'interposa :

Alcoolique : « Eh toi... qu'ez.... Qu'est-ce que..... qu'est-ce que tu fais là ? »

Frenchtouch : « Rien qui te regarde. »

Alcoolique : « Ah ouais ? Foutus étrangers, toujours à nous regarder de haut ! C'est à cause de vous si la ville est comme ça ! »

Frenchtouch : « Je ne cherche pas d'ennui. Maintenant laisse moi passer . »

Alcoolique : « D'la £/\ç$µ† ! Je vais t'apprendre le respect, saloperie de lézard pourri ! »

Sur ce, il sortit un couteau à cran d'arrêt de sa poche droite, et chargea Frenchtouch. Celui-ci, esquiva sans mal le premier et le deuxième coup, puis avec un soupir d'affliction, para le troisième de son bras gauche sans problème. Ne désirant pas s'éterniser sur ce qu'il se refusait à qualifier de bagarre, il donna un monumental revers de la main droite à son adversaire, qui fut projeter à une dizaine de mètres, droit sur une table où des joueurs de poker s'étaient installé. Le bélligérant ne se releva pas, clairement inconscient, voir pire.

Aubergiste : « Ça valait vraiment la peine de le tuer ? », cria t-il, furieux.

Frenchtouch : « Il n'est pas mort : disons juste que sa gueule de bois sera plus violente que d'habitude. »

Puis il monta se coucher, espérant que la nuit passerait vite. Il détestait déjà cette ville.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » lun. sept. 03, 2012 2:10 pm

Chapitre 2 : Un long voyage.

La nuit fut longue, et plutôt désagréable. Outre la mauvaise qualité de ce que l'aubergiste appelé « sommier », Frenchtouch avait passé beaucoup de temps à réfléchir sur son voyage, et le bien fondé de celui-ci. Avait-il fait le bon choix ? Y avait-il encore quelque chose qui en valait la peine au bout de ce voyage ? Il l'ignorait. Mais il avait parcouru un trop long chemin pour abandonner maitenant.
Peu importe ce qu'il trouverait là-bas, il devait essayer. Il devait savoir.

Le lendemain matin, il retrouva un aubergiste harassé, encore en train de réparer les dégâts de la veille. Frenchtouch lui commanda de la nourriture, de préférence qui se conserve longtemps. Ainsi se retrouva t-il en possession de viande et de poisson séchés, de pain déjà à moitié rassis, de quelques boîtes de conserve et d'une outre de vinasse, remplie d'un liquide qu'il soupçonnait d'être aussi immonde que celui de la veille au soir. Puis une fois sa gourde d'eau remplie, il prit le départ en direction des montagnes.

Les deux premiers jours se passèrent sans encombre. Le chemin n'était pour l'instant pas bien abrupte, car présent sous la forme d'un sentier certes grossier mais facile à suivre. Le seul problème qu'il eu a régler eu lieu lorsqu'un vieux loup solitaire se persuada que le visiteur était une proie potentielle. Il abandonna vite l'idée en s'apercevant que l'intéressé avait plus de dent que lui, et plus grosse en prime.

Les premières difficultés se présentèrent à partir du troisième jour : le sentier finit par disparaître et avec lui toute de la civilisation. L'idée de marcher ailleurs que sur ce chemin de terre ne dérangea pas l'homme-lézard, mais il lui serait plus difficile de se repérer.
Mais ce n'est que le quatrième jour que les ennuis commencèrent : le chemin était devenu particulièrement escarpé. De nombreuses failles lui barraient régulièrement la route, et les quelques ponts qui permettaient de les traverser été pour la plupart dans un état assez peu rassurant. Malgré tout il continua à progresser.

Le soir, il décida de se réfugier dans une grotte. L'endroit n'était pas idéal pour se reposer, mais c'était mieux que rien. Au moins, il était à l'abri.
Sauf si un ours avait décider de s'installer ici.


Frenchtouch : « Et meeeerrdddeee !! »

Il eut tout juste le temps de prendre une de ses deux masses d'armes avant que la bête ne se jette sur lui. Il esquiva un premier coup sans grande difficulté et tenta d'en placer un, mais l'animal l'évita à son tour, reprenant l'offensive. Enchaînant ses attaques avec une précision et une rapidité surprenante, la bête parvint à acculer Frenchtouch au fond de la caverne, allant jusqu'à le désarmer. Désormais, l'homme-lézard n'avait plus le choix : il devait tenter le tout pour le tout.
Il parvint à bloquer le coup de patte du grizzli en se servant de toute la puissance de son bras droit, puis projeta le second droit sur la mâchoire de l'animal. Celui-ci ne put éviter l'impact et prit de plein fouet l'énorme coup de poing en pleine face.
Profitant du l'étourdissement de l'animal, Frenchtouch enchaîna les attaques : coup de poing, de pied, de queue (mais non pas celle-là, l'autre, bande d'obsédé!!). Puis il saisit son lourd adversaire avant de le soulever à deux bras au dessus de la tête, dans le but de lui infliger une souplesse monumentale.
Mais l'animal ne se laissa pas faire. Au lieu de se débattre vainement, il frappa le crâne de Frenchtouch avec ce que l'on pouvait appeler de violents coup de coude. Il lui en donna un premier, puis un second et enfin un troisième. L'homme-lézard, abasourdi, lâcha prise, laissant la bête redescendre sans mal. Celle-ci s'attaqua à l'épaule gauche de Frenchtouch. La douleur réveilla ce dernier qui, fout de rage, répliqua en mordant l'épaule gauche de l'ours, avec plus de puissance encore que ce dernier, qui lâcha prise en criant de douleur. Mais alors que Frenchtouch s’apprêtait à repartir à l'offensive, il s’arrêta net devant la réaction de l'animal :


Ours : « WWWWWWAAAAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏEEEEE !!! MAIS T'ES MALADE DANS TA TÊTE OU QUOI ? ÇA SE FAIT PAS DE MORDRE LES GENS COMME ÇA, BORDEL !!!! »

Frenchtouch : « Euh.....Beuh.....Mais tu parles ! »

Ours : « Bah évidemment que je parle, espèce de taré ! On est pas des bêtes !! »

Frenchtouch : « Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?? »

Cela fait à peine 4 jours que Frenchtouch à commencer la traversée, et déjà il a rencontré un premier obstacle. Mais qui et cet ours parlant ? Que fait-il là, et pourquoi a t-il attaqué notre voyageur ?
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » mar. sept. 04, 2012 5:00 pm

Chapitre 3 : Révélation.

Cela faisait 1/4 heures qu'ils avaient cessés de se battre et avaient commencés à partager leur repas en parlant de tout et de rien. Ils passaient du bon temps, mais une question brûlait les lèvres reptiliennes de Frenchtouch.

Frenchtouch : « Tu ne m'as toujours pas dit qui tu étais, créature. »

Ours : « Est-ce bien utile ? Il est peu probable que mon nom t'évoque quelque chose, de toute manière. »

Frenchtouch : « Quelle importance ? Et puis, il serait tout de même regrettable que je meurs sans avoir su comment s’appeler le seul ours parlant du monde. »

Ours : « Aujourd'hui je suis le seul, mais bien avant ma naissance, tout mon peuple en était capable. Je suis l'un des rares -peut-être même le dernier- à connaître la langue des hommes. »

Frenchtouch : « Pourquoi ? »

Ours : « Qui sait ? Peut-être c savoir c'est il perdu avec les âges . A moins que mes ancêtres ne l'ait volontairement oublié. »

Frenchtouch : « Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? »

Ours : « Qui sait ? Peut-être en avaient-ils assez de parler la langue de peuples aussi violents que les humains, les hommes-lézards, les aliens et les machines ? »

Frenchtouch : « Hum.... »

Ils ne dirent rien pendant plusieurs secondes, puis n'y tenant plus....

Frenchtouch : « Tu ne m'as toujours pas dit ton nom. »

Ours : « Tu es têtu ma parole . Pourquoi tiens tu tant à le savoir ? »

Frenchtouch : « Je ne sais pas. Disons que j'aimerais retenir quelque chose de positif dans ce voyage. »

Ours : « Tu viens de terre lointaine. Pourquoi partir de chez toi pour traverser ces chemins perdus ? »

Frenchtouch : « Je cherche la citadelle perdu de.... »

Ours : « ….Halo Battle. »

Frenchtouch : « Tu la connais ? »

Ours : « Bien sûr. Tout le monde connaît la légende, même les vieux ermites comme moi. »

Frenchtouch : « Sais-tu comment t'y rendre ? »

Ours : « Oui, mais ne compte pas sur moi pour t'y accompagner. Je veux bien t'indiquer la marche à suivre, mais certainement pas y retourner. »

Frenchtouch (un poil surprit) : « « Y retourner » ? Tu veux dire que tu y es déjà allé? »

Ours : « Bien sûr. J'étais même membre à part entière de la citadelle. »

Frenchtouch (cette fois complètement ébahit) : « ...Mais c'est incroyable ! Tu es un des héros des légendes ! C'est fantastique ! »

Ours : « N'exagérons rien ! J'ai certes eu ma période de gloire, mais c'est fini aujourd'hui. Et puis, il n'y a pas eu que des héros là-bas ? »

Frenchtouch : « Fini ? Comment ça ,fini ? Tu es un guerrier d'HB, c'est formidable. »

Ours : « Je n’étais pas un guerrier. J'ai certes parfois combattu, mais j'étais surtout un érudit à cette époque. »

Frenchtouch : « Tu as participé à la « Grande Guerre » ? Cela devait être formidable ! »

Ours (furieux) : « C'était tout sauf formidable ! Des morts partout, une terre jadis fertile réduite en désert de cendre . Quel gâchis ! »

Frecnhtouch : « Mais de quoi parles-tu ? Cette guerre était nécessaire ! Sinon, le tyran aurait dévasté le monde. Il aurait détruit la citadelle. »

Ours : « Pff. Si tu la voyais, ta précieuse citadelle . Elle n'a plus rien de sa gloire d'antan. »

Frenchtouch : « Je refuse de croire que tu était un des leurs. Aucun d'entre eux n'aurait jamais parlé ainsi ! Et d'ailleurs, qui es-tu pour parler ainsi ? »

Ours : « Tu veux vraiment le savoir ?! Bien, alors sache que l'on me nommait autrefois Artic Nation !! Et maintenant, tais toi, éteins ce feu et dort.  »

Frenchtouch : « Artic Nation..... Cela me rappelle vaguement quelque chose..... »

Artic Nation : « La terreur du Nord. Griffe de Mort. Cœur de Glace. J'en passe et des meilleurs. Maintenant dors. »

Frenchtouch : « Je suis désolé, mais je ne me souviens pas bien de tes exploits. »

Artic Nation : « Rien d'étonnant. Tout cela à sombré dans l'oubli collectif. Comme tout le reste. »

Frenchtouch : « Mais de quoi parles-tu donc à la fin ? »

Artic Nation : « Va te coucher. Nous partons dès l'aube. »

Frenchtocuh (surprit) : «  « Nous » ? »

Artic Nation : « Il faut bien que quelqu’un te montre la vérité en face. Maintenant, laisse moi me reposer : tu m'épuises avec tes questions. »

Frenchtouch s’apprêtait à lui poser d'autre question, mais le vieux grizzli s'était déjà endormi. Le jeune aventurier devrait attendre le lendemain pour étancher sa soif de réponse.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » mer. sept. 05, 2012 5:10 pm

Chapitre 4 : Gloire passée.

Le réveil du lendemain fut difficile pour les deux voyageurs. Ils ne s'étaient pas totalement remis de leur combat de la veille, et étaient tous les deux d'humeur maussade, l'un parce qu'il n'arrivait pas à faire cracher le morceau au second, qui tant qu'à lui en avait assez de ce harcèlement vocal.

Ils marchèrent ainsi pendant toute la matinée, puis firent une pause pour se restaurer. Enfin, Frenchtouch réengagea la conversation :

Frenchtouch : « Pourquoi as-tu quitté la citadelle ? »

Artic Nation (pensif) : « Disons que je n'étais plus dans l’ère du temps. »

Frenchtouch : « Qu'est-ce que tu veux dire ? »

Artic Nation : « (soupir).... Après la guerre, les choses ont commencé à dégénérer pour les survivants. Au début, nous nous disions que c'était normal : après tout, on ne sort jamais indemne d'une guerre, surtout une pareille. Il fallait bien nous reconstruire. 
Mais au fil du temps, plusieurs d'entre nous, dont moi et Kaïser le Jeune se sont aperçus que la reconstruction prenait beaucoup trop de temps : la citadelle n'était toujours pas reconstruite, les seigneurs d'HB ne nous parlaient pratiquement plus, et les héros sombraient dans la débauche.
Puis les conflits intestins ont commencé : d'abord il ne s'agissait que de petites bagarres entre membres. Mais très vite, des clans plus ou moins important se sont formés, et ont corrompu nombre d'entre nous. Même les héros d'HB se sont laissés corrompre : Phoenix, par exemple.
A la fin, les héros n'étaient plus qu'une poignée : Olah le Double, Luiis l’Incompris, ZKane le Cruel.... Les seigneurs disparurent les uns après les autres, et seul resta Cynover L’Intemporel. Les membres, eux, n'étaient plus qu'une poignée. »

Frenchtouch : « Alors, tout cela n'existe plus ? »

Artic Nation : « Oh que si ! Mais à chaque jour qui passait, les chose empirait. Certains périrent, d'autre partirent. Seul Kaïser le Jeune et quelques uns restèrent fidèles jusqu'au bout. »

Frenchtouch : « Pas toi ? »

Artic Nation : « Au début si. Mais le temps me fit détester ce que devenais HB. De plus en plus de « recrues » tentèrent leurs chances. La plupart échouèrent, les autres devinrent pour la plupart des plaies et ne restèrent pas longtemps.
Parfois, quelques uns de ceux qui étaient partit revenaient pour voir où en était les choses. »

Frenchtouch : « C'est pour ça que tu es partit ? »

Artic Nation : « Oui, mais mon départ n'était que temporaire. Je suis resté à l'écart durant deux ans avant de revenir. Entre temps les choses avaient évolués. De nouveaux héros avaient été adoubé, et de puissant mais dangereux individus rejoignirent les rangs d'HB, devenant presque aussi puissant que les héros pour certain. Les Quatre par exemple. »

Frenchtouch : « Les Quatre ? Qui est-ce ? »

Artic Nation (soupirant à nouveau) : «  Comme je te l'ai dit, si beaucoup sont partit, d'autre sont restés fidèle jusqu'au bout. D'autre s'en sont allés mais sont parfois revenus, comme moi. Et d'autre ont fait leur apparition.
A l'origine, les Quatre étaient un groupe d'individu aux ambitions proches, voir identique, mais aux personnalités et comportements opposés. Trois d'entre eux ont participé à la guerre. Sur ces trois là, deux sont partit, puis sont revenus. Le dernier est arrivé bien après le conflit.
Certains se sont aperçus qu'ils avaient des affinités et des buts communs, mais personne ne s'en inquiétait. Et puis..... »

Il laissa défiler plusieurs secondes.

Frenchtouch : « ….Et ? »

Artic Nation : « Hum... oh ! Excuse moi, je pensais à autre chose.  Nous ferions mieux de reprendre la route, histoire de pouvoir rattraper le temps perdu.

Ils reprirent donc la route. Ils marchèrent ainsi durant plusieurs heures, faisant quelques détours en raison du terrain accidenté. Ils n'eurent pas trop d'ennui ; seuls quelques prédateurs errants vinrent à tenter leurs chances, en vain. Puis au bout de 4 H de marche, Artic Nation attira l'attention de Frenctouch sur quelque chose.

Artic Nation : « Tiens ! Regarde là-bas ! »

Frecnhtouch (sortant brusquement de sa rêverie) : « Quoi ? Où ça ? »

Artic Nation : « Là, derrière ce nuage ! Attends un peu et regarde bien. »

L'homme-lézard attendit que le nuage passe, puis concentra son regard dans la direction indiquée par l'ours. Il ne vit d'abord rien de spécial, mais quelque chose finit enfin par attirer son attention.
De l'autre côté du vaste gouffre à leur pied se trouvait une montagne immense, bordée par de vastes plaine verdoyantes elles-mêmes encerclés par une vaste forêt . Devant cette montagne se tenait quelque chose de bien plus modeste, mais qui vue sa nature finit par surmonter la splendeur de la masse rocheuse.


Frenchtouch : « On dirait....une tour. »

Artic Nation (acquiesçant) : « 7 tours dont la plus grandes est visible à 4 jours de marche. »

Frenchtouch (ébahit et ravi) : « Alors, nous sommes arrivés. »

Artic Nation : « Presque : il nous faut encore 2 jours pour atteindre le pont qui traverse ce précipice, et 1 de plus pour traverser la forêt qui nous sépare des plaines. Nous atteindrons la citadelle à peu près au début de l'après midi du 4ème jour. »

Frenchtouch acquiesça. Cela faisait encore beaucoup à marcher, mais ça n'avait pas d'importance. Il allait enfin réaliser son plus grand-rêve.
Plus rien n'y personne ne pourrait se mettre sur son chemin.
Modifié en dernier par King Leviathan le ven. sept. 07, 2012 12:45 pm, modifié 1 fois.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » jeu. sept. 06, 2012 1:45 pm

Chapitre 5 : Dangereuse traversée.

Rejoindre le pont ne fut pas une partie de plaisir : outre le fait qu'ils faillirent se tuer à 2 reprises suite à une série de faux pas, ils n'eurent de cesse de s'insulter mutuellement. De très nombreux noms d'oiseaux furent prononcer, et Frenchtouch vient à émettre des doutes sur la virilité de son camarade plantigrade, lequel lui rétorqua qu'à défaut d'en avoir une grosse, il savait au moins s'en servir. Ils ne s’adressèrent plus la parole jusqu'à l'arrivée au pont.

Frenchtouch (surprit et sceptique) : « Quoi ? C'est ÇA le pont ?! »

Artic Nation : «  Bah.....oui.... »

Le « pont » était en fait un vulgaire amas de corde usées.... bah jusqu'à la corde quoi ; sur lesquelles reposées de vieilles planches en bois pourries, dont certaines avait déjà soit cédaient, soit étaient tombé dans le gouffre qui séparaient les deux voyageurs de leur objectif.

Frenchtouch (énervé) : « C'est une blague ?! Ne compte pas sur moi pour traverser ça ! »

Artic Nation : « Ah ouais ? Et comment tu comptes t'y prendre gros malin ? C'est le seul chemin ! »

Frenchtouch : « Je préférerais apprendre à voler que de monter là-dessus ! »

Artic Nation : « Avec ton gros derch de lézard ? Tu volerais avec la grâce d'une enclume qu'on aurait greffé à un mur en béton armé. »

Frenchtouch : « Tu peux parler, avec ton postérieur de pachyderme ! Vivre dans une grotte comme un clochard t'a pas empêché de bouffer comme un porc, hein ? Gros lard ! »

Furieux, Artic Nation se redresse sur ses pattes arrières et plante son museau contre celui de Frenchtouch en grognant. Celui-ci fait de même et émit un sifflement stressant.
Ils restent dans cette position pendant 5 bonnes minutes, avant de se calmer.


Artic Nation : « Faudrait peu-être y aller non ? »

Frenchtouch : « Je crois oui. »

Artic Nation : « A toi, alors. »

Frenchtouch : « Ah non ! Honneur aux anciens . »

Artic Nation : « Je ne me le permettrais pas ! »

Frenchtouch : « Si si j'insiste . »

Artic Nation : « Je laisse place à la jeunesse. »

Frenchtouch : « Ce ne serait pas poli de ma part de passer en premier. »


Les deux (en même temps) : « ….. D'accord, on y va en même temps. »

Et ils s’engagèrent ainsi sur le pont côte à côte. Rapidement ils s'aperçurent que c'était une mauvaise idée : le pont était trop étroit pour permettre à deux créature aussi imposante de se déplacer ainsi, et il ne fallait pas être devin pour comprendre qu'il ne tiendrait pas longtemps.
D 'ailleurs....

Artic Nation : « Oh non ! »

Frenchtouch : « Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? »

Artic Nation : « Regarde la corde derrière nous : elle est en TRAIN DE CÉDER! »

Frenchtouch : « QUOI ??!! »

Artic Nation : « TRACE BORDEL !! MAIS TRACE !! »

Courant aussi vite qu'ils le purent, ils ne parvinrent malheureusement pas au bout du pont avant que les corde cèdent. Alors, ils se servirent du peu d'appui que leur offrait encore le pont pour sauter. Ils n'atteignirent pas l'autre côté, mais Frenchtouch parvint à se servir de ses redoutables griffes pour s'accrocher à la paroi, même sil il dérapa un peu avant d'être solidement ancré. Artic Nation n'était pas en position de le faire, et n'en avait de toute façon pas les moyens, ses griffes n'étant pas préparées à ça. Alors en désespoir de solution, il mordit violemment la queue de Frenchtouch (Note de l'auteur : MAIS NON PAS CELLE-LA, BANDE D'OBSEDE LUBRIQUE !! L'AUTRE !! XD ) pour s'y agripper.

Frenchtouch (le visage arborant une expression de douleur intense) : « Gnnnn.... WOUAAAAAAÏÏÏÏÏÏËEEE !!!! »

La douleur fut telle que Frenchtouch se propulsa involontairement vers le haut, parvenant à rejoindre la terre ferme, amenant Artic Nation dans son sillage.

Artic Nation (lâchant Frenchtouch) : « On est sauvé !....Euh, ça va....

Frenchtouch (la larme à l’œil et avec un rictus crispé) : « Gnnnn.... douleur intense …. »

Artic Nation (géné) : « Ahem, oui euh.... On ferait mieux de continuer. »

Ainsi rejoignirent-ils la forêt, dernier obstacle d'importance de leur périple. Le voyage serait encore long, mais la fin approchait enfin....
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » sam. sept. 08, 2012 4:28 pm

Chapitre 6 : Prise de température.


Le lendemain....

Frenchtouch (fatigué): « C'est encore loin ? »

Artic Nation : « Non non, on devrait trouver la sortie dans environ 5 minutes. »

Frenchtouch (énervé) : « C'est exactement ce que tu m'as dit il y a 3 heures et 5 minutes ! »

Artic Nation (lui-aussi énervé) : « Oui bah fait mieux pour voir ! »

Ils avaient atteint la lisière de la forêt le veille au soir, mais n'y étaient entré que le matin même. Depuis, ils avaient tournés en rond pendant plusieurs heures, provoquant une engueulade, deux crises de nerfs et une bagarre brève mais virile.

Frenchtouch : « Comment tu parviens à te tromper alors que tu es déjà passer par ici des dizaines de fois ? »

Artic Nation : « Certes, mais les choses ont changés ici aussi. De toute façon, on ne devrait pas tarder à en voir le bout. »

Frenchtouch : « J'espère bien. J'en ai marre de voir tous ces arbres. »

Artic Nation : « Curieux pour un homme-lézard . »

Frenchtouch : « Oh je t'en prie. Cela fait des siècles que mes semblables ont quitté les forêts primordiales pour rejoindre les marais ou le Désert d'Abraxas. »

Artic Nation :  « Ouais ben en attendant, surveille bien les alentours, on ne devrait plus être très loin de... Ah bah tiens, la voilà. »

Enfin ils découvrirent la lisière de la forêt et purent rejoindre l'immense plaine qui les séparait de leur objectif.

Frenchtouch (fou de joie) : « Enfin ! Encore un peu et on y sera. »

Artic Nation : « Oui, mais on s'arrête là pour l'instant. On reprendra la route cette nuit. »

Frenchtouch (étonné et déçu) : « Bah ? Pourquoi ? »

Artic Nation : « Tu sauras le moment venu. »

Alors, ils montèrent un bivouac et patientèrent jusqu'à la tombée de la nuit, mangeant, buvant et dormant, pour reprendre leurs forces.

Artic Nation (observant le ciel) : « Ce devrait être bon. » Puis se tournant vers Frenchtouch : « A partir de maintenant, tu fais ce que je te dit et tu fais profile bas en attendant, c'est compris ? »

Frenchtouch : « Mais pour.... »

Artic Nation : « Bien, alors on y va. »


Ils progressèrent donc par petites étapes, se faisant le plus petit possible. Puis arriver à mi-chemin, alors que la citadelle occupait quasiment tout leur champ visuel, ils s’arrêtèrent.

Artic Nation : « Bon, on y est. Tout va ce jouer maintenant . »

Frenchtouch (Agacé) : « Quoi ? Qu'est-ce qui va se jouer maintenant ? »

Artic Nation : « Tu cours vite ? »

Frenchtouch : « Heu oui, quand je me déplace à quatre pattes. Mais pourquoi tu me demandes ça ? »

Artic Nation : « Tu vas le savoir très vite. Bien, à mon signal tu fonces comme si t'avais les feux des Enfers à tes trousses et tu t’arrêtes sous aucun prétexte. »

Frenchtouch : « Heu.... d'accord. »

Artic Nation : « Bien ! »

Ils patientèrent ainsi durant plusieurs dizaines de minutes, sans raison apparente, à tel point que Frenchtouch commençait à douter de la santé mentale de son mentor. Il s’apprêta à demander à l'ours ce qu'il attendait lorsqu’un nuage vint à masquer la lune.

Artic Nation (d'une voix forte) : « MAINTENANT !!! »

Alors, l'ours s'élança soudain dans une course folle. Surprit, Frenchtouch laissa passer quelques dixièmes de seconde avant de foncer à son tour. Sa façon de courir rappeler celle d'un crocodile, donnant presque l'impression que son corps immense menaçait de décoller à tout moment.

Durant les premiers mètres, rien ne se produisit, au point que l'homme-lézard fut tenté de ralentir. C'est à ce moment là qu'il entendit un objet fendant l'air à très grande vitesse s'écraser juste à côté de lui. Une balle, une p*tain de balle ! On était en train de leur tirer dessus. Il comprit alors que cette dernière venait des remparts de la citadelle.


Frenchtouch (parlant à Artic Nation) : « MAIS ILS SONT MALADES !! ILS NOUS TIRENT DESSUS CES CONS !! »

ARTIC NATION : «  JE SAIS ! FERME LA ET METS LES GAZS !! »

Alors ils accélérèrent. L'homme-lézard remarqua alors que plus ils approchaient de l'objectif, plus les projectiles étaient nombreux et différents. Puis il s'aperçut que certains tirs, à peu près la moitié, venaient d'armes covenants. A un certain moment, il vit même des missiles, des obus, des barreaux de combustible et même des mortiers à plasma fonçaient sur eux. « P*tain, mais ils sont complètement dingue ma parole ! Je refuse de crever comme ça ! Pas si près du but ! » pensa t-il.

Les deux compères furent forcés de déployer des trésors de réflexes et d'agilité pour esquiver les tirs.
Puis Frenchtouch vit une mine volante de proximité émerger du sol juste devant lui, prête à exploser. Il n'eut alors d'autre choix que de sauter le plus loin qu'il pouvait, exécutant même un salto avant, et atterrissant 5 mètres plus loin sur ses pattes avant, ce qui lui permis de reprendre immédiatement sa course folle. La mine explosa derrière lui, mais il était déjà trop loin pour risquer quoi que ce soit venant d'elle.


Ils progressèrent ainsi durant plusieurs minutes, qui lui parurent durer une éternité . Heureusement, les tirs des gardes n'étaient pas coordonné, ce qui joua largement en leur faveur.

Puis ils atteignirent enfin la porte. Elle était hélas fermé, et Frenchtouch était persuadé que c'était fini. Mais Artic Nation, qui l'avait atteint avant lui, agrippa une corde avec les dents, qu'il tira de toutes ses forces. Cela produisit un son de cloche suffisamment fort pour résonner dans toute la plaine. Alors les tirs cessèrent, remplacés par un puissant cri collectif venant des murailles :

Les gardes (en chœur) : « ET M*RRRRDEEEEEE !!!! »

Frenctouch (haletant) : « Ils...ils ne … ils ne nous tirent plus …. dessus ? »

Artic Nation (reprenant son souffle) : « Non ! On a …. accompli.... le rite de …. passage . »

Frenctouch : « Un rite de passage ? Quel rite de passage ? »

Artic Nation : « Quand quelqu'un désire entrer dans la citadelle, il faut qu'il montre qu'il est prêt à tout pour ça, et qu'il dispose des qualités basiques requises pour survivre. »

Frenchtouch : « Ils sont tarés ?! »

Artic Nation (amusé) : « Pas autant que nous ! »

Ils rirent aussi fort que leur permettait leurs poumon. Puis Ils entendirent des voix provenant du sommet de la muraille. Visiblement, les gardes n'étaient pas contents.

Garde humain 1 : « M*rde ! On les a ratés ! »

Garde humain 2 (pointant du doigt ses collègues et rivaux covenants) : « C'est leur faute à ceux là ! Ils sont complètement nul ! »

Garde covenant 1 : « NOUS ?! Vous vous êtes pas regardé, avec votre matos de chiotte ! »

Garde humain 3 : « Ah ! Même avec des viseurs assistés, vous seriez pas foutu de toucher un éléphant dans un couloir ! »

Garde covenant 2 (provocateur) : « Pfah ! C'est pas ce que m'as dit ta sœur l'autre jour quand je l'ai chevauché ! »

Garde humain 3 : « T'AS FAIT QUOI ?! »

Garde humain 2 : « Si t'es aussi nul au lit qu'avec un flingue à la main. Ta pauvre mère aurait mieux fait de se pendre plutôt que de te mettre au monde ! »

Garde covenant 2 : « T'as vu la gueule de la tienne, peut-être ?! »

Garde humain 2 : « Au moins la liste pour coucher avec elle n'est pas longue comme mon bras ! »

Garde covenant 2 : « QUOI ? »

Garde covenant 3 : « Pas étonnant vu la tronche qu'elle a ! »

Garde humain 1 : « DÉFONCEZ MOI CES ENFOIRÉS !! »

Garde covenant 1 : « ÉCLATEZ MOI CES LOPETTES !! »

Puis ils se jetèrent les uns sur les autres, se battant avec férocité.

Frenchtouch (à l'adresse de son collègue) : « Ils sont toujours comme ça ? »

Artic Nation (amusé) : « Non. Des fois c'est pire. »

Frenchtouch (l'air blasé) : « Je suppose que j’aurais dû m'y attendre. »

Artic Nation (frappant à la porte) : « Crois moi, t'as encore beaucoup de choses à apprendre sur cet endroit. »

Puis les portes s'ouvrirent.....
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » lun. sept. 10, 2012 1:34 pm

Chapitre 7 : Vestige d'une gloire perdue.

Ce que Frenchtouch vit de l'autre côté des portes le fit douter de sa santé mentale.
La place centrale de la citadelle était tout simplement immense. Il s'agissait d'une sorte de parc arrangé comme une forêt, dont les arbres et les plantes étaient aussi variés qu’impressionnant. Parmi cette végétation se dessinait un sentier en dalle pierreuse qui mené à différentes structures d'origine humaine, covenant et forerunner. Le tout donné un résultat assez improbable, mais néanmoins harmonieux.
Du moins avait-il du l'être. La route était en ruine, de nombreux végétaux pourrissaient à la vue de tous, et les bâtiments qui tenaient encore debout semblaient envahis par des plantes grimpantes.


Frenchtouch : « Je n'imaginais pas ça comme ça. »

Artic Nation : « Oui. Autrefois, c'était un endroit splendide. Aujourd'hui ça ne ressemble plus à rien. »

Alors qu'ils progressaient dans le parc, Frenchtouch vit plusieurs individus se promenaient en groupe ou en solitaire. Si les seconds semblaient avoir passer la soirée à boire pour oublier une vie de malheur, les autres semblaient regarder les autres groupes en chien de faïence. Visiblement, il y avait de la tension en l'air.
Mais ce qui frappa vraiment l'homme-lézard, c'était l'organisation des bâtiments : en effet, à la sortie du parc, ces derniers étaient clairement visible, laissant apparaître une organisation étrange.
Sur la gauche de Frenchtouch se tenait des bâtiments d'origine humaine, tous frappés du saut de l'UNSC. On aurait une sorte de provocation passive mais permanente à l'encontre de leurs voisins d'en face. Il n'était pas très loin de la vérité.
En face, à la droite de l'homme-lézard se trouvait des bâtiments d'origine covenant, portant eux l’emblème de l'Alliance, en réponse à ceux d'en face.
De nombreux groupe s'étaient formés des deux côtés, mais la plupart restaient à proximité de leurs quartier respectif.
En guise de ligne de séparation se tenait une troisième catégorie de bâtiments, d’origine forerunner, coincé entre les autres camps. Une sorte de zone tampon.

Frenchtouch : « Eh ben. Ils peuvent pas se saquer ou quoi ? »

Artic Nation : « T'es plus prêt de la vérité que tu le crois. Viens, allons au bar. »

Sur ce, ils se dirigèrent vers la zone centrale, vers un des bâtiments situés à la tête de cette dernière.
Le bar était une sorte de tour miniature reproduisant l'architecture si particulière des forerunners. Un néon indiqué la nature du lieu.
En entrant, Frenchtouch découvrit que le bar semblait échapper aux règles établis dans le reste de la cité : les gens conversaient ici sans prêter attention à l'origine de leurs voisins. Il faut dire que bon nombre de ces derniers étaient issues de race extrêmement variées : on y trouvait aussi bien des humains et des covenants que des trolls, des robots, des elfes, des mutant et un tas d'autre espèce plus ou moins connues .
Artic Nation se dirigea alors vers le comptoir, où le rejoignit Frenchtouch. Ils commandèrent deux bières, et profitèrent de l'ambiance pour se détendre. C'est alors que Frenchtouch vit un humain s'asseoir à sa droite. Il s'agissait d'un humai, un ASCO apparemment, d'apparence assez banale, si ce n'était les lunettes de visée incorporées à son casque. Il commanda lui aussi une bière, puis une fois servit, s'adressa à Frenchtouch.


ASCO : « Sacré merdier, hein ? »

Frenchtouch (surprit) : « Pardon ? »

ASCO : « Dehors. Il paraît qu'il y a encore eu une fusillade. Sale affaire. »

Frenchtouch : « je l'ignorais. »

ASCO : « T'es nouveau, pas vrai ? »

Frenchtouch : « Ouais, je suis arrivé y 'a une tout juste une heure. »

ASCO : « Ah, je vois. Moi aussi je suis un nouveau venu. J'ai débarqué il y a quelque mois. »

Frenchtouch : « Il y a souvent des bagarres ici ? »

ASCO : « Ouais, mais de moins en moins. »

Frenchtouch : « Les flics font bien leur boulot ? »

ASCO (petit rire sarcastique) : « Non, c'est parce qu'entre les morts et ceux qui foutent le camp, il y a de moins en moins de monde pour se battre. »

Frenchtouch : « C'est triste. »

ASCO : « Bof. Au moins on a pas à subir trop la vue des ses GROSSE LOPETTES DE COVENANTS !! »

Plusieurs élites se retournèrent, ainsi que des individus qui étaient visiblement de leurs côté. Visiblement, ils l'avaient mal prit.

Frenchtouch (surprit et nerveux) : « Mais t'es fou ! Ils vont te péter la gueule ! »

ASCO : « Pfff, comme si ils en avaient le cran . HEIN BANDE DE GROSSE TANTE ?! »

Un élite particulièrement massif quitta sa table, accompagné de deux autres plus petit. Le leader portait une armure semblable à celle de l'Arbiter, mais de couleur argentée.

Chef des élites (s'adressant à l'ASCO) : « Tu veux bien répéter ça, Sarmate ?  Je suis pas sûr d'avoir bien entendu. »

Sarmate : « Bah quoi, Moloc, t'es sourd en plus d'être con ? »

Moloc (saisit Sarmate par le col et le soulève de sa chaise) : « Doucement, vermine. Mesure tes paroles avant que je te fasse ravaler ton bulletin de naissance. »

Frenchtouch (saisissant le poignet de Moloc pour le faire lâcher prise) : « On se calme. Il semblerait qu'on soit tous un peu bourré. Inutile de faire quelque chose qu'on puisse tous regretter. »

Moloc se tourna vers lui, sans doute avec l'intention de l'envoyer promener, lorsque Sarmate, qui avait discrètement saisit sa chope l'écrasa contre le crâne de Moloc. Celui-ci surprit, lâcha prise et tituba brièvement en arrière.

Frenchtocuh (nerveux) : « Je sais pas pourquoi, mais je sens que c'était pas une bonne idée. »

Moloc (fou de rage) : « CHOPEZ MOI LE LÉZARD !! LE NAIN EST A MOI !!! »

Client du bar : « Une bagarre !

Les autres clients : « OUAAAAAIIIIISSSS !!! »

Client : « C'est partit ! »

Frenchtouch  (s'adressant au barman) : « Faites quelque chose ! »

Barman (à Frenchtouch) : « Ouais ça vient..... » puis aux autres client : « Dernière bagarre, après je ferme ! »

Sur ces mots, les clients se jetèrent les uns sur les autres, se battant comme si leurs vies en dépendait. La situation s’annonçait mal pour notre héros.

Frenchtouch  (exaspéré) : « On est pas dans la meeerde.... »
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » mar. sept. 11, 2012 4:08 pm

Chapitre 8 : Un sacré bordel.

En l'espace de quelques secondes, ce qui s'annonçait comme une soirée ennuyeuse et fortement alcoolisée se transforma en une bagarre générale et fortement alcoolisé. Frenchtouch finit par perdre le compte du nombre de baffe qu'il avait distribué, tant ces dernières désenchaînées vite. Bien sûr, il s'en était prit lui même pas mal ; il avait même failli ce faire massacrer par un drinol franchement énervé. Ce fut sans compter sur l'intervention d'un couple de lekgolo qui ne semblaient pas apprécier qu'on se moque de leur petite taille. Une idée qui ne serait venu à personne d'autre, et sûrement pas à l'homme-lézard.
Mais dans l'ensemble, il s'en sortait bien : quelques estafilades, un œil au beurre noir et une dent en moins -la faute à un Jiralhanae au prise avec ce qui ressemblait à un ogre, et qui avait lancé sur celui-ci une table qui avait traversé la moitié de la salle, avant de s'écraser sur Frenchtouch- chose qui lui arrivait pour la première fois.
Ceci dit, la table fut loin d'être le seul objet utiliser comme arme : un robot blanc se servait d'une chaise pour essayer d’assommer un alien semblable à un crocodile, lequel essayait de faire la même chose avec une des lampes du plafond. Plus loin, un Sangheili était en train de tabasser un zombi avec son propre bras, arraché sauvagement à ce dernier. Frenchtouch eu même le temps de suivre la trajectoire d'un Unggoy utiliser comme arme de jet, mais dont le lanceur avait rater sa cible. Le pauvre extraterrestre hurla de peur et gesticula dans tous les sens avant que son vol ne soit violemment interrompu par un autre projectile vivant -un chat avec un large chapeau orné d'une plume et d'une paire de grosse botte en cuir- miaulant plus par surprise que par peur. Ils se heurtèrent tête la première, retombant lourdement au sol.

Puis une voix enjouée s'éleva à côté de Frenchtouch :


Sarmate : « Ah ha !! Ça c'est du sport !! »

Frenchtouch (exaspéré) : « Mais ta failli te faire défoncer 3 fois !! »

Sarmate : « C'est aussi ça le sport ! »

Frenchtouch (désespéré) : « P*TAIN MAIS C'EST QUOI CETTE BANDE DE TAREEEEE ??!! »

Artic Nation (essouflé) : « Arf, c'est plus de mon âge, toutes ces conneries. »

C'est alors que Sarmate fut repéré par Moloc, qui avait été écarté de sa cible par la bagarre. L'élite se dirigea alors à toute vitesse vers l'ASCO qui ne s'était rendu compte de rien. Frenchtouch, qui lui l'avait repéré, s’apprêta à s'interposer. Grossière erreur, car il bouscula par accident un géant -un vrai, pas juste un mec balèze- qui buvait sa bière en tabassant un humain avec un tabouret. Il renversa sa bière à cause du choc, ce qui le mit de mauvaise humeur. Il saisit Frenchtouch à la gorge dans le but de l’assommer avec son arme improvisée, quand soudain Artic Nation grimpa sur le dos du colosse à coup de griffe avant de lui planter ses crocs dans l'épaule. Le monstre hurla de douleur et lâcha l'homme-lézard, dans le but d'assister son collègue. Ils parvinrent à frapper le géant à plusieurs reprises, mais celui-ci finit par saisir Artic Nation et à le projeter en l'air, vers la fenêtre du bar qui explosa sous l'impact, laissant traverser le plantigrade.

Frenchtouch (surpris et inquiet) : « ARTIC !! »

Puis il s'aperçut que le colosse le fixait. 

Frenchtouch (avec un rictus de panique) : « Gloups.... Héhé, beau temps pour la saison, pas vrai ? »

Puis il se prit une baffe monumentale qui l'envoya rejoindre son mentor dans la rue. L’atterrissage fut brutal et manqua de l’assommer. Il finit sa course étendue ventre à terre, épuisé et contusionné.

Frenchtouch (fatigué et lassé) : « Nuite de m*rde. »

Puis une troisième silhouette émergea elle aussi de la fenêtre, plus petite. Mais contrairement aux deux autres, elle se releva immédiatement. C'était Sarmate.

Sarmate (provocateur) : « MOLOC, ESPECE DE CO*ILLE MOLLE ! MÊME PAS FOUTU DE ME METTRE K.O. !! »

Moloc (énervé) : « BOUGE PAS, JE VAIS FINIR LE TRAVAIL !! »

Sarmate : « Oh m*rde ! » puis s'adressant à ses camarades : « Bon les gars, je crois qu'il est temps d’opérer un repli stratégique. Qui m'aime me suive ! » s'exclama t-il dans une fausse joie.

Alors ils s'enfuirent aussi vite que le permettait leur blessure . L'aube approchait déjà. La journée s’annonçait particulièrement pénible.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » jeu. sept. 13, 2012 5:57 pm

Chapitre 9 : Complot.

Il faisait nuit depuis déjà une heure quand il avait quitté les ruines du bar. Il avait d'abord tenté de rattraper ce rat de Sarmate, mais il avait fini par le perdre, une fois encore. Il en venait à se demander si la peur ne donnait pas réellement des ailes, car la propension de l'ASCO à lui échapper après chaque échauffourée était tout simplement impressionnante.
Après dix minutes à fouiller les quartiers qu'il pouvait visiter sans risque -c'est à dire les quartiers covenants et forerunners- il finit par abandonner et prit le chemin de son domicile .
Moloc n'aimait pas, mais alors pas du tout Sarmate : ce petit prétentieux parlait beaucoup, mais ne semblait pas assumer ses propres paroles. Tout ce qu'il détestait. Et en plus, il s'était visiblement attiré les faveurs d'un nouveau venu. En soit rien de bien inquiétant, mais il savait par expérience que certains de ces jeunes loups étaient parfois aussi ambitieux que puissant. Parfois trop, même. Il en avait déjà fait les frais.
Il arriva enfin à son logement, une résidence covenant modeste mais confortable. Il n'en demandait pas plus. Ou du moins, il ne le demandait plus.

Une fois à l'intérieur, il commença par boire un verre d'alcool léger, puis mangea un peu. Une fois le repas terminé, il s’apprêta à rejoindre l'étage pour aller se coucher quand il aperçut, sur le pas de la porte d'entrée, une lettre. Il s'approcha de la lettre, la récupéra et se mit à examiner l’enveloppe. Elle n'avait rien de spéciale : blanche, de taille normale, sans signe distinctif apparent, si ce n'est un détail qui lui mit la puce à l'oreille : il se dégageait de cette dernière un parfum léger mais reconnaissable d'Obscurcine, une plante magnifique, dont la beauté n'avait d'égale que sa toxicité, mortelle .
Il su immédiatement qui l'envoyait, mais il devait savoir de quoi il en retournait. Il s'assura que personne ne pouvait l'entendre ni le voir, et ouvra l'enveloppe. Le papier qu'elle contenait n'était marqué que par quelques lignes écrites par une main bien connue .


« Moloc,

Comme tu t'en doutes, si je t'écris, c'est pour un bonne raison. Il semble que tes activités de la soirée aient attiré l'attention de qui tu sait, et ILS voudraient te voir.

Cordialement,
Phoe.

Moloc (exaspéré et las) : « Oh, quelle journée de m*rde... »
Le chemin qui séparait son logis de son point de rendez-vous n'était pas long, mais il lui fallait rester sur ses gardes : personne ne devait savoir ce qui se tramait dans les profondeurs du quartier covenant.
Son objectif était un vieux temple qui n'était plus beaucoup fréquenté, ce qui l'arrangeait d'ailleurs : moins il y aurait de personne au courant de ses allées et venues, mieux se serait. Son camouflage optique ne pourrait pas tout faire.

Une fois dans le temple, il se dirigea vers un petit hôtel délabré, dont dépassait deux ailes semblables à celles d'un démon. Il attrapa celle à sa droite et la tira vers le bas, puis il attendit 4 secondes avant de saisir l'aile de gauche et de la tourner 7 fois dans le sens des aiguilles d'une montre. Puis il attendit encore 3 secondes que le mécanisme s'enclenche.

Il entendit à travers les murs les bruits du mécanisme qui s'enclenchait, puis vit un pan du mur du fond s'ouvrir vers une série d'escalier. Il alluma sa lampe torche, et descendit à travers les ténèbres. Au bout d'une dizaine de marche, il entendit le mur se refermer.

Arriver en bas, il se trouva devant une porte blindée. Il frappa trois fois rapidement, puis une quatrième deux secondes après le troisième coup. Un trou rectangulaire apparut à hauteur de ses yeux, et lui posa une question :


Voix : « Quel est le chant de la vie ? »

Moloc : « Le silence, mon frère. »

La porte s’ouvrit, dévoilant un lieu luxueux mais fonctionnel. Devant Moloc se tenait un autre élite, plus petit et trapu, et portant l'armure emblématique des Minor Domo Sangheili.

Phoe : « T'es à la bourre. Tu vas encore te faire engueuler. »

Moloc (exaspéré) : « Oh, lâche moi la grappe. ILS vont pas me faire un scandale pour si peu. »

Phoe (amusé) : « Va savoir ; ILS ont l'air surexcité. »

Moloc : « Grmbl.... »

Il se dirigea vers le couloir du fond, descendit deux étages, traversa un salon et deux autres couloirs, prit un ascenseur qui descendit au dernier sous sol, soit le neuvième, puis traversa une plate forme sous laquelle n'était visible que le vide et le néant : un avertissement à ceux qui voudraient entrer en ces lieux sans invitation.
Au bout de ce pont se trouvait une porte de couleur argentée, sur laquelle était gravé 4 symboles de forme abstraite et de couleurs différentes : l'un était beige, le second rouge, le troisième violet et le quatrième orange. Il s'approcha de la porte, saisit une poignée métallique semblable à un anneau et accrochée à la porte et frappa quatre fois. Une voix se fit alors entendre :


Voix : « Quelle est la plus grande illusion de la vie , »

Moloc : « L'innocence, mon frère. »

Alors la porte s'ouvrit, laissant passer Moloc que le stress envahissait peu à peu.
La salle dans laquelle il entra était immense, mais presque totalement vide et sombre. Seul quatre sièges, des trônes pour être plus précis, étaient installés, chacun arborant à son sommet un symbole différents de ceux de la porte, mais avec les mêmes couleurs : un P beige, un G rouge, un F violet et un M orange, écrit en gothique représentant la première lettre du nom des cavaliers de l'apocalypse. Une sorte de délire collectif imaginait par les propriétaires des lieux pour éviter qu'on ne connaisse leur vrai nom. Alors que tout le monde était déjà au courant. Les trônes étaient disposés en arc de cercle, ce qui permettait à leurs possesseurs d'entourer leurs invités.

Moloc s'avança au centre du demi cercle :

Moloc : « Mes seigneurs, je répond à votre appel. »

Du trône le plus à gauche, celui avec le symbole beige, émergea une lueur bleu claire, qui finit par prendre l'apparence d'un être encapuchonné. Un hologramme. L'individu représentait portait une veste à capuche qui plongeait son visage dans le noir . Son visage ne pouvait pas être aperçu, néanmoins, Moloc remarqua la présence de deux bosses sous la veste, ainsi que de longue protubérances flasques sortant du gouffre que formait son capuchon, et qui avaient l'apparence de tentacules. L'individu commença à parler:

Pestilence : « Soit le bienvenu, Moloc. Nous avons à te parler. »

Soudain, deux autres silhouettes apparurent : la plus proche de Pestilence, celle installait dans le trône au G rouge, était de petite taille -1m50 à tout casser. L'individu portait lui aussi une veste à capuche sombre qui masquait son visage, mais deux lueurs bleus s'échappaient de ce gouffre . Les mains de la créature avaient un aspect robotique et ne possédaient que trois doigts chacune. Il s'exprima à son tour :

Guerre (sarcastique) : « Il s'en doute bien qu'on doit lui parler, sinon on se serait pas fait ch*er à le faire venir. »

Pestilence (soudain exaspéré) : « Ça fait même pas 10 secondes que t'es là et il faut déjà que tu nous pondes une connerie ? Tu veux battre ton propre record ou quoi ? »

La troisième silhouette termina son apparition : contrairement aux deux autres qui n'étaient clairement pas humain, celui-ci y ressemblait beaucoup, si ce n'est qu'il avait également des bosses sous sa veste, quoique plus arrondies. De long cheveux d'un blanc immaculé débordait de son capuchon. Son siège était celui avec le F violet.

Famine (compatissant) : « Bah laisse le faire, Pestilence. Après tout, ce n'est pas comme si nous n'avions pas l'habitude . »

Pestilence : « C'est bien ce qui m’inquiète, figure toi. On essaye d'entretenir un minimum de sérieux, et il fout systématiquement tout en l'air. C'est ch*ant à la fin ! »

Guerre : «  Ah c'est sûr que si on comptait sur toi.... ces réunions sont d'un ennui. C'est simple : ce serait un poil plus animé, on se croirait à une veillée funèbre. »

Famine : « C'est vrai que pour le peu qu'on se voit, un peu d'animation nous ferait du bien. Je m'ennuie un peu c'est temps-ci. »

Mort : « Cela pourrait bien changer. »
Personne n'avait prêté attention à l'arriver de Mort, le plus craint et le plus ancien des Quatre. Là encore, il arborait la même tenue ridicule, mais on distinguait sans problème la forme des ses mains et des ses jambes : c'était un Sangheili.

Famine : « Tu veux parler de ce nouveau venu ? »

Mort : « Oui . »  Puis s'adressant à Moloc : « Dis moi, n'a tu rien remarqué durant la bagarre qui a eu lieu au bar ? »

Moloc :  « Eh bien mis à part le retour d'Artic Nation, pas grand-chose. Si ce n'est qu'il était accompagné d'un homme-lézard que je ne connais pas. »

Pestilence : « Et tu n'as rien remarqué de spécial concernant ce dernier ? Un phénomène étrange, des aptitudes particulières ? »

Moloc : « Pour être honnête non. Il s'est fait éjecter du bar par un géant en le faisant traverser la fenêtre. »

Guerre (amusé) : « Rhoo ho ho ! J'aurais voulu voir ça. »

Famine : « C'est tout ? »

Moloc : « Oui Seigneur. »

Mort (en soupirant) : « Très bien, tu peux disposer. »

Ils attendirent que Moloc quitte la salle pour continuer.

Guerre : « Alors, déçu ? Je vous l'avait dit pourtant, que ce serait rien de plus qu'un ivrogne parmi tant d'autre. »

Famine : « Non, j'ai senti autre chose, une sorte de puissance cachée en son for intérieur. Je n'en suis pas sûr à cent pour cent, mais ce reptile possède un pouvoir insoupçonné. »

Pestilence : « Pourrait-il nous menacer ? »

Famine : « Je l'ignore, et pour être franc j'en doute. Mais qui sait.... »

Guerre : « C'est vraiment n'importe quoi ! On va pas se faire dessus à chaque fois qu'un nouveau un peu moins stone que les autres débarque, bordel ! »

Mort : « On ne peut pas prendre risque. Il pourrait s'avérer suffisamment puissant pour présenter un problème. »

Guerre (énervé) : « J'vais lui en foutre moi, des problèmes ! Qu'il essaye de me faire ch*er pour voir, je vais lui refaire le portrait, ça va pas traîner ! »

Mort : « NON ! Nous ne devons pas intervenir directement. Cela irait à l'encontre du pacte . »

Pestilence : « Mais nous ne pouvons pas rester inactif. Si jamais il possède véritablement un tel potentiel, il nous faut l'abattre. »

Famine : « Ce serait une perte de temps. Il n'a pas conscience de sa propre puissance. Tenté un assassinat pourrait réveiller son pouvoir via un réflexe de survie. Il aurait alors l'occasion de s'exercer, et en deviendrait plus dangereux encore. Mieux vaut attendre. »

Mort : « Oui. Laissons donc le destin faire son œuvre. Et si il le conduit à nous, alors.... il connaîtra le pouvoir des Quatre ! »
Modifié en dernier par King Leviathan le lun. sept. 24, 2012 9:22 pm, modifié 4 fois.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » lun. sept. 17, 2012 9:06 pm

Chapitre 10 : Ça c'est une gueule de bois!

Dire que Frenchtouch avait passé une mauvaise nuit aurait été un doux euphémisme : après avoir fui le bar aussi vite que le permettait leurs contusions et leur consommation d'alcool, ils avaient erré dans les quartiers humains de la citadelle pendant 2 bonnes heures, avant que Sarmate, pété comme un coin, parvienne à rejoindre son domicile.

Sarmate (bourré) : « Bienv.... Bienvenue chez HIC ! …. chez moi. »

Frenchtouch (lui aussi bourré) : « C'est joliiii BUUUUUURRRRRPPPPP !!! »

En réalité, la demeure de Sarmate ressemblait, de l'extérieur tout du moins, à une ancienne caserne de l'UNSC. L'intérieur, quand à lui, était à peine moins fonctionnel : on aurait dit une cabine d'équipage d'un vaisseau spatial, mais en plus spacieuse. Au mur était accroché diverses armes d'origine humaines, mais de différentes époques, ainsi que des objets plus ordinaires. Le salon se limitait à un vieux canapé en cuir faisant face à un écran plat. Un comptoir de bar séparait cette salle de la cuisine, et d'une isolée que Frenchtouch supposa être les toilettes.
A côté de la porte d'entrée se trouvait deux escaliers, à gauche et à droite du couloir : l'un montant à l'étage, où se trouvait probablement les chambres, et un autre descendant à la cave.


Sarmate : « La chambre d'amHIC.... est en haut ! » Puis surprit : « Tiens ? Y'avait pas autant de marche ce matin. »

Frenchtouch : « Bon ben môa j'vais me cach.... me coche.... enfin, dormir quôaaaa . »

Le réveil du lendemain matin fut aussi pénible que bruyant . Apparemment, le vieux Artic Nation, qui n'avait rien dit après la bagarre de la veille, dormait comme une souche qu'un bûcheron canadien était en train de scier. Un cauchemar pour les oreilles de l'homme-lézard, dont la gueule de bois aurait fait pâlir bien des piliers de comptoir.
Il descendit les escaliers, chancelant, quand son pied heurta quelque chose, ce qui lui fit perdre l'équilibre. Il s'écroula de tout son long sur les marches, dévalant les escaliers jusqu'à atteindre le rez-de chaussée. Encore sur le coup de la douleur -et d'une gueule de bois qui semblait vouloir sa peau- il parvint à se relever et à se retourner, cherchant à identifier la cause de sa chute, ce qui ne lui prit pas longtemps : apparemment, Sarmate n'avait même pas prit la peine de rejoindre sa chambre pour aller se coucher.


Frenchtouch (grognon) : « 'tain, tu peux pas cuver ta bière ailleurs. T'aurais pu nous tuer, j'te signale. »

Sarmate (à demi réveillé, râlant) : « Tues-moi si tu veux, mais fait le en silence. J'ai l'impression que ma tête va exploser. »

Soudain, Artic Nation apparut en haut de l'escalier, visiblement en pleine forme et de très bonne humeur.

Artic nation (heureux) : « Alors les jeunots, bien dormit ? »

Sarmate (complètement réveillé et un poil irrité, se tenant la tête entre les mains) : « En silence, j'ai dit. On peut pas mourir tranquille ? »

Artic Nation (donnant un coup de pied dans Sarmate, qui dévale les escaliers à son tour) : « Regardez moi-ça, si c'est pas malheureux : les jeunes d’aujourd’hui ne tiennent même plus l'alcool. »

Sarmate (toujours en pleine chute) : « OUILLE !! AÏE !! MAIS BORDEL DE.. WAAAAÏÏÏEEEUH !! £/\ç$µ† ARGH !! » Puis arrivé en bas : « MAIS T'ES MALADE ?! TU VEUX MA PEAU OU QUOI ??!! »

Frenchtouch (se bouchant les oreilles, un rictus de douleur et de crispation sur le visage) : « MOINS FORT, M*RDE !! MES OREILLES !!! »

Sarmate (dans la même situation) : « RAAAAHHHH, BAISSE LE RÉGIME !! »

Les deux (en chœur) : « WOUAÏEUH !! »

Artic Nation (mort de rire) : « HA HAHAHAHAHA !! Regardez-moi ces deux grands guerriers ! Allez, suivez moi, je connais un endroit où on vous aidera à dessoûler. »

Ils prirent tout juste le temps de manger ce que leur estomac leur permettait (c'est à dire un bœuf entier pour l'un, un cachet d'aspirine pour les deux autres, puis ils partirent vers le mystérieux endroits décrit par l'ours. Ils traversèrent plusieurs rues du quartier humain, en tâchant de maintenir leur mains sur leurs oreilles.

Artic Nation : « Ça va comme vous voulez ? »

Frenchtouch (à Sarmate, qui se trouve entre lui et l'ours) : « QU'EST-CE QU'IL DIT ? »

Sarmate (à Frenchtouch): « QU'EST CE QUE TU DIS ?? »

Artic Nation (aux deux) : "Je disais : Ça VA COMME VOUS VOULEZ ??? "

Sarmate : « MOINS FORT, ON EST PAS SOURD !! »

Frenchtouch : « MES PAUVRES OREILLES !!

Ils progressèrent ainsi pendant près d'une demi-heure, se frayant un chemin parmi la foule de gens déjà en train de vaquer à leurs occupations, sans se douter que trois étranges silhouettes les suivaient, le plus discrètement possible.
Les trois créatures étaient encapuchonnées, mais on devinait sans problème qu'ils n'étaient pas de la même espèce : deux était bossu, et le plus grand faisait dans les deux mètres alors que l'autre mesurait à peine 1m60. Le plus petit devait faire à peine un mètre grand maximum.


Traqueur 1 (le petit, d'une voix fluette) : « Ce sont eux. Surtout, ne les perdons pas de vue. »

Traqueur 2 (celui qui mesure 1m60, avec un accent germanique prononcé mais semblant sortir d'un poste radio) : « Ils ont pas l'air terribleuh. On y vAeuh ? »

Traqueur 1 : « Non, y'a trop de monde. Ça provoquerait une émeute. Mieux vaut rester discret pour l'instant. »

Traqueur 3 (le grand, avec une voix sifflante) : « SSSSSC'est dommage, parccccce qu'ils ont l'air bien bourrés. Ils ssssseraient vulnérables à une attaque. »

Traqueur 2 : « Tu vois, je te l'avais dit, ya. Alôrs, ôn passe à l'Attaqueuh ? Ce serait dômmage de ne pas en profiter, n'est-ce pAs ? »

Traqueur 1 : « J'ai dit non. N'oubliez pas, l'échec n'est pas permis. Je vous laisse imaginer ce qui arriverait si IL apprenait qu'on échouait. »

Traqueur 2 (frémissant): « Arrêteuh !! Rien que l'idée me fait geler les circuits ! »

Traqueur 3 (effrayé): « Je ne le ssssupporterais pas une nouvelle fois de plusss, ccc'est trop horrible ! »

Traqueur 1 : « Bien, alors continuons. »

Ils suivirent ainsi donc le petit groupe de héros, qui trop occupait à gérer une gueule de bois insupportable, ne se doutait pas du danger qui pesait sur eux.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » jeu. sept. 27, 2012 5:20 pm

Chapitre 11 : Un plan vraiment foireux.

Plus Frenchtouch progressait, moins ses idées étaient claires. Aussi, il lui fallut près d'un quart d'heure pour réaliser qu'il avait atteint le quartier forerunner de la citadelle.
Contrairement au quartier humain, grouillant d'activité, celui-ci semblait bien calme. Le terme « vide », semblait plus approprié, même si l'on pouvait apercevoir une ou deux personnes de temps en temps.
Mais ce qui intriguait le plus l'homme-lézard, c'était l'étrange odeur qu'il avait perçu dans le quartier humain peu après leur départ, et qui n'avait cesser de les suivre depuis. Bien qu'elle était trop faible pour qu'un humain ordinaire la perçoive, son odorat reptilien lui permettait de percevoir ce qui ressemblait à une odeur de pourriture, voir de décomposition.


Frenchtouch : « Vous sentez pas une odeur désagréable ? »

Sarmate (sourire gêné) : « Désolé : silencieux mais mortel. »

Frenchtouch (blasé) : « Non, c'est pire que ça. »

Artic Nation : « Tu sais, plus personne ne prend la peine d'entretenir ses vieilles rues, surtout dans ce quartier-ci. »

Frenchtouch : « Pourquoi ? »

Artic Nation : « Tu vas vite comprendre. »

Sarmate : « Au fait, c'est encore loin ? »

Artic Nation : « Non, encore deux rues à traverser et on y est. »

Et ils progressèrent encore, ignorant que dans leur dos se tramait un plan machiavélique.
Les trois étranges individus qui les suivaient depuis les rues du quartier humain ne cessaient pas leur filature, attendant toujours le bon moment pour agir.
Finalement, ils s’arrêtèrent lorsqu'ils virent le trio entrer dans ce qui ressemblait vaguement à une boutique.
Le premier traqueur, le plus petit des trois, se tourna vers ses deux comparses :


Traqueur 1 : « Bon les gars, on aura pas de meilleure occasion, alors préparé vous à faire une entrée. »

Traqueur 2  (faussement rassuré): « Et si on préparait plutÔt la retraiteuh ? »

Traqueur 1 : « T'es un dégonflé Gipsy. »

Traqueur 3 : « His hishishis ! Oui, un dégonflé. »

Traqueur 1 : « Arrête de rire, Jeff ! Je te rappelle qu'à cause de toi, on a failli se faire repérer trois fois, tellement t'empeste. »

Jeff (air désolé) : « C'est pas ma faute, c'est l'effet secondaire de la métamorphose. »

Gipsy : «  Et ta débilitéeuh ? C'est aussi un effet secôndaireuh ? »

Jeff : « Mais heu.... Clyde, Gipssssy il fait rien que m’embêter ! »

Gipsy (outré) : « C'est même pas vraieuh ! »

Clyde (énervé) : Vous allez la fermer, oui ? Je vous rappelle qu'on a une mission. »

Les deux autres : « Ouais, ouias.... »

Clyde : « Bien, alors voilà le plan : dès qu'ils baissent leur garde, on rentre dans le tas, c'est compris ? »

Gipsy : « Tu parles d'un plan, même un poulet aurait pu le concevoireuh « !

Jeff : « Je ne crois pas qu'un poulet éprouve le besoin de concevoir un plan. »

Gipsy (exaspéré et surprit) : « C'est une imageuh, espèceuh d'imbécileuh ! »

Jeff : « Crétin ! »

Gipsy : « Déchet ! »

Clyde : « VOS GUEULES !! »

Et ils s’engueulèrent ainsi pendant plusieurs minutes, sans s'apercevoir qu'une silhouette semblait les observer du toi depuis un court laps de temps.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » jeu. oct. 04, 2012 5:07 pm

Chapitre 12 : Une rencontre étonnante.

La boutique dans laquelle était entré le trio fort alcoolisé ressemblait fortement à un apothicaire. D'ailleurs, il était plus que probable qu'il ne s'agisse que de ça.
Au mur était accroché divers objet divers objet d'apparence aussi étrange que saugrenue. Plusieurs têtes d'animaux (quand il ne s'agissait pas d'animaux entier) empaillées lançaient ça et là un regard un regard à la fois interrogateur et scrutateur sur les visiteurs. Couplé à une forte odeur de renfermé, de plante en tout genre et d'autre que même Frenchtouch peinait à reconnaître, le tout achevait de créer une ambiance de hutte chamanique, et seul les murs, bel et bien forerunner quant à eux, rappelait aux visiteurs où ils se trouvaient.
Du moins, quand il y avait des visiteurs.
Il n'y avait en effet, mis à part les deux piliers de comptoir et leur guide plantigrade, absolument personne. L'homme-lézard en vint même à se demander si il y avait jamais eu quelqu'un ici, en dehors du gérant, qui n'était d'ailleurs pas là.

Sarmate : « Artic, t'es sûr que c'est ici ? »

Artic nation : « J'arpentais les ruelles de la citadelle avant même que tu commences à siffler ta première bière, c'est quand-même pas toi qui va m'indiquer le chemin. En plus on repère cette boutique à 30 mètres rien qu'à l'odeur, alors.... »

Frenchtouch : « Oui, ça je l'avais remarqué..... »

Sarmate (scrute la salle du regard) : « Et il est où, le gérant ? »

Artic Nation : Il ne devrait pas être loin. Il ne quitte que rarement son magasin, sauf cas exceptionnel. Ah bah tiens, le voilà.

Sortant d'une salle située derrière un rideau, un élite finit par entrer. Vêtu d'une armure dorée, il semblait âgé, mais encore en forme. La poignée d'une épée à énergie pendait sur sa cuisse droite, et un fusil à plasma faisait de même sur sa cuisse gauche. Le vieil élite fumait également ce qui ressemblait fortement à une pipe, chose surprenante pour ce genre de créature. Son œil droit, vert brûlait d'une énergie certes cachée, mais impressionnante, alors que son œil gauche lui, d'un blanc pâle et laiteux, était complètement dénuée de vie.

Vieil élite : « Tiens, Artic, cela faisait longtemps. »

Artic Nation : « On peut dire ça, mon cher Kaïser. »

A l'entente de ce nom, Sarmate et Frenchtouch se retournèrent de concert, sous le coup de la surprise. Les yeux de Sarmate étaient tellement écarquillés qu'on était en droit de croire qu'ils essayaient de percer un trou dans la visière de son casque dans le but de s'échapper. Tant qu'àFrenchtouch, sa bouche était tellement béante qu'on aurait pu y glisser un ballon de basket sans le moindre mal.
A condition de prendre garde à ses dents.


Sarmate (toujours sous le coup de la surprise et émerveillé) : « Wouaahh !! Vous êtes vraiment Kaïser le Jeune, le vrai ? »

Kaïser : « Non, je suis une mite en pull-over qui se déguise en Kaïser pour faire chier les demeurés qui entrent dans cette boutique. »

Frenchtouch et Sarmate (de concert) : « Oooooohhh, zut......

Kaïser : « MAIS NON ABRUTIS !! BIEN SÛR QUE JE SUIS LE VRAI !!!! »

Frenchtouch : « Faudrait savoir... »

Kaïser (énervé) : « MAIS C'EST PAS POSSIBLE !! PLUS LE TEMPS PASSE ET PLUS LES GENS SONT CONS !!!! »

Artic Nation (pété de rire) : « WOUAHAHAHAHAHAHA !! »

Kaïser : « ET TOI ARRÊTE DE RIRE !! EST-CE QUE T'ES CONDAMNE A M'ENVOYER TOUS LES BLAIREAUX QUE TU CROISES ?!! Oh, et puis m*erde ! Je vois même pas pourquoi je m'énerve, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. Bon, qu'est-ce que vous voulez ? »

Artic Nation (a arrêté de rire) : «  Sacré Kaïser, t'as pas changé. Enfin bref. On vient pour soigner les gueules de bois de ces deux-là. » Puis, à voie basse « Et accessoirement, pour faire un test de tu sais quoi. »

Kaïser (ferme l’œil gauche et fixe Artic d'un air sceptique avec le droit) : « Hum...Tu es sûr ? Ils n'ont pas l'air bien impressionnant. »

Artic Nation : « Tu sais mieux que personne que ça n'a rien à voir l'apparence. »

Kaïser : « Mouais... »

Frenchtouch : « De quoi vous parlez ? »

Artic Nation : « T’inquiètes, c'est rien de dangereux. »

Kaïser : « Pour nous deux en tout cas. »

Sarmate (blasé) : « C'est vachement rassurant.... »

Kaïser : « Je sais. Mais si tu veux vivre vieux, commence par t'éloigner de cette baie vitrée. »

Sarmate (s'écartant par réflexe) : « Pourquoi ? »

Soudain, la longue vitre explose, laissant passer trois silhouettes au travers. Les trois intrus effectuent un vol plané avant de s'écraser.

Gipsy (hurlant de peur avec plein de reproche dans la voie) : « JE LE SAVAIS QUE ÇA ALLAIT ÊTRE LA MERDEUH !!!! »

Jeff (paniqué) : « JE VEUX PAS MOURIR. »

Ils s'écrasèrent au sol, dans des positions lamentables, puis Kaïser s'adressa à Sarmate.

Kaïser : « Voilà pourquoi !! »
Modifié en dernier par King Leviathan le ven. oct. 12, 2012 8:16 pm, modifié 1 fois.
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » ven. oct. 12, 2012 8:15 pm

Chapitre 13 : Un combat inégal.

Quelques minutes avant « l'attaque » …

Jeff : « Bon, vous avez bien compris le plan ? »

Clyde : « Oui oui ! On est pas complètement idiot ! »

Gipsy (moqueur) : « Vraiment ? Tu fais de nous le précisereuh, j'avais un douteuh te concernant ! »

Clyde (agacé) : «  Argh ! Puissssse les Grands Anciens te faire croupir dans l'Abysse pour l'éternité. »

Gipsy : « Mais oui, mais oui ! On leur diraeuh ! »

Jeff : « Mais vous allez vous taire, bordel ?! Vous voulez nous faire repérer ou quoi ? »

Inconnu : « C'est déjà fait. Et depuis longtemps. »

Prit par surprise, ils se retournèrent de concert, armes à la main, prêts à en découdre avec leur mystérieux interlocuteur.
Celui-ci était un humain. Mais il ne portait pas l'uniforme des soldats de l'UNSC ou d'autres groupes du même bord. Il s'agissait d'une sorte de robe noire aussi sombre qu'une nuit d'encre. Ses cheveux, long et orientés vers l'arrière du crâne, étaient de la même couleur. Son visage était à moitié dissimulé sous un masque de bandages blancs, cachant sa bouche et son nez. Seul les yeux de l'intrus étaient visibles, billes noires sur fond blanc, exprimant un mélange de curiosité, de détermination, mais aussi de ce qui pouvait passer pour une sorte de lassitude. L'homme, qui semblait d'ailleurs bien jeune malgré le peu que laissait voir son masque, portait aux pieds une sorte de paire de chausse semblable à celles utilisaient par les samouraïs au quotidien.
Mais ce qui attira le plus l'attention des trois mercenaires, c'était l'arme du guerrier : un long katana totalement noire, plus encore que sa robe, d'une finesse impressionnante. La garde de l'arme évoquait une croix gammée inversée, dont la base n'était pas un carré, mais plutôt un rectangle. Visiblement, l'étrange individu avait l'intention de s'en servir.


Clyde (à l'inconnu) : « D'où tu ssssors, toi ? »

Inconnu : « Cela ne te regarde pas. »

Gipsy : « Qui que tu sois, tu ferais mieux de repartir d'où tu vienseuh ! »

Inconnu : « Je n'aime pas les menaces, et votre comportement ne me plaît pas du tout. Mais je n'aime pas avoir recours à la violence ; aussi vais-je vous laisser une chance de partir. »

Jeff : « Tu espères vraiment que tu nous fait peur ? Nous avons une mission à accomplir, et nous ne reculerons pas. »

Sur ses paroles, l'angelot tire de son fourreau une épée courte, au pommeau représentant une colombe dorée. La garde en arc-de cercle était elle aussi dorée, alors que la lame était de couleur argentée. Il l'empoigna de la main gauche, prêt à en découdre.
Suivant l'exemple de leur chef, Clyde et Gipsy prirent eux aussi leurs armes à la main. Clyde maniait une paire de longue dague semblant avoir étaient toutes deux faites avec les crocs d'une créatures tout sauf sympathique. Elles exsudaient une sorte de substance de verdâtre qui était en réalité un poison particulièrement venimeux.
Gipsy avait tiré de son dos ce qui ressemblait à un fusil d'assaut. L'arme n'avait pas de crosse, et la poignée et la gâchette étaient placées non pas sur le dessous de l'arme, mais plutôt à l'arrière .

Inconnu (soupirant) : « Bon, très bien. Je ne voulais pas en arriver là, mais vous ne me laissez pas le choix. »

A peine le sinistre individu eut-il fini sa phrase qu'il se jeta sur le trio, point de l'épée en avant. Il avait déjà choisi sa première cible, mais préférait ne pas se fermer des portes.
Jeff, qui avait rapidement compris qu'il était visé, décolla brusquement, évitant de justesse un coup d'estoc qui, il n'en doutait pas, l'aurait tué sans le moindre mal.
Clyde tenta de profiter de l'échec de l'agresseur pour planter sa dague de la main gauche droit dans le flanc de l'agresseur, mais à sa grande surprise, celui-ci effectua un bond d'une vitesse surnaturelle en hauteur, cherchant à rejoindre Jeff, qui ne s'attendait pas à ce qu'un simple humain puisse atteindre une telle hauteur sans artifice. Ils en vinrent à échanger un premier coup, puis un second et ainsi de suite, l'angelot réalisant avec horreur que l'humain ne retombait pas. Il semblait se déplacer dans les airs avec autant de facilité que lui, peut-être plus même. De plus l'humain frappait avec une célérité et une force impressionnante, ce qui acheva de terrifier l'être céleste.
Soudainement, l'humain se retourna vivement, plaçant sa lame en position défensive. Il intercepta une rafale de traits énergétique bleus, tirés en rafale depuis le sol. Gipsy était enfin entré dans la danse, mais cela ne suffit pas à déconcerter sa cible, qui se débarrassait des rayons laser sans le moindre mal.
Profitant de l'ouverture, Jeff lança un coup de taille particulièrement violent en direction du dos de son adversaire. Un individu normal ne pourrait pas parer un coup pareil.
Décidément, l'humain n'était pas normal.
Il s'était à nouveau retourné en direction de Jeff, lui assénant un violent coup de coude au passage, pliant en deux son adversaire. Puis profitant de l'état de choc de l'angelot, il enchaîna sur une roulade qui projeta le pauvre combattant ailé droit sur le sol. Puis il se lança à sa suite, esquivant sans mal les tirs de Gipsy, qui semblait dépassé par la célérité de l'inconnu, et ce malgré son viseur intégré.
Mais avant d'être touché par l'attaque, Jeff parvint à effectuer un tonneau salvateur, laissant l'adversaire frappé le toit du bâtiment avec une force inouïe. Si ce dernier n'avait pas était d’origine Forerunner, il n'aurait probablement pas supporter l'impact.
Profitant de l'ouverture, Clyde passa à sont tour à l'attaque. Il enchaîna les coups à une vitesse impressionnante, sans pour autant parvenir à briser la défense de son adversaire, qui semblait presque s'amuser.
Puis Jeff, qui avait profiter de se court répit pour reprendre son souffle, se lança de nouveau à l'assaut, rejoignant Clyde. Le rythme imposé à l'humain avait drastiquement augmenté, mais celui-ci ne flancha pas, bien au contraire, semblant lui-même provoqué cette augmentation d'échange de coup.
Au bout d'un certain temps, Jeff et Clyde en vinrent à commettre des erreurs, offrant chaque fois une opportunité à leur adversaire de leur donner un coup de pied, de poing ou une baffe, accroissant d'avantage leur frustration et leurs maladresses.
Puis Gipsy se mit à tirer des rafales de laser, d'abord courtes, puis de plus en plus longues, perdant en précision mais gagnant en intensité. Malgré tout, l'étrange samouraï continuait à esquiver ces derniers, tout en parant les attaques des deux sabreurs.
Puis Jeff et Clyde eurent soudain une idée : sans même avoir besoin de communiquer à voix haute, se transmettant l'ordre d'un simple coup d’œil, ils commencèrent à enchaîner une série de coup bien précis. Gipsy, qui avait reconnu la feinte, fit pivoter un petit bouton sur le côté droit de son arme, puis il appuya sur la gâchette et la maintint enfoncé. Aucun laser n'en sortit, mais une lueur bleue apparue, d'abord faible, fantomatique même, puis de plus en plus intense, devenant plus puissante que les systèmes d'éclairage des rues de la citadelle. Il s'approcha alors des épéistes, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Puis, alors qu'il s’apprêtait à franchir les 3 derniers mètres à toutes vitesses, Clyde et Jeff positionnèrent leurs lames de sorte de bloquer complètement celle de leur adversaire. Celui-ci, malgré sa force, ne parvint pas à débloquer son arme.


Jeff : « GIPSY ! MAINTENANT !! »

Clyde : « GROUILLE !!! VITE !!! »

Gipsy : « CREVEUH ENFOIREEUH !! »

Réalisant ce qui allait arriver, le sabreur ne bougea cependant pas. Il semblait serein, mais concentré. Puis, alors que Gipsy s’apprêtait à décharger son énergie sur l'humain, l'épée de ce dernier dégagea une étrange impulsion d'énergie noire, propulsant Jeff et Clyde à plusieurs mètres. Puis il se retourna, donna un coup du plat de son épée dans le fusil de Gipsy, déviant la décharge de son objectif. Puis il donna un coup de pied phénoménal dans l'abdomen du robot, le projetant en arrière. Mais avant que celui-ci n'ait été bien loin, le guerrier le saisit par la jambe, et le balança vers ses comparses, qu'il heurta de plein fouet . Les trois mercenaires passèrent par dessus bord, s'écrasant au sol de manière aussi brutal que bruyante.

Jeff (pantelant et râlant) : «  (tousse) Oh p*tain..... Mais qui c'est de mec ? »

Il n'eut pas le temps d'y réfléchir que déjà, l'étrange sabreur descendit lui aussi du toit, avec plus de délicatesse tout de même.
Les trois mercenaires se levèrent aussi vite qu'ils le purent. Mais ils n'eurent pas le temps de faire autre chose que déjà, ils furent projetés en arrière par un coup qu'ils n'avaient même pas vu.
Ils brisèrent la vitre du magasin où se trouvait leurs cibles, impuissant.


Gipsy (hurlant de peur avec plein de reproche dans la voie) : « JE LE SAVAIS QUE ÇA ALLAIT ÊTRE LA MERDEUH !!!! »

Jeff (paniqué) : « JE VEUX PAS MOURIR. »

Ils s’écrasèrent au sol, dans des positions lamentables, puis Kaïser s'adressa à Sarmate.

Kaïser : « Voilà pourquoi !! »
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King Leviathan
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Re: Halo Battle Universe: An ancient evil.

Messagepar King Leviathan » jeu. oct. 18, 2012 5:33 pm

Chapitre 14 : Un complot partiellement découvert.

Avant même qu'ils aient pu se relever de leur entrée fracassante, les trois intrus furent rejoints par leur bourreau, visiblement assez content de son coup. Frenchtouch avez sortit ses deux masses, par pur réflexe, alors même qu'il savait qu'il ne pourrait peut-être pas participer à un combat même classique dans son état . Il se jura intérieurement qu'on ne le reprendrait plus à picoler à ce point, même si une petite voix dans sa tête lui chantait déjà qu'il ne tiendrait pas une semaine.

Kaïser ne semblait absolument pas perturbé le moins du monde, même si une légère pointe d'irritation se dessina sur son visage. Il continua malgré tout à fumer sa pipe et à fermer les yeux.
Puis il s'adressa à l'inconnu.


Kaïser : «  Quand je t'ai dit d’arrêter ses trois guignols par tous les moyens, j'osais tout de même espérais que tu ferais preuve d'un peu plus de finesse. »

Inconnu (d'un ton aimable mais narquois) : « Pardonnez-moi maître. Je n'avais pas envisagé que vous souhaiteriez tenir cette échoppe en bon état. Cela ne se reproduira plus. »

Kaïser (blasé) : « Ben voyons …. »

Sarmate : « Vous vous connaissez ? »

Kaïser : « Hélas oui. C'est mon apprenti. »

Artic Nation (surprit) : « Tiens ? Tu prends des apprentis maintenant ? C'est bien la première fois. »

Kaïser (observant son disciple d'un air réprobateur) : « Et c'est sûrement la dernière. Vu ce qu'il me coûte. »

Inconnu  (Narquois): « Allons Maître, nous savons tous les deux que vous n'êtes qu'un vieil hypocrite grincheux et radin. »

Kaïser (outré) : « Insolent ! Je devrais te foutre dehors pour ça ! »

Inconnu : « Soit ! Vous préférez que je passe par la porte ou la fenêtre ? »

Artic Nation (d'abord surprit puis plié de rire) : « WOUAHAHAHAHAHAHAïe !! Il a du répondant le petit. »

Kaïser (énervé) : « CE N'EST ABSOLUMENT PAS DRÔLE !! »

Frenchtouch : « Vous ne nous avez toujours pas présenté. »

Kaïser : « Grmbl.... bon, voici mon apprenti, Kyrra. Kyrra, voici Artic Nation, Sarmate et Frenchtouch 03. »

Kyrra (ravi) : « Bienvenu ! »

Frenchtouch : « Heu ouais, salut. »

Kyrra : « Vous avez un nom pourri. »

Frenchtouch (énervé) : « NON MAIS DE QUOI J'ME MÊLE ??!! »

Gipsy : « Diteuhs, et si vous vous occupiez un peu de nouseuh ? »

Les 5 compatriotes se retournèrent de concert vers le robot débile, apercevant ses deux compéres coincés dans une position de fuyard prit sur le fait. Dès lors, Frenchtouch, Sarmate et Artic Nation se jetèrent dessus pour les empêcher de s'enfuir, avant de les attacher avec la corde d'un vieux rideaux moyenâgeux aussi ancien que laid.

Sarmate : « Je me demande qui c'est, ces trois là. »

Kyrra : « Tu n'as qu'à leur poser la question. »

Sarmate : « Qui êtes vous ? »

Jeff : « Nous ne dirons rien. »

Clyde : « Nous préférons mourir ! »

Gipsy : « Non mais oh, parlez pour vous.... »

Jeff : « Silence Gipsy. Il est de notre devoir de ne rien dire. Soit fort. »

Kyrra : « Qui êtes vous ? »

Jeff (paniqué) : « Nous sommes des mercenaires ! Notre commanditaire est un homme appelé le Prêcheur. Il ne nous a pas dit pourquoi il voulait vous tuer, mais il nous a généreusement payé ! Nous frappez plus SVP !!»

Gipsy (un peu blasé) : « Soyez fort, qu'il disait.... »

Clyde (pareil) : « Je crois que ccccc'est un fail..... »

Kaïser : « Ah, le Prêcheur.... Je vois. »

Sarmate : « Je n'ai jamais entendu parler de lui. Qui est-ce ? »

Kaïser : « C'est un lieutenant des Quatre. Comme quoi, ils seront toujours à la base de nos ennuis. »

Frenchtouch : « Encore ce nom, les 4. Mais de qui s'agit-il exactement ? »

Kaïser : « Tu ne leur a pas raconté, Artic ? »

Artic Nation : « Non, je ne pensais pas que c'était urgent. De plus, tu connais mieux cette histoire que moi. »

Kaïser : « Bon, très bien. Je vous conseille de vous asseoir. »

Sarmate : « Parce que c'est une longue histoire. »

Kaïser : « Non, c'est juste que ça me gonfle de vous voir debout à rien glander. »

Sarmate : « Ah.... bon. »

Kaïser : « Bien, par où commencer. Premièrement, avez-vous remarquer que la citadelle est divisée en trois partie distincte ? »

Frenchtouch : « Oui, ça m'a surprit d'ailleurs. »

Kaïser : « Il faut savoir qu'il n'y a encore pas si longtemps, cette distinction n'était que purement esthétique. A cette époque, humains et covenants – ainsi que leurs alliés respectif – s'entendaient plutôt bien. Le quartier forerunner était alors beaucoup plus fréquenté qu'aujourd'hui, car il a toujours était une zone tampon, où chacun pouvait venir sans crainte, sous la protection des fondateurs.
Longtemps, tout se passa bien. Il y eut bien quelques frictions, mais il ne s'agissait que d'accident isolés, et sans conséquence, du moins la plupart du temps. 
Puis il y eu la grande guerre contre le Zitiweb. Un vrai carnage, mais vous connaissez sûrement cette partie de l'histoire, aussi je ne vais pas revenir sur ce qui reste un des pires moments de ma vie. »

Il laissa s'écouler quelques secondes, puis il reprit.

Kaïser : «  Malgré le fait que nous l'ayons emporter, la victoire était amère : la citadelle était dans un état pitoyable. Beaucoup de nos proches y ont perdu la vie, d'autre ne s'en sont jamais totalement remis. Beaucoup avaient de plus choisi le camp du tyran, ce qui n'arrangeait rien.
Durant les années qui ont suivies, ce fut le chaos, l'anarchie : la plupart des fondateurs et des héros étaient soit morts, soit partis . Il ne restait qu'une poignée d'individu pour maintenir un semblant d'ordre, mais eux-mêmes commencés à perdre la fois.
Puis les choses atteignirent un point telle que certain commencèrent à penser qu'il fallait reprendre les choses en main, quitte à devoir provoquer les gardiens.
La plupart d'entre eux n'avaient pas les moyens de leurs ambitions et furent soit bannis, soit ramené à la raison.
Cependant, il y a 4 ans, deux individus décidèrent d'unir leur force pour réunifier HB et ramener ses membres dans le droit chemin. Seulement pour eux, le seul moyen de le faire d'après eux était d'imposer la domination d'une faction sur les autres. Comme ils étaient tout les deux plus proches des idéaux des covenants, ils décidérent de créer leur propre faction dans ce camp. »

Frenchtouch : « Et qui était ces hommes ? »

Kaïser : « Ils étaient connu, et le sont d'ailleurs toujours, sous les noms de ... »

Il fut interrompu par un cri, venant de l'angelot prisonnier.

Jeff : « NON !!! Personne ne doit prononcer leurs noms, ça porte malheur. »

Kaïser : « Pf ! Ineptie ! Je n'ai jamais eu de problème avec ça. »

Jeff : « Je t'aurais prévenu. »

Kaïser : « Mais oui, mais oui.... on lui dira.
Pour en revenir à de que je disais, les deux individus étaient Motfcu le Grand Ancien, aussi appelé le Rusé ou le Clairvoyant- à l'époque tout du moins – et l'ange VesperHubris dit le Sage ou le Patient.
Au début, ils n'eurent pas de problème, mais ils avaient oublié un détail : les covenants sont des gens violents et orgueilleux. Ils ne respectent que la force. Certes Motfcu et VesperHubris était déjà puissant à l'époque, mais ils n'étaient pas homme de violence, l'un parce qu'il détestait se salir les main, l'autre parce qu'il avait horreur de cela. Ils leur fallaient donc un allié qui soit capable de s'imposer par la force, et qui inspirerait le respect à ses guerriers.
Ils cherchèrent durant deux ans, en vain. Les rares individus qui convenaient ne partageaient pas leur point de vue. Hors, il refusaient de sélectionner un homme qui ne leur convenaient pas.
Entre-temps, une rumeur circulait dans la citadelle : on raconté que plusieurs nations étaient en proies à la terreur, voir à la destruction. On racontait qu'un puissant guerrier y semait le chaos, la mort et la destruction, sans qu'on sache réellement pourquoi.
On raconte néanmoins qu'il finit par être vaincu au mont Odvarn, submergé par une immense armée. Il aurait tué des centaines d'hommes avant d'être submergé par le nombre, puis enfermé dans les tréfonds d'une prison de très haute sécurité, spécialement conçu pour lui, en attendant le jour de son châtiment.
Se doutant qu'ils avaient peut-être trouvé là l'homme qu'ils recherchaient depuis si longtemps, Motfcu et VesperHubris décidèrent d'organiser l'évasion du guerrier. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu : bien que les hommes qui furent envoyés le délivré parvinrent à le sortir de prison, ils n'eurent pour seul remerciement qu'une mort rapide. Ce type était déjà une vrai machine à tuer, au sens propre comme au sens figuré. »

Frenchtouch (intrigué) : « Au sens propre ? Comment ça, au sens propre ? »

Kaïser : « C'est un robot, rien d'étonnant à ce que cette expression lui aille à ravir.
Toujours est-il que Motfcu et VesperHubris, convaincu qu'il fallait que ce type les rejoignent. Aussi ils le pourchassèrent eux-mêmes, et finirent par lui mettre la main dessus. Individuellement, le robot était aussi puissant que chacun d'entre eux, mais à deux contre un, il n'avait aucune chance.
Vaincu, il finit par se soumettre, et accepta leur proposition. Qu'avait-il à perdre ? De plus, Vesper lui avait promit qu'en échange de son aide, il l'aiderait à tempérer ses crises de rage et de folie meurtrière. »

Frenchtouch : « Et qui était ce robot ? »

Kaïser : « Un droïde du nom de King Leviathan, alias l'Enflammé, ou le Fort. 
Pendant un temps, tout ce passa comme il le désirait. Mais il vint un temps où les choses vinrent à s'accélérer, et ils ne parvinrent plus à suivre, car ils avaient un gros défaut : aucun des trois ne parvint à s'imposer comme chef, aussi ils peinèrent de plus en plus à prendre des décisions.
Puis un jour, ils reçurent la visite d'un étrange visiteur, un sangheili qui était arrivé à la citadelle à peu près à la même période que VesperHubris. C'était lui aussi un puissant guerrier, mais aussi un fin stratége, chose qui manquait à King Leviathan à l'époque. Il leur fit une proposition : puisqu'il partageait le même but, pourquoi ne pas s'associer ? Et c'est ce qu'ils firent. Mais il y eu un problème : qui serait le chef ?
On ne sait comment, mais ils en vinrent à penser qu'il serait plus utile de dominer sur un pied d'égalité. Ainsi naquirent les Quatre, seigneurs de l'Alliance Covenant.
Et avant que vous ne me posiez la question, sachez que le sangheili avait pour nom TazVadu, dit l'Ambitieux.

Aujourd'hui, ils sont plus puissants qu'ils ne l'ont jamais été, mais on ne parler plus d'eux que sous des pseudonymes : Motfcu le Sombre, Père de la Pestilence, Géniteur du Fléau ; King Leviathan l'Enflammé, Seigneur de la Guerre, Prince de la Destruction ; VesperHubris l’Éclairé, Porteur de la Famine, Créateur du Cauchemar ; et enfin TazVadu l'Intemporel, Maître de la Mort, Faucheur d'Âme. »

Sarmate : « ….. Eh ben …... ça promet, comme programme. »
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