Futur Imparfait

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Rhino
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Futur Imparfait

Messagepar Rhino » jeu. mai 22, 2008 7:24 pm

Bon, pour ceux qui ne le saurait pas, je suis anciennement Imperator, ex-membre actif du forum HB et de la section Rp en particulier. Après une longue (très longue) absence, je reviens avec joie sur ce zouli fofo, et pour me faire pardonner, j'ai soigneusement écrit une nouvelle pour vous, bandes de petits veinards ! ^^
Je vous préviens d'avance, cette dernière n'a RIEN à voir avec l'univers d'Halo, donc inutile de le faire remarquer par un post.
Par ailleurs, j'aimerais avoir votre avis de lecteur sur cette histoire et sur mon style d'écriture. Si cetrains d'entre vous sont des littéraires endurcis (hein Olah :wink: ), je lirais avec joie leur analyse, car étant en classe de seconde, je ne suis que néophyte dans le monde de la littérature.
Voilà, c'est à peu près tout, j'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce que suit que j'en ai eu à l'écrire.


Futur Imparfait

Dans l’obscurité nocturne de la toundra, seul le bruit du vent sibérien dans les aiguilles des sapins brisait le silence aussi glacial que l’atmosphère. Aucun autre son ne perçait tandis que l’aube pointait.
Le sergent-chef Alex Gartier avançait à pas feutrés avec son escouade de combat constituée de quatre soldats, tous issus de l’élite des commandos. Leurs rangers spécialement étudiées ne faisaient pratiquement aucun bruit en entrant en contact avec le sol neigeux, leur camouflage arctique ne trahissait pas davantage leur présence, et les cinq hommes communiquaient par gestes codés : territoire ennemi oblige.
Soudain Alex se plaqua contre un arbre avec à la fois une vitesse et une discrétion surprenantes et fit signe à ses camarades d’en faire autant.

La forêt dense s’arrêtait là, au sommet d’une petite butte. Au-delà, seuls quelques arbres clairsemés et un lac gelé de quelques centaines de mètres de long, puis de nouveau, la forêt.
Alex saisi sa paire de jumelles et sortit de son abri pour les pointer sur les environs.
Il les régla sur un fort grossissement et il aperçu au loin un usine à l’abandon : plus aucune fumée ne s’échappait de ses cheminée coniques, très répandues dans les centrales nucléaires.
La lumière du jour commençait à pleuvoir sur les étendues glacées et leur objectif n’était plus très loin…
Après un examen approfondi de la situation, il s’avérait qu’étant obligés de traverser le lac totalement à découvert, ils le feraient en courant pour éviter d’être des cibles faciles.
D’un geste de la main de Gartier, les hommes s’élancèrent en formation Delta au travers de l’étendue glacée à la suite de leur chef.
Leur effort était intense car une course rapide par cette température faisait de la respiration un supplice, mais l’entraînement drastique des commandos les avait parés à toute situation, et les avait aussi quelque part rendus plus forts tant au point de vue physique que mental part rapport des soldats ordinaires.
Ils n’étaient alors plus qu’à quelques dizaines de mètres de l’autre côté lorsqu’une tache rouge vint souiller le blanc immaculé de la glace, accompagnée d’un cri de douleur déchirant mais bref d’un membre de l’escouade du sergent Gartier. Une balle de tireur isolé avait perforé de part en part le coeur du malheureux soldat, entraînant sa mort immédiate.
Le premier réflexe des survivants fut de protéger le chef en s’interposant entre celui-ci et la position présumée du tireur, tout en avançant vers le couvert le plus proche.
Arrivés de l’autre côté du lac, les hommes se dispersèrent, pour localiser et neutraliser leur agresseur dans la forêt, qui reprenait le dessus sur la glace, et d’où le tir provenait. Aux aguets, fusils d’assaut à l’épaule, ils avançaient avec vitesse et coordination. Alex repéra soudain un mouvement suspect : le tireur isolé prenait la fuite.
Le sergent cria à ses hommes de le rattraper et de l’éliminer, tout en s’engageant dans une course-poursuite effrénée entre les branches et les racines, mais sa proie connaissait parfaitement le terrain et se mouvait sans peine dans la toundra. Cependant cette cadence infernale finit par faire trébucher l’homme, et Alex dégaina son arme de poing pour l’achever. Il leva son pistolet et le pointa lentement sur l’homme immobile, effondré près un tronc, bien que l’épais amas de branches des sapins bloquait partiellement la vue du sergent. Contrairement à ce à quoi Alex s’attendait, le tireur n’opposa aucune forme de résistance, il ne bougea même pas en fait, ce qui n’inspirait pas la confiance du chef d’escouade…
Le commando continuait d’avancer arme levée vers sa cible, et tandis qu’il se frayait un chemin à travers les branchages, sa vision de l’homme se dégageait peu à peu. Arrivé à sa hauteur, Alex émit un soupir et rengaina son arme : après avoir trébuché sur une racine, sa proie s’était empalée sur une branche cassée qui émergeait d’un tronc déraciné et son sang se répandait au milieu des feuilles mortes qui jonchaient le sol.
Des bruits de pas se firent entendre et les autres commandos rejoignirent leur chef, essoufflés.
Les soldats devaient à tout prix neutraliser cette sentinelle, car en plus d’avoir éliminé l’un d’eux, elle aurait pu divulguer leur position et demander des renforts de troupes, ce qui aurait compromis la réussite de leur mission, et bien entendu, leur survie à tous. Les quatre hommes vérifièrent que la cible était bien hors d’état de nuire, puis ils revinrent sur leurs pas pour honorer une dernière fois le courage de leur camarade.

Une fois à l’endroit de son décès, le sergent Gartier saisi les plaques d’identification du soldat accrochées autour de son cou raidi, les contempla, puis en arracha une avant de se relever et de mettre ses hommes au garde-à-vous. La tristesse se lisait sur leur visage mais aucun ne versa une larme, car leur mission ne devait pas être compromise par leurs sentiments personnels, et ils en étaient tous pleinement conscients. Ils effectuèrent un salut militaire, puis repartirent : laissant leur frère d’arme derrière eux, car tant que cette plaque serai en leur possession, il continuerai d’exister à leur côté.




La troupe avait quitté la toundra depuis un moment déjà, et progressait maintenant dans un désert de neige. Alex avait totalement perdu la notion du temps, il marchait depuis ce qui semblait être des heures dans l’Enfer Blanc. Chacune de ses inspirations était une torture tant il faisait froid, et ce malgré sa cagoule qui était sensée protéger son visage des conditions extérieures. Lors des expirations, il sentait un froid brûlant lui lacérer la gorge. Encore une fois seules sa volonté de fer et sa discipline d’airain lui permettaient de tenir le coup. Il jeta brièvement un œil derrière lui et s’aperçut que ses hommes étaient tous aussi fatigués que lui, mais aucun ne se plaignait.

Le ciel nuageux était presque aussi blanc que la neige recouvrant le sol, si bien qu’on arrivait à peine à distinguer l’horizon. Depuis le lever du soleil une légère brume s’était installée, renforçant l’atmosphère monochrome et le sentiment de solitude des quatre hommes.
Le sergent s’arrêta de marcher, ses hommes firent de même. Sans un mot, il saisit sa paire de jumelles, et vérifia la position de l’objectif : seule ombre dans cette blancheur éternelle, la centrale se dressait droit devant eux, témoin muet des jours qui passent, et dont seule l’apparence délabrée de son mur d’enceinte ainsi que de ses deux cheminées racontaient ce que le temps lui avait fait.
Elle ne se trouvait qu’à deux kilomètres environ, ce qui signifiait que l’éternité qu’ils avait passé à marcher n’avait été en réalité guère plus d’une heure, peut-être deux. Alex sortit sa montre pour en être sûr, mais l’écran digital grésillait en émettant une image instable : ils approchaient de quelque chose dont le champ électromagnétique perturbait tout appareil électrique, y compris ceux de communication, c’est pourquoi aucun contact n’avait été établi entre les commandos et leur QG.

La respiration haletante, le sergent exhalait un nuage de vapeur à chaque expiration. Il rangea ses jumelles, et ce faisant il sentit la plaque de son camarade dans l’une de ses poches. Il la prit dans sa main et murmura le nom de son frère d’arme gravé dans le métal. Il la remis dans sa poche et fit signe à ses hommes que la pause était terminée. Tandis que les commandos reprenaient le chemin vers leur destination, on entendit au loin le hurlement sinistre d’un loup, perçant le silence des étendues sibériennes…

Les commandos arrivèrent près de la centrale alors que le soleil était à son apogée dans le ciel, ce qui constituait un handicap majeur si les soldats d’élite voulaient tenter une infiltration du complexe, et en voyant l’état de ses hommes, Alex comprit vite qu’ils n’étaient pas en état de lancer un assaut. Prenant en compte ces facteurs, le compétent sergent chef Gartier décida de reporter leur attaque. Ils attendraient la nuit pour frapper.

Alors que les dernières lueurs orange du jour s’estompaient, les soldats discutaient à voix basse près du feu de leur campement de fortune. Ils s’étaient installés dans un petit bois près de leur objectif, dont l’épais amas d’épineux camouflait un feu de camp discret. Celui-ci était de taille réduite et utilisait un brûleur à gaz pour fonctionner et ceci afin d’éviter une trop grande émanation de fumée, qui ne manquerai pas de faire converger des sentinelles vers leur position. Certes, c’était nettement moins convivial, mais à la guerre, le confort n’est pas l’un des soucis principaux. Il faisait maintenant complètement nuit, et un faible halo bleu entourait la lune, qui se trouvait être la seule source de lumière dans les plaines désolées. Tandis que ses hommes savouraient le court répit qui leur était accordé, Alex lui était pleinement concentré sur la tâche qu’il devait accomplir. Rien dans tout cet enfer ne devait le détourner de son objectif, pas même la mort de ses équipiers, bien qu’il ferait tout pour l’empêcher. Cette pensée ne le quittait pas, alors pour se changer les idées, il décida de faire en sorte d’agrémenter le repas de ses hommes d’un peu de viande fraîche…

Alors qu’il saisissait son fusil d’assaut, l’un des commandos osa demander à mi-voix, toujours par souci de discrétion :

« Chef, vous nous laissez là ?

Sans se retourner vers son interlocuteur, Alex rétorqua simplement :

- Si je ne suis pas de retour ici dans une heure, continuez la mission sans moi. »

Il n’y eu aucune autre question.

Le sergent chef, en marchant vers les bois, arma son fusil. Sur son épaule, on pouvait voir un écusson tricolore avec trois bandes verticales : une bleue, une blanche, et une rouge.




Après quelques minutes, passée dans les bois, Alex n’avait rien trouvé d’intéressant à chasser, malgré ses lunettes de vision nocturne. Soudain, il repéra une silhouette à quelques pas de lui, et alors qu’il tentait de saisir son couteau le plus discrètement possible, celle-ci s’enfuit. S’entama alors une course poursuite identique à celle de la veille, mais cette fois ci, le sergent se vit rapidement distancer, malgré une course rapide. Alex se stoppa soudainement : il avait perdu toute trace de ce qu’il poursuivait. Il souffla quelques secondes, puis s’immobilisa totalement, couteau en main droite, pistolet muni d’un silencieux en main gauche, fusil dans le dos, paré à toute attaque.
Il perçu un craquement proche, et en un éclair, il s’élança dans sa direction, courant aussi vite que son corps le lui permettait. En plein action, il aperçu devant lui sa proie, et bien que difficilement distinguable, Alex était persuadé qu’elle était humaine. Voyant que malgré ses efforts, il ne la rattraperait pas, il leva son pistolet et tira plusieurs coups vers sa cible. Le sergent ralenti progressivement sa course, et alla vérifier l’état de cette dernière. Mais, à sa grande surprise, il ne trouva rien, et émit un grognement de rage.
A ce moment précis, alors que le silence venait de retomber, la terre se mit à trembler violemment, et une puissante sirène retentit, comme une alarme. Alex, désemparé, pensait qu’il avait été repéré, que sa mission était un échec. Tout se bousculait dans sa tête : ses hommes, l’ombre en fuite, l’alarme...
Il aperçu alors entre les feuilles tremblantes un clignotement orange, et ne put s’empêcher de s’en approcher. A peine quelques dizaines de mètre plus loin, il atteignit la lisière de la forêt, et compris qu’il s’était trompé.

Devant lui, au milieu des plaines gelées, il trouva la source des secousses : la centrale. Alors que de grands gyrophares oranges illuminaient le paysage désolé, les cheminées du complexe se scindaient en deux, s’ouvrant sur elles mêmes. Elles laissèrent apparaître deux gigantesques missiles, et à en croire le symbole jaune et noir qui se trouvait dessus, ils contenaient une charge nucléaire. Mais ce qui frappa le sergent, c’était que sur le corps des missiles, se trouvait un immense insigne représentant un marteau et une faucille…
Une fois le déploiement des engins nucléaires en place, les gyrophares s’éteignirent, et le silence revint.
De nouveaux craquements émanèrent de derrière Gartier, et celui-ci dégaina de nouveau son arme de poing et la braqua soudainement vers la forêt, mais il soupira de soulagement quand il vit que deux de ses coéquipiers l’avait rejoint.
Ceux-ci affichaient un air surpris face à la centrale devenue une base de lancement.

« Chef, on a entendu ce bruit, alors on est…

Alex trancha net :

- On va devoir attaquer plus tôt que prévu. Retournons vite au camp. »

Quelques dizaines de minutes et un café plus tard, les hommes étaient en place pour lancer l’infiltration. Derrière un rocher, à deux où trois cent mètres de la base, Gartier briefa ses hommes :

« Bon, voilà le plan : vous deux, avec moi, on va se rapprocher discrètement et pénétrer dans l’enceinte. Toi, tu reste ici avec le fusil de précision et tu nous ouvres la voie à mon signal. On va d’abord neutraliser le brouilleur, à ce moment là, tu demandes une évacuation au QG. Ensuite, on pose la charge sur les missiles et on se barre aussi vite que possible. Compris ?

D’une seule voix, ils répondirent :

- Chef, oui chef !

Alex réarma son fusil, et lança un regard vers l’objectif en disant d’une vois grave :

- Alors on y va. »
Les trois commandos étaient maintenant arrivés au pied du mur d’enceinte en béton, juste sous un mirador, où un garde scrutait l’horizon d’un air blasé. Ce n’est pas tous les jours que des espions passent en Sibérie…
Alex leva son bras vers le ciel, et entama un décompte avec ses doigts : trois… deux… un…

Simultanément, une balle fusa depuis le rocher du quatrième soldat, et vint se loger entre les yeux de la sentinelle.

« Beau boulot. Allez, allez, on bouge ! Lança Gartier.

Sur ces mots, trois grappins atterrirent à l’intérieur de la tour, puis se bloquèrent. Les trois commandos ne tardèrent pas à pénétrer dans le complexe. Ils descendirent ensuite discrètement du mirador jusque dans la base elle-même, armes à l’épaule, silencieux vissés.
Enfin, après avoir préalablement éliminé quelques gardes, ils arrivèrent en vue du brouilleur.
Celui-ci se trouvait en plein centre du complexe, étendant sa parabole rouillée vers le ciel nuageux. Le problème, c’est qu’il n’y avait aucun couvert à moins de dix mètres…

- Bon, on va devoir l’exploser à distance, sortez une grenade à fusil. Reprit le sergent.

Un de ses homme obéi, et décrocha de sa ceinture une longue grenade semblable à une petite roquette, qu’il engagea au bout du canon de son fusil d’assaut, après en avoir retiré le silencieux. Enfin, le soldat leva son arme vers le brouilleur, mais Alex baissa le fusil de son camarade avec sa main :

- Non, attends, quand tu va tirer on sera repérés, trouvons d’abord un abri.

Les trois soldats allèrent donc se plaquer derrière une barricade, en bas du mur.

- Allez, tire !

La grenade fusa vers sa cible, et l’anéanti totalement, des bouts de métal rouillé volants dans tous les sens. Alex ralluma son oreillette, les communications étant désormais possibles, ses hommes enlevèrent leur silencieux et engagèrent un nouveau chargeur. Au même instant, une alarme retenti dans la base, mais cette fois, c’était bien pour signaler la présence d’intrus.
Des soldats soviétiques sortaient par dizaines des casernes et des baraquements. Alex hurla :

- Ouvrez le Feu !

Le combat s’engagea, et les commandos se battaient à un contre dix, mais ils tenaient. Alex, après avoir déchargé son fusil d’une seule et meurtrière rafale sur l’ennemi, se remit à l’abri, et tandis qu’il rechargeait, il demanda par radio à son équipier resté en arrière :

- On va poser la charge, mais ça chauffe sérieux ici, demande l’évac’, vite !

- C’est déjà fait, lui répondit-il, l’hélico arrive.

- Ok, on va essayer de se bouger mais c’est pas gagné !

L’échange de tirs continuait, toujours intense. Soudain, un commando cria et tomba en arrière.

- J’suis touché mais rien de grave ! Affirma-t-il.

- Bon alors on y va !

Alex décrocha de son gilet une grenade fumigène et la lança par dessus sa tête en direction de ses ennemis. Il abaissa alors ses lunettes thermiques et s’élança à découvert. Chose pratique, cette technique lui permettait de voir ses ennemis à travers la fumée sans que ceux-ci puissent faire de même. Il se fraya ainsi une chemin sanglant jusqu’au silos à missiles, sur lesquels il plaça une charge de C4.
Il retourna ensuite vers ses équipiers, en courant, et cria :

- On dégage !!!

Les combattants ennemis étaient maintenant nettement moins nombreux, et les commandos couraient sous le feu des balles, vers le toit d’un bâtiment du complexe. Mais tandis qu’ils montaient les escaliers de fer qui menaient sur le toit, un homme de Gartier tomba. Le sergent le remarqua et reparti en arrière afin de l’aider.

« Allez soldat, on s’arrête pas !

- Chef, j’ai mal…

- Tu veux y rester ? »

Sans attendre la réponse, Alex attrapa le col du soldat et le traîna derrière lui, tandis que les tirs se faisaient plus intenses.
Un hélicoptère ne tarda pas à arriver, et les soldats y embarquèrent, tout en lâchant quelques rafales derrière eux. Ils récupérèrent au passage leur sniper, avant de quitter la zone.
Alors que l’hélico fusait à travers les terres gelées, une terrible explosion nucléaire illumina le ciel.
Le sergent Gartier alluma son communicateur :

« QG ici escouade Echo, cible détruite, mission accomplie, 20% de pertes, objectifs remplis à 100%. Evacuons la zone, terminé. »

Soudain, une obscurité totale tomba, et il n’y eu plus aucun son, ni celui de l’hélico, ni celui des paroles des commandos, ni même l’explosion de la centrale.

Puis une aveuglante lumière blanche parvint aux yeux de Gartier. Ce dernier était allongé, une vitre transparente au dessus de lui. Il la poussa, et se leva. Ses hommes firent de même autour de lui. Ils étaient dans une salle de leur base.
La lourde porte blindée qui faisait office d’entrée à cette salle s’ouvrit, laissant apparaître deux autres hommes, le premier en uniforme, nombre de médailles accrochées à sa poitrine, et le second en tenue de combat.
Alex se mit au garde-à-vous, et sa section fit de même.

« Repos sergent, dit l’homme d’un ton sévère, vos résultats lors de cette session d’entraînement on été brillants, et j’envisage de demander à l’état major une promotion pour vous et vos hommes, mais bien sûr, il faudra me prouvez sur le terrain que vous la méritiez…
Me suis-je bien fait comprendre ?

- Oui mon colonel !

- Bien, rompez. »

En sortant, Alex sortit de sa poche les plaques qu’il avait gardées, et les tendit au soldat en treillis.

« Je veux plus avoir à te les prendre, compris ? »

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Re: Futur Imparfait

Messagepar BloodHunter » ven. juin 06, 2008 10:59 pm

Super histoire ! :D J'ai pas tous compris mais c'est super bien écrit et décrit quand même.
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granak
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Re: Futur Imparfait

Messagepar granak » sam. juin 07, 2008 10:36 am

oe, c'est vraiment bien!!! :D
c'est l'un des meilleurs RP que j'ai lut
j'attend la suite avec impatience
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Willkiller
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Re: Futur Imparfait

Messagepar Willkiller » mer. juin 11, 2008 12:42 pm

Je n'ai lu qu'une partie de ton RP et si tu me permets, je peux te donner ma critique.

Déjà, je me suis arrêté à la mort du sniper et à la récupération de la plaque d'identification.

Très bien écrit, je n'ai pas fait attention aux fautes d'orthographes ce qui veut que si il y en a, elles ne sont pas trop grave (juste quelques fautes de conjugaison après un rapide deuxième coup d'oeil).
J'aime beaucoup l'histoire et je vais t'apporter ma critique

On rentre dans le vive d'une action ou presque sans vraiment avoir de détail avant sur l'époque, pourquoi en territoire ennemi, qui sont les ennemis? Pour moi c'est trop léger. Enfin un peu plus de détail si tu vois ce que je veux dire. Si tu veux donner ces informations après la mission, il faut que l'action du tireur d'élite soit plus rapide sur le fait que l'homme se fasse abattre. Si tu veux faire durer l'action, insères ce que je t'ai dit plus haut. Tu peux aussi remplacer un temps de silence entre le coup du tireur qui part et celui de la mort de l'homme, vraiment ralentir le rythme et insister sur le silence quand il recherche le sniper dans la forêt et que, dès lors que la course poursuite commence, tout se bouscule autour des personnages, poursuivant et poursuivés.
Il faudrait aussi un peu plus d'infos sur l'homme qui est mort, par exemple il le retourne et ton personnage nous parle un peu de lui, de sa division si il porte un insigne, etc....Qu'on est des infos au fur et a mesure que tout se déroule sur nos pieds.
Ah aussi, essaies de tourner tes phrases pour mettre un peu plus de points que de virgule. Faire des phrases brèves de temps en temps. Dans une action rapide, mettre des virgules dans de longue phrase, ça casse un peu le rythme (ce n'est que mon avis).

Enfin, j'admire ton esprit descriptif. Tu arrives a donner de la vitesse et un temps d'arrêt, même si tu dois tout juste commencer car quelque fois c'est un peu maladroit ;). Amateur de Emile Zola peut être?

Je viens de me lever, ce qui est dommage, j'aurai aimé le lire entièrement quand même avant de donner mon verdict et mon esprit d'analyse n'est pas encore totalement réveillé.

Bref, j'espere que cela pourra t'aider par la suite. Je lirai la suite dans l'après midi.


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