Un contrat parmi d'autres

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spartan-031
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Un contrat parmi d'autres

Messagepar spartan-031 » lun. nov. 30, 2009 11:10 pm

Petit texte écrit sur le tas. Il doit pas y avoir de fautes j'espère, si c'est le cas faites moi signe je corrigerais ;)


Un Contrat Parmi D'autres

Planqué au troisième étage d'un immeuble tombant en ruine, j'attendais ma cible. Une sorte de diplomate ou un haut dignitaire, quelque chose dans ces eaux là. A vrai dire lorsque l'on m'a appelé pour ce contrat, j'ai plus regardé le montant de la paye pour ce job que la personne concernée. De toute façon je ne connaissais pas la personne, ça tête ne me disais rien, je n'avais aucunement l'envie de faire sa connaissance, donc en soit mon action future n'avait rien d'aggravant pour moi. A moins bien sûr que je vienne à me faire prendre. Ces mecs là étaient plutôt réputés pour leurs "méthodes" de détention.
Enfin bref, ne nous éloignons pas du sujet. J'étais donc dans cette pièce sombre et lugubre, perdue au milieu de nul part, mon L42 Enfield posé sur le rebord d'une fenêtre en bois, rongée par les termites, mon œil sur la lunette. Il rodait une odeur de bois pourri dans la pièce, les meubles étant littéralement en état de décomposition avancé, et servant de repas au différents rongeurs rodant dans l'immeuble. J'attendais depuis maintenant deux longues heures, et le cadavre du garde posé dans la salle adjacente commençait à dégagé une odeur assez nauséabonde. Ma cible était ici pour voir les dégâts des derniers bombardements. Il n'allait pas être déçue du voyage, le type. Le centre de la ville avait subi le plus lourds des dégâts et ressemblait sérieusement à un champ maintenant, quelques bâtiments trônant ici et là. La périphérie quant à elle avait subie moins de dégâts, mais ce serait être naïf que de dire qu'elle allait bien. L'immeuble dans lequel je me trouvais en témoignait.
Près de trois longues et interminables heures plus tard, le gars était presque là. Je voyais déjà au loin les véhicules s'approcher, à quelques kilomètres. La cible se trouvait dans la troisième voiture. Il discutait avec son voisin, souriant, rigolant même. Il est vraiment désolant de voir à quel point le sort du peuple indiffère les politiques. Enfin, je n'étais pas là pour juger. Quoi que, en un certain sens je me faisait le juge de ces gens innocents morts à cause d'une guerre qu'il n'avait pas mandée. Maigre consolation, que je trouvait pour justifier mon acte à venir, en dehors bien sûr de la coquette somme qui m'attendait au bout.
Mais il faut dire qu'on ne fait pas mon métier par amour de la nature humaine. A vrai dire les gens m'étaient totalement indifférents, seul contait que ma famille puisse vivre, et pour cela quoi de mieux que de toucher une paye croustillante pour avoir mis une balle dans le crâne d'une ordure ? Voilà pourquoi cet homme qui s'approchait allait finir comme ces prédécesseurs, avec un trou au beau milieu de la tête, n'ayant même pas eu le temps de voir la mort s'approcher.
Il devait rester à peine cinq minutes avant le moment fatidique. Le convoie approchait à vitesse réduite, au cas où une bourde arrivait. Je commençais à respirer de plus en plus vite, afin d'emmagasiner le plus d'air possible dans mes poumons. Le stress qui s'immisçait en développait mes réflexes, et mon temps de réflexion. 3 minutes .... Je pouvais maintenant distinguer les plaques d'immatriculations, gouvernementales bien évidemment. 30 secondes ..... A présent, les visages des passagers des différentes voitures étaient clairs et visibles sans ma lunettes grossissante.
La première voiture se trouvait à environ une centaine de mètres de moi, mon viseur vint se placer entre les deux yeux de ma cible, juste au dessus du nez. 3 ....2 ....1 Le coup a retentit dans le silence de la ville à moitié morte. La balle, traversant la distance me séparant de la troisième voiture en une fraction de seconde, vint se loger dans le crâne du type et ressortie par derrière, laissant un trou de la largeur de mon pouce fumant de chaleur, comme si l'âme de la cible s'échappait.
Tout est ensuite allez très vite, le convoie a accéléré, j'ai vite remballé mon fusil dans sa mallette, j'ai dévalé les trois étages, mon pistolet à la main, arrivé au rez de chaussé j'ai pris la porte de derrière, jetant des coup d'œil discrets afin de ne pas être repéré. A deux pâtés de maison m'attendait une voiture, et me voici libre de nouveau, deux cent milles en poche, et quelques mois de tranquillité avec les seuls êtres non détestables de ce caillou qui nous sert de planète : ma famille.
Il bizarre de voir comment le malheur des uns peut faire le bonheur des autres, de voir qu'il suffit de vouloir pour pouvoir. C'est seulement dans cette optique que l'homme avance, la vie est semée d'embuche et ne tient qu'à un fil, à la volonté des autres. L'adversité permet de mettre l'homme à l'épreuve, les faibles partent et les autres restent. La seule façon de triompher de l'adversité est de mettre son passé de côté, de ne pas penser au futur et de vivre dans le présent. Ainsi seulement on n'atteint ses objectifs, ou ses cibles.
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Re: Un contrat parmi d'autres

Messagepar lanix » mar. déc. 01, 2009 12:38 am

beau RP, j'espere que tu continuira comme ça, bon courage et bravo ^^
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spartan-031
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Re: Un contrat parmi d'autres

Messagepar spartan-031 » mar. déc. 01, 2009 9:11 am

Merci Lanix :D
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