[FANSTORIES] Jack-115 Origines

Faites-nous partager vos récits héroïques.
Avatar du membre
Jack-115
Oeuf Parasite
Oeuf Parasite
Messages : 3
Enregistré le : sam. juin 28, 2008 12:45 pm
Localisation : Nancy, Lorraine, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice
Contact :

[FANSTORIES] Jack-115 Origines

Messagepar Jack-115 » dim. juin 29, 2008 1:57 am

Vu que cela concerne le personnage inventé d'où est tiré mon pseudo, il est nécessaire que je publie cette histoire sur ce forum. Voici donc les aventures des spartans Jack-115 et Rei-114:

CHAPITRE 1


2012 heures, 15 septembre 2522 (Calendrier militaire) / localisation classée top secrète.

Le caporal Franck Stern observait le sol avec attention, n’épargnant aucune parcelle de terre sous son regard vigilant. Mais malgré l’épaisse couche de neige qui était tombé il y avait maintenant deux jours, il n’arrivait pas à découvrir le moindre indice d’une présence ennemie. Son escouade avait été envoyée dans cette zone suite à des rapports faisant état d’une intrusion d’origine et de nature encore inconnue. Il avait donc été chargé avec ses hommes de vérifier, identifier, et si possible neutraliser cette menace. Les dix marines qui remuaient avec lui cette partie de la forêt ne semblaient pas avoir plus de résultats que leur caporal, et tiraient des mines agacées, croyant que le QG les avaient envoyé sur un objectif bidon pour leur faire les pieds. D’autant qu’un brouillard glacial commençait à se lever, remettant une couche de malchance sur une journée qui avait déjà été bien pénible.

Franck regretta que le silence radio leur ait été imposé, et lui interdise ainsi de se plaindre à ses supérieurs pour lui avoir fait perdre son temps de cette manière. Il regarda sa montre, et se rendit compte avec rage que dans une dizaines de secondes, il serait en retard de quatorze minutes à son rendez-vous galant avec la médic de son escouade, restée au camp. Alors que le jour descendre lentement à l’horizon, il se demanda s’il serait rentré suffisamment tôt pour pouvoir se faire pardonner…

Mais soudain, le caporal crut entendre un bruit devant lui. D’un signe de la main, il ordonna à ses hommes de s’immobiliser pour faire silence, puis il écouta attentivement. Mais aucun autre bruit suspect ne se fit entendre. Prudent, il envoya Marv et Anderson en éclaireur sur les flancs, et ceux-ci disparurent dans le brouillard. Franck attendit qu’ils réapparaissent, mais plusieurs minutes s’écoulèrent et personne ne revint.
Alors qu’il se demandait comment il devait réagir, Franck entendit le cri étouffé de Sam, derrière lui. Avant même d’avoir put se retourner, Sam avait disparut, ainsi que Jess, et la tension se mit à grimper parmi les membres de l’escouade. Qui que ce soit, se dit-il, cet ennemi nous a repéré. Inutile de rester silencieux plus longtemps :

- Tout le monde ! Regroupez-vous sur moi ! Formations dos à dos, et couvrez tous les angles !

Les six soldats restant de son groupe formèrent un cercle et balayèrent le brouillard dans toutes les directions. Franck maudit furtivement les gars de la station météorologique qui s’étaient planté une fois de plus. S’il avait sût ce qui allait leur arriver, il aurait demander à ses hommes d’emporter leurs lunettes de vision thermique, ainsi des armes de proximité. Mais il n’était plus temps de se plaindre. Le temps était à la survie.

- Si jamais vous voyez le moindre truc bouger, plombez-le ! Mais économisez vous balles. On ne sait pas combien ils sont exactement.

- Et si jamais c’est Marv ou Anderson ? demanda l’un de ses soldats.

- On ne prend aucun risque ! fit le caporal.

C’est alors que Franck vit quelque chose bouger devant lui à une vitesse impressionnante. Ce n’était qu’une silhouette furtive, mais son instinct lui commandait d’ouvrir le feu, et ses hommes firent de même une fraction de seconde plus tard. Malheureusement, cela fit que personne ne surveillait plus les autres angles d’approche. Et l’instant d’après, Franck entendit trois autres de ses hommes s’effondrer. Le sous-officier se pencha sur eux un instant et vérifia leur pouls. Ils sont en vie. Pourquoi cet ennemi inconnu ne les a pas tué ? Qui peut bien agir de la sorte, avec autant de discrétion ?

Mais Franck n’eut pas le temps de se poser d’autres questions. Le temps qu’il se relève, le reste de ses soldats encore debout avait été neutralisés, et se trouvaient désormais étendus dans la neige, inconscients. Au dessus de leurs corps se tenait un individu que Franck n’aurait jamais imaginé rencontrer dans ce genre de situation : une enfant.

Le caporal lui donna douze ans au maximum. Ses cheveux d’un bleu clair flottaient dans le léger vent qui soufflait à travers les bois, et ses yeux rouges n’exprimaient absolument aucun sentiment, à part une tranquillité époustouflante pour une gamine de cet âge. Elle ne portait qu’un simple uniforme de base, sans aucune protection thermique supplémentaire comme en possédaient Franck et ses hommes. Il se demanda comment elle pouvait survivre par ce froid mordant, lorsqu’il se rendit compte qu’elle pouvait être l’ennemi. Ca peut paraître vraiment bizarre, mais elle est la seule personne visible dans les environs. Mieux vaut prendre des précautions.

Mais alors qu’il levait son arme pour la pointer vers la fillette, il sentit une main se poser sur son épaule. Sans cesser de viser la petite, il tourna légèrement la tête… pour apercevoir un gamin aussi jeune qu’elle, qui se tenait derrière lui. Le regard aussi froid qu’elle, il avait la peau blanche comme la neige, contrastant avec ses cheveux aussi noirs qu’une nuit sans lune. Franck ne savait plus quoi faire. Il avait l’impression de se retrouver face à deux monstres qui n’avaient d’humain que l’apparence, dont les capacités hors du commun leur avaient permis de neutraliser l’ensemble de son escouade. Son MA5B tremblait dans ses mains, mais ce n’était pas à cause du froid.

- Jack, fit la jeune fille. Fini ça rapidement, s’il te plaît.

- D’accord, Rei.

Sur ces mots, le garçon faucha les jambes de Franck d’un mouvement gracieux, et celui-ci tomba sur le sol avant de recevoir un violent coup de coude dans la mâchoire. La dernière chose que le caporal vit avant de s’évanouir fut les deux enfants qui s’éloignaient pour disparaître dans la brume, main dans la main.

__________________________________________


1349 heures, 3 février 2530 (Calendrier militaire) / système Beta Draco, Théâtre des opérations : Glorius III

Le ciel était assombri par les épais nuages créés par les incendies incessant qui ravageaient la ville, et les seuls lumières qui pouvaient encore éclairer cette terre ravagée était celle des feux et des explosions parsemant le paysage comme autant d’étoiles dans le ciel nocturne. Chaque parcelle de cette planète ne répondait plus qu’à un seul mot : désolation. Plus rien ne subsistait au milieu des combats désespérés que s’acharnaient à mener les troupes de défense planétaire contre un ennemi largement supérieur en nombre et en équipement. Plus rien d’autre que la défaite de l’Humanité face à cet ennemi qui avait décidé de l’anéantir jusqu’au dernier individu.

Jusqu’à ce qu’ils arrivent…


Deux capsule de largage furent lâché par un vaisseau du CSNU juste au-dessus de la ville, et le couple d’engin y tombèrent telles des météorites. La violence de leur impact ne donnèrent qu’un bref aperçu de celle qu’allaient perpétrer leurs occupants, se contentant de faire s’effondrer un bâtiment déjà à moitié en ruine pour ensuite y créer deux larges cratères de trois mètres de diamètre. Une fraction de seconde après s’être enfoncé dans les débris qui inondaient la zone, les charges de sécurité des capsules explosèrent pour propulser leurs portes d’accès au loin, laissant deux dieux de la guerre poser le pied sur le sol de Glorius III.

Ils ne portaient aucune insigne, aucun numéro, aucun moyen de les identifier, car ils n’en avaient pas besoin. Ceux qui ne les connaissaient pas ne leur était d’aucune utilité, et ceux qui les connaissaient savaient qu’ils n’avaient besoin d’aucune aide. Tel deux anges de la mort, seuls eux deux avaient besoin de connaître leurs véritables identités, et leur image portait déjà suffisamment de significations pour leurs ennemis : défaite, déroute, et destruction. Ils étaient des spartans.

Sans un mot, comme guidés par un fil invisible, ils se mirent en route vers la principale zone de combat : l’aéroport de la ville. Se déplaçant tels des ombres parmi tant d’autres, ils traversèrent les ruines qui les séparaient de leur objectif, pour se retrouver face à une immense armée de covenants. Des milliers de grognards marchaient en direction de l’aéroport, appuyé par d’innombrables véhicules blindés et autant de chasseurs banshees fendant les airs. Ces ennemis étaient en tout point aussi nombreux et mortels qu’une nuée de sauterelle. Mais cela ne semblait pas affecter les deux guerriers en armures. L’un d’eux abaissa la visière de son casque pour laisser respirer le visage d’un jeune adulte de dix-neuf ans au teint pâle et aux cheveux sombres, et porta son regard vers sa partenaire.

Celle-ci retira également sa visière pour plonger ses yeux dans ceux de son coéquipiers, et ils s’échangèrent en un instant tous ces sentiments qu’ils ne partageaient avec personne d’autre, pas même avec leurs frères et sœurs spartans. La situation la plus catastrophique n’aurait put affecter la joie qu’ils éprouvaient à chaque fois qu’ils se regardaient l’un dans l’autre. Lorsqu’ils acceptèrent de détourner les yeux pour se concentrer sur l’armée ennemie, ils activèrent leurs radio pour contacter les humains résistant à l’intérieur de l’aéroport :

- A toutes les forces du CSNU encore présentes dans ce secteur ! Ici les spartans Rei-114 et Jack-115 envoyés en renfort ! Tenez vos positions, on se charge de tout.

- …ici le colonel Abenhurg ! fit une voix dans la liaison COM. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais nous sommes complètement envahi !
- Ne vous inquiétez pas, lui répondit Rei. Ils n’ont aucune chance contre nous.
Nothing is real until it hurts you...
Image

Avatar du membre
Jack-115
Oeuf Parasite
Oeuf Parasite
Messages : 3
Enregistré le : sam. juin 28, 2008 12:45 pm
Localisation : Nancy, Lorraine, France, Planète Terre, réalité n°246820 de la simulation créatrice
Contact :

chapitre 2

Messagepar Jack-115 » dim. juin 29, 2008 4:48 pm

CHAPITRE DEUX


1349 heures, 3 février 2530 (Calendrier militaire) / système Beta Draco, Théâtre des opérations : Glorius III

Les plaines aux alentours de l’aéroport étaient entièrement recouvertes par l’immense armée envoyée contre les derniers résistants humains de cette ville. Ce déploiement de force massif était typique des covenants qui aimaient afficher leur pleine puissance pour écraser leurs ennemis sans leur laisser la moindre chance. Mais c’était également leur faiblesse, car cela représentait de nombreuses pertes supplémentaires, dans l’éventualité où un gros problème leur tomberait dessus. Et ce jour là, justement, ce genre de pépin leur arriva sous la forme de deux spartans.

Jack vérifia une dernière fois son armement alors que Rei terminait de placer les derniers pièges sur la zone de débris devant eux. Ils s’étaient établi au premier étage d’un grand immeuble entouré de ruines si endommagées que le seul accès jusqu’à eux était un mince passage entre deux bâtiments à moitié détruits. C’est sur une fenêtre brisée donnant sur ce couloir d’approche que Rei vint poser le canon de son fusil de sniper, prête à en découdre.

- Tu es sûre que ça ira ? demanda Jack ?

- Ne t’inquiètes pas. Ils ne pourront rien me faire, à moins que tu sois en retard.

- Ai-je déjà raté un timing de mission ?

- Jamais, lui répondit Rei avec un sourire. Alors vas-y ! Je te couvre.

Sur ce, Jack se dirigea vers l’arrière des forces covenants, où l’ennemi avait placé des batteries d’artilleries appuyées par plusieurs chars apparitions. Alors qu’il atteignit la limite bien nette entre les ruines de la ville et les plaines environnantes, il observa le terrain : les blindés avaient été positionnés en ligne devant les pièces d’appui, et quelques grognards veillaient au réapprovisionnement des énormes machines de sièges qui pilonnaient l’aéroport depuis maintenant un bon quart d’heure. Ils étaient bien trop occupés pour s’apercevoir qu’un humain en armure montait lentement le dos de la colline sur laquelle ils se trouvaient.

Il y avait une équipe de trois grognards pour chaque pièces d’artillerie, et celles-ci étaient suffisamment éloignées les unes des autres pour que Jack éliminent les grognards équipe par équipe. Le silencieux monté sur son fusil de combat BR-53 lui permit de travailler dans la plus grande discrétion, et aucun ennemi ne se rendit compte de se qui se passait à l’arrière de leur armée. Rapidement, Jack posa quelques charges explosives sur les compartiments moteur des chars Apparitions, puis se dirigea vers l’une des pièces d’artillerie.

Malheureusement, les élites qui dirigeaient l’armée se rendirent vite compte que le pilonnage avait perdu de son intensité, et plusieurs d’entre eux commencèrent à s’approcher de la position de Jack. Très rapidement, ils aperçurent le spartan qui était en train de re-calibrer leur artillerie, et donnèrent immédiatement l’alerte. Les quelques dix tanks se retournèrent pour lâcher leurs décharges de plasma dévastatrices sur l’intrus, mais il ne fallut à celui-ci qu’une pression sur un bouton pour les faire tous exploser dans un grand feu d’artifice bleuté. Deux secondes plus tard, les trois élites venus enquêter s’effondraient sur l’herbe de la colline, chacun une balle de 114mm fichée dans le crâne. Rei venait d’entrer en action.

L’énorme déflagration, qui avait été accompagnée d’un boucan du tonnerre, eut vite fait d’attirer l’attention d’un bon paquet d’extraterrestres très énervés. Rei s’empressa d’abattre un à un les plus grandes menaces, à savoir les élites qui commandaient et les hunters qui risquaient de faire très mal. Cependant, elle ne pouvait pas se permettre de gaspiller ses munitions sur la marée de grognards qui courraient en direction de Jack. Alors qu’elle changeait de chargeur, elle décida d’utiliser des balles traçantes. Dès le premier tirs, l’attention d’une moitié de l’armée fut attirée vers elle, ce qui donnait un peu de répit à son compagnon. Un nombre impressionnant de covenants s’engouffra dans le long et mince passage menant jusqu’à la position retranchée de la spartan. C’est alors que les premières mines explosèrent.

Seulement, les troupes au sol n’étaient pas la plus grande menace. Car ce qui risquait de leur causer le plus de problème étaient les appareils banshees, qui fendaient librement les airs pour venir les mitrailler. Mais les spartans avaient prévu cela. Rei activa alors sa radio et se mit en contacte avec la flotte en orbite :

- FLEETCOM, ici spartan-114 ! Commencez la couverture aérienne !

Quelques secondes plus tard, une douzaine de chasseurs Longsword jaillirent des nuages pour fondre sur l’aviation ennemie. Les banshees étaient beaucoup trop lents pour échapper aux rapides chasseurs du CSNU, qui firent un véritable carnage sans qu’une quelconque riposte puisse les atteindre. Il ne leur fallut pas longtemps pour mettre en déroute les appareils covenants qui s’empressèrent de disparaître au loin ou de s’écraser en flamme sur la plaine en contre-bas.

De son côté, Jack avait fini de corriger l’angle de tir des armes d’artillerie, qui lâchèrent aussitôt une salve meurtrière sur l’avant-garde et le centre de l’armée covenante. Celle-ci, totalement à découvert, fut strictement anéanti par la puissance de feu qui lui tomba dessus, et même les blindés qui se trouvaient là ne purent résister à une telle force plasmatique. En moins de cinq secondes, les trois quart des forces ennemies avaient été vaporisées. Il ne restait plus d’eux qu’une vaste étendue de cadavres calcinés dont les derniers lambeaux de chairs se liquéfiaient pour se répandre sur le sol entièrement brûlé de la plaine. Et malgré le tonnerre de la charge des survivants covenants, Jack put entendre au loin les cris de joie des soldats du CSNU.

Mais rester planter là n’était pas une bonne idée, et il s’empressa de quitter sa position pour retourner vers Rei. La spartan gérait assez bien la situation de son côté. Bien que les mines aient toutes explosées, aucun ennemi n’avait encore put l’approcher à moins de trente mètres. Son fusil d’assaut déversait de courtes salves parfaitement contrôlées qui tuaient un grognards à chaque coup, créant une montagne de cadavres que les remplaçants devaient escalader pour continuer leur progression… et mourir un mètre plus loin. Ce retranchement était vraiment une bénédiction, mais il ne faisait aucun doute que les élites allaient vite faire contourner la zone par d’autres troupes.

Pendant ce temps, Jack continuait de courir en direction de sa coéquipières, non sans avoir une bonne centaine d’ennemis enragés à ses trousses. Lorsqu’il se trouva à mi-chemin, il jeta derrière lui un couple de grenades fumigènes, avant de décrocher son lance-roquette de l’accroche magnétique au dos de son armure. Il tira les deux missiles à l’aveuglette dans le brouillard en formation, certain de faire mouche et de déboussoler l’ennemi, puis rechargea son arme avec deux munitions spéciales.

Il lâcha celles-ci contre les troupes qui se massaient devant l’accès à la zone de Rei. Ces missiles-là explosèrent en lâchant autour d’eux un nuage chimique extrêmement corrosif, qui attaqua immédiatement la chaire et l’armure des covenants prit dans leur rayon d’effet. La panique s’empara des grognards alors que bon nombre d’entre eux agonisaient sous l’effet dévastateur de l’arme chimique, permettant à Jack de charger dans le tas avec son BR-53. Avant même que l’ennemi ne comprenne ce qui venait de lui arriver, les deux spartans étaient de nouveau réunis.

- Comment c’était ? l’accueillit Rei en continuant de tirer sur les grognards en contrebas.

- Si je ne devais dire qu’un seul mot, ce serait : chaud.

- La prochaine fois, c’est moi qui irait, promis.

Jack savait bien que Rei plaisantait. Aucune de leurs missions ne s’était jamais ressemblé. Pour chaque situation, ils adoptaient une stratégie différente, avec des actions différentes selon un timing différent. C’était ce qu’ils préféraient par dessus-tout dans leurs batailles : coordonner leurs mouvements, anticiper les réactions de leurs adverses et les contrer avant même qu’ils ne se mettent en place, pour finalement anéantir l’ennemi. En clair, se montrer plus malin que celui d’en face…

C’est alors que les spartans virent au loin de nombreuses traînés de fumée qui se rapprochaient, et leurs visages s’illuminèrent d’un grand sourire de satisfaction : ils n’avaient même pas eut besoin d’en donner l’ordre aux marines de l’aéroports pour qu’ils envoient tout ce qu’ils avaient comme véhicules armés. Un grand convoi d’une douzaine de warthogs remplis de soldats et trois chars scorpions traversaient l’étendue de désolation créée par Jack avec l’aide de l’artillerie covenante. La victoire était déjà assurée, et les survivants ennemis s’en rendirent vite compte. La moitié d’entre eux voulu s’enfuir sans trop savoir où, mais furent rattrapé par les véhicules du CSNU et abattus sommairement.

Alors que mourraient les derniers représentants de ce qui avait été, il y a seulement quelques minutes, une immense armée, Rei se tourna vers son partenaire pour lui dire :

- Tu as été parfait, Jack.

- Toi aussi, lui répondit-il avec un sourire.

Une vie entière n’aurait put décrire la passion qui se lisait dans leurs yeux. C’était dans ces moments là, où ils étaient parfaitement seuls, qu’ils laissaient s’exprimer les sentiments qui guidaient leur vie, et qui pourtant les différenciaient tant de leurs frères et sœurs spartans. C’était pour cette raison qu’ils s’arrangeaient toujours pour être envoyés seuls sur les zones de combat. Ils n’étaient jamais aussi confiants et en harmonie que lorsqu’ils ne dépendaient de personne d’autre, leur survie ne dépendant que de eux deux.

Comme après chaque victoire, ils se prirent dans les bras pour s’étreindre passionnément, jaugeant leur force colossale pour éviter de fracasser leurs armures. Chacun retira le casque de l’autre, et ils s’embrassèrent un long moment, expulsant toute l’ardeur de leurs sentiments qu’ils avaient dû retenir pendant trop longtemps, c’est à dire un peu plus d’une heure.

- Je t’aime, Jack.

- Moi aussi, Rei. Je t’aime tant.
Nothing is real until it hurts you...
Image


Retourner vers « Bibliothèque »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 3 invités