Le général blanc

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Le général blanc

Messagepar spartan-031 » mer. août 12, 2009 7:41 pm

Je préviens tout de suite que ce qui va suivre n'as aucun rapport avec Halo. Cela se passe dans l'univers de Drenaï, créé par David Gemmel, grand écrivain d'héroic-fantaisy.

Prologue

L'homme au manteau de blanc se battait comme un dément. Il tranchait et taillait tout sur son passage. Il se fraya très vite un passage dans les rangs ennemis à l'aide de ses deux haches à double lame qu'il maniait avec un talent inégalé à sa connaissance, que ce soit chez les Lentrians ou chez les Vagrians. Ses deux haches étaient comme deux personnes à part entière, et elles se mouvaient d'une seule âme vers leurs cibles.
Alors qu'il s'enfonçait de plus en plus dans les rangs ennemis avec un petit groupe d'homme, il ressenti une douleur le piquer dans l'épaule gauche. Il fit volte face et eu tout juste le temps de se baisser pour éviter un coup d'épée ennemie. D'un revers du bras il trancha la jambe de son adversaire et lui enfonça sa deuxième hache dans le ventre. Il sortit sa hache du ventre du cadavre et continua à se battre, à esquiver et à trancher tous ceux qui avaient le malheur de se trouver devant lui.
Après deux heures de combats acharnés, les trompettes Vagrianes sonnèrent la retraite et les deux armées se séparèrent. Les Lentrians avaient réussis ce que les probabilités excluaient totalement : Ils avaient vaincus l'armée Vagriane pourtant trois fois supérieur en nombre et cela en seulement dix jours. Au début ils avaient eu du mal, les neufs jours de combats avaient été désastreux, les Lentrians mourraient par centaines à chaque assaut. Et puis le général Losas- le général blanc comme l'appelaient les troupes- avait changé de stratégie. Il avait envoyé le roi et la moitié des troupes restantes dans la forêt avoisinante et avait gardé le reste sous son commandement. Au début du combat les Vagrians pensaient avoir gagné, avoir éliminé toutes les forces Lentrianes, mais un cor sonna et le roi sortit ses troupes de la forêt. Ce fut le début de la débâcle Vagriane. Au début les troupes restèrent soudées mais plus le temps filait et plus les soldats oubliaient l'esprit d'entraide et se battaient pour eux, ce qui fut leur plus grosse erreur et ce qui leur amena la défaite. Les troupes Lentrianes étaient restées soudées et avaient littéralement massacrer l'armée des envahisseurs. De retour dans la tente de commandement, Losas s'assit à l'envers sur sa chaise, le chirurgien recousant la plaie qu'il avait au dessus de l'omoplate gauche.
-J'attends ton rapport Dyl.
-Oui général.
Dyl, un homme à la carrure imposante, une tête et demie de plus que le général était devenu son aide de camp et ami depuis leur défaite sur le territoire Vagrian. Il était de loin le soldat que Losas préférait. Il savait être de bonne compagnie lorsque cela était nécessaire mais aussi s'éclipser quand il le fallait.
-Sur nos neufs milles guerriers mobilisés il y a dix jours, quatre milles sont morts et mille autres sont trop blessés pour pouvoir reprendre les armes. Pensez-vous toujours que votre plan puisse être mené à bien ?
-Je pense oui mais seul le roi peut décider d'une telle chose.
-Le roi est votre ami depuis bien longtemps il vous ferra confiance, je l'espère.
Le chirurgien venait de finir de recoudre la plaie du général et ce dernier se leva et marcha jusqu'à la tente du roi. Il souleva le battant de l'entrée et pénétra dans les quartiers du souverain. Ce dernier buvait un thé, assis en tailleur sur le sol, son armure toujours sur le dos. Il n'avait pas été blessé mais la fatigue de dix jours de combats acharnés et de fuite se voyait sur son visage. Il appela un serviteur à qui il demanda un thé pour le général. Losas s'assit devant son roi, les genoux sous le corps.
-Quel message m'apportez-vous mon ami, avons-nous réussi ? Avons-nous vaincu ?
-Mon roi, les troupes Vengrianes repartent vers la côte, courant pour leur vie comme un gibier blessé. Mais vous êtes le mieux placé pour le savoir, excellence, il n'y a pas plus dangereux qu'un ennemi blessé à qui on laisse la vie sauve. Ce que j'essaie difficilement de vous dire mon seigneur c'est qu'il nous faut prendre une décision cruciale en ce soir de victoire. Nous avons le choix entre laisser notre ennemi rentré chez lui, et ainsi le laisser se renforcer et se réarmer, ou le pourchasser jusqu'à son terrier et le détruire une fois pour toute. Je ne vous cache pas que nos forces sont réduites mais cela peut s'arranger quant à ce qui du pouvoir, vous pourriez laisser un neveu ou un proche aimé du peuple pour suivre vos instruction durant votre absence. Quoi qu'il en soit, il nous faut prendre une décision ici et maintenant, car je compte bien nuos faire arriver avant les Vagrians.
Le roi pris quelques minutes pour réfléchir. Les deux hommes burent leurs thé tout en discutant de la dernière bataille, l'un voulant évaluer les forces de ses armées, l'autre voulant le convaincre de prendre la décision qu'il trouvait juste. Au bout de cinq minutes le roi se leva et se dirigea vers l'ouverture de sa tente.
-Marchez avec moi mon ami.
Losas se leva et suivi le souverain Lentrian jusqu'à la périphérie du camp, là ils s'arrêtèrent et le roi prit la parole.
-J'ai bien réfléchi, et certains points me posent problème. Les Vagrians repartent en navires, nous ne pourrons jamais les rattraper avec nos trirèmes, et même si nous le faisions ils nous réduiraient en nourriture pour requin avant même que nous ayons pu détruire un de leurs navires. De plus nous ne disposons que de deux milles soldats, je compte en laisser deux milles ici au cas où. Comment voulez-vous avoir ne serait-ce que la moindre chance de réussir à quelques chose ?
-Si vous le permettez monsieur laissez moi vous éclaircir. Dyl et moi-même savions que vous alliez évoquer ces petits problèmes c'est pourquoi nous les avons d'ors et déjà résolus. L'empire Drenaï nous laisse passer sur son territoire du moment que nous ne touchons pas au villages du sud, et nous avons déjà trouver où engager quatre milles mercenaires. A nos forces s'ajoutent également deux milles fermiers Lentrians, les autres restant pour assurer assez de vivres pour les femmes et les enfants. Vous me direz surement qu'il ne sont pas entrainés mais nous pourrons le faire durant le trajet en Drenaï.
-Et bien ! Je vois que vous ne reculez devant rien lorsqu'il y a une bataille à la clé n'est-ce pas ? Mais c'est pour cela que je vous tiens en estime, c'est pourquoi je suis avec vous. Préparez les hommes, qu'il se prépare à lever le camp demain à l'aube. Nous portons le combat chez l'ennemi.
Losas se dirigea vers le camp, laissant le roi seul, lançant ses instructions aux officiers, les hommes s'affairant afin de dormir le plus possible avant de partir, le lendemain.
Un spartan n'abandonne jamais , il combat jusqu'à anéantir ou être anéanti

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