Ingénieur sur le Pillar of Autumn

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Ado Mortumee
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Messagepar Ado Mortumee » ven. juin 22, 2007 2:06 pm

Ah, quand même ! :wink:
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spartan-034
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Messagepar spartan-034 » ven. juin 22, 2007 5:12 pm

jespere que tu pourra bientot ecrire la suite!
tant que j'ai des armes je ne me rendrait pas!!


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Ado Mortumee
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Messagepar Ado Mortumee » sam. juin 23, 2007 6:22 pm

Bon, j'avais commencé ce chapitre il y a plusieurs semaines, et je ne voulais pas qu'il se finisse là parce-que je le trouvais trop creux mais je le post quand même. Je le rééditerais peut-être par la suite.

___________________________________________________________


Chapitre V : Un nouveau départ…


0927 heures, 8 septembre 2552, infirmerie numéro 77 du Pillar of Autumn

Depuis onze jours que je suis réveillé, je ne me suis presque pas nourri. Je n’avais ingurgité que les quelques doses de pâtes ultra-nutritives que l’infirmière avait réussi à me faire avaler. J’avais perdu huit kilos et ne pouvais pas dormir. Chaque fois que je fermais les yeux je voyais le visage haineux de cet extra-terrestre. Je savais que des gens étaient rentrés dans ma chambre, m’avaient parlés, mais je ne les avais ni vus ni écoutés. Tout me paraissait lointain, sans importance.

Tout les jours à neuf heures trente précise l’infirmière, Judith Nash, venait changer le pansement de ce qui me restait de jambe droite. Dans ces moments elle avait l’habitude de me raconter tout ce qu’il se passait sur le vaisseau – les gros problèmes techniques, les accidents graves, les rixes entre marines. C’était peut-être pour que je ne pense pas à la douleur, mais toutes ces choses ne me donnaient pas envie de sortir de cette chambre… Jusqu’à aujourd’hui.

« Bonjour monsieur Sobell. Avez-vous bien dormi ? » me demanda l’infirmière en franchissant la porte. Chaque matin elle me posait la même question, mais cette fois j’aurais presque put répondre par l’affirmative. Avec la dose de somnifères et d’antalgiques qu’elle m’avait injectée, j’avais dormi comme une masse, sans cauchemars, sans douleur.
Judith avait retiré mon pansement, mais ne disait mot. En regardant son visage, je vis sa bouche esquisser un sourire.

« Qu’y a-t-il ? – lui demandais-je
- Les saignements de votre blessure se sont arrêtés. Cela signifie que vous allez pouvoir commencer la rééducation ! Nous vous avons déjà préparé une prothèse automatisée.
- Je ne veux pas de rééducation. Pas de prothèse ! Je ne veux pas vivre comme ça !
- Il le faudra bien ! Le capitaine Keyes veut vous voir. »

Comme si j’avais besoin de cela. Voilà maintenant que les gradés voulaient me voir au garde à vous…

« Qu’est-ce qu’il veut ? Montrer mon état à ses hommes et leur dire « voilà ce qu’il se passe quand on ne fait pas attention » ? Dites lui qu’il devra se passer d’exemple !
- Pas du tout ! Il a apparemment un travail à vous proposer. Il dit que c’est de première importance et que vous être le seul sur ce vaisseau à être vraiment qualifié dans ce domaine.
- Dites-lui que cette personne là n’existe plus et fouttez-moi la paix ! rétorquais-je avec violence.
- Alors là s’en est trop ! Vous voulez que je vous parle de personnes qui n’existent plus ? Plus de quatre-vingt millions de gens ont été tués pendant l’attaque de Reach ! Sur ce vaisseau presque tout le monde a perdu un être cher pendant les attaques de colonies et pourtant tous, qu’ils soient techniciens, officiers ou simples marines, continuent de faire leur boulot. Et vous savez pourquoi ils font cela monsieur Sobell ? Parce qu’il reste un espoir. Parce qu’il reste des gens à sauver. Moi, j’ai perdu mon mari et mon petit frère sur Reach. Mais quand on me demande de m’occuper d’un homme qui se laisse aller juste parce qu’il a perdu une jambe, je le fais. Car c’est mon travail ! »

Sur ces mots elle fit demi-tour et quitta vivement la chambre. J’avais vu qu’elle pleurait. Elle avait raison sur toute la ligne. Tous ces gens morts sur Reach n’avaient pas choisi de ne plus exister. Ils faisaient ce qu’ils faisaient chaque jour, et ils ont été frappés par le mal, sans pitié. Moi, j’aurai pu me mettre à l’abri dans cette cabine de sécurité et ne courir aucun risque. Mais au lieu de cela j’ai voulu fourrer mon nez. Malgré tout cela je suis encore vivant. Quel abrutit je suis… Il fallait que je fasse changer les choses.
Modifié en dernier par Ado Mortumee le sam. juin 23, 2007 8:04 pm, modifié 1 fois.
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Messagepar J.Kaller » sam. juin 23, 2007 6:25 pm

pauvre infirmière mais super RP :wink:

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Ado Mortumee
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Messagepar Ado Mortumee » mar. juil. 10, 2007 7:24 pm

Chapitre VI : Il faut que ça marche…

1133 heures, 9 septembre 2552, infirmerie numéro 77 du Pillar of Autumn

Lorsque l’infirmière revint me voir, je m’étais installé seul dans le fauteuil roulant qu’elle m’avait laissé. Esquissant un sourire elle me dit : « Vous êtes prêt à ce que je vois
- C’est exact répondis-je, je crois qu’il est temps pour moi de reprendre du service. Vous aviez bien parlé d’un prothèse n’est-ce pas ?
- Oui, allons-y »

Elle poussa mon fauteuil dans un couloir du vaisseau qui m’était inconnu, jusqu’à arriver à l’entrée de ce qui devait être la salle de rééducation. Je fus à la fois choqué et très peu surpris par ce que je vis là. En effet, une bonne vingtaine d’hommes et de femmes, la plupart en uniforme militaire, s’entrainaient à marcher, bouger les membres ou soulever des objets. Certains avaient perdus une jambe, ou les deux, ou encore leurs bras. D’autres avaient encore tous leurs membres mais semblaient sérieusement blessés tout de même. A cette vu je détournai le regard.

« Ce que vous voyez là n’est que le fruit de l’attaque covenant sur Reach, me dit Judith avec tristesse. Ces gens auront du mal à faire surface, mais ils ont eu de la chance, tout comme vous. Malgré tout le personnel qu’il y a sur ce vaisseau, nous n’arrivons pas à nous occuper de tout le monde.
- Maintenant je comprends mieux… mettons-nous au travail tout de suite s’il-vous-plait. »

L’infirmière arrêta mon fauteuil devant une table sur laquelle était posée une boite à outils. Juste à côté, la prothèse était là. C’était une prothèse automatisée, de type Cervo-C80. C’était le type de prothèses de jambe le plus sophistiqué conçu par la Navy. Elles étaient à la fois robustes et souples, faites d’une armature d’acier et de 3 articulations principales électro-régulées par différents capteurs de pression et des servomoteurs. Disons que je n’aurais pas put rêver mieux à part ma propre jambe. Cette prothèse coûtait une vraie fortune et était surtout utilisée lorsqu’il fallait que des hommes retournent sur le terrain malgré leur handicap.

« Et bien la Navy ne se moque pas de moi on dirait, lançais-je avec un sifflement. C’est vraiment la pointe de la technologie militaire. Et tout ça pour un ingénieur ?
- Oui, c’est parce-que la Capitaine Keyes vous veut remis sur pieds le plus tôt possible, et ces prothèses sont les plus confortables que l’on a. Vous vous y habituerez très vite si vous faites des efforts. Nous allons commencer par vous la poser. Vos premiers pas se feront à l’aide d’un algorithme d’anticipation des mouvements, mais dès demain nous vous placeront l’interface nerveuse.
- Ah oui… j’avais oublié ce détail. Est-ce une opération difficile ?
- Ne vous en faites pas, tout se passera bien, me répondit-elle avec un sourire bienveillant. Ce n’est qu’un formalité »

Sur ces mots, elle ouvrit la boite à outils puis pris la prothèse dans ses mains. Elle me retira une partie de mes pansements et la plaça au bout de ce qui restait de ma jambe. Elle sangla la partie supérieure de l’objet à mon moignon avec une habileté et une rapidité étonnante. On voyait que je n’était pas le premier sur qui elle installait ce genre de matériel. L’infirmière sortit de la boite à outils un petit écran qu’elle brancha à un minuscule port de connexion situé sur le « tibia ». Elle prit ensuite plusieurs outils – clés, tournevis, testeur électrique – et entreprit de régler les parties articulées de l’appareil tout en regardant sur l’écran ce qui devait certainement être les diagrammes des caractéristiques du système. En tant qu’ingénieur en mécanique de pointe, je ne pouvais m’empêcher d’analyser chacune des pièces de la prothèse ainsi que chacune des actions de Judith.

« Voilà, les premiers réglages sont faits, s’exclama-t-elle au bout de quelques minutes. Vous allez pouvoir la tester. Essayez de vous lever. »

Intérieurement, je ne me sentait vraiment pas prêt. Mais quelque-chose en moi me poussa à aller de l’avant. Tandis que je poussais sur ma jambe droite pour me lever, la prothèse, remplaçant ma jambe gauche, se tendit de la même manière. C’était comme-ci ce morceau d’acier bourré d’électronique faisait déjà partie de moi, à part qu’il était totalement insensible.

« Allez-y, faites deux pas, me demanda l’infirmière. »

Ma jambe droite étant mon pied d’appui, je lançais instinctivement ma « jambe » gauche en avant. Celle-ci avança sans broncher, sans même me déséquilibrer, et la semelle antidérapante du « pied » de la prothèse se posa sur le parquet de la salle tout en douceur. Les articulations, au niveau du genou, de la cheville et de l’extrémité du pied, se pliaient, se dépliaient et tournaient sur elles-mêmes dans une ronronnement mécanique à peine audible.
« Un temps d’adaptation court vous disiez ? déclarais-je l’air surpris. J’ai déjà l’impression d’avoir marché avec toute ma vie !
- Oui, me répondit Judith, c’est vraiment un excellent model. Vous verrez, une fois l’opération effectuée, vous pourrez marcher presque normalement et même vous déplacer librement dans tout le vaisseau. L’autonomie de la batterie de cette prothèse est de trois semaines, si elle est utilisée en non-stop. Maintenant, j’ai d’autres patients à aller voir. Continuer à vous déplacer et faites-moi appeler si vous détectez le moindre problème avec votre nouvelle jambe. »

Je continuai donc à me déplacer dans la salle de rééducation, en évitant de trop regarder les autres estropiés. Soudain, je vis un grand homme costaud courir sur un appareil d’entrainement. Au vu du treillis qu’il portait, il devait très certainement être marine. En m’approchant, je me rendis compte avec étonnement que le pied qui dépassait de la jambe droite de son pantalon était celui d’une prothèse Cervo-C80. L’homme arrêta soudain sa course, regardant lui aussi la prothèse que je portait à la jambe.
« Bon sang ! On peut courir avec ces trucs ? dis-je à haute voix sans m’en rendre compte. »
Le marine lâcha un léger rire et s’approcha de moi.
« On vient de te l’installer pour la première fois hein ? T’es pas au bout de tes surprises mon vieux ! C’est une vraie merveille ces trucs. Quand j’ai perdu ma jambe, j’ai bien cru que j’irai plus jamais combattre ces tronches de cakes de covenants, mais tu vas voir, dès que l’interface nerveuse aura été installée, tu vas plus te rendre compte qu’il te manque un membre ! »

Sur ces mots, l’homme se remit à courir. Moi, rassuré, je continuai de marcher encore deux heures avant d’aller retrouver ma chambre d’infirmerie. Demain sera un autre jour…
Modifié en dernier par Ado Mortumee le mar. juil. 10, 2007 7:59 pm, modifié 1 fois.
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J.Kaller
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Messagepar J.Kaller » mar. juil. 10, 2007 7:33 pm

Vraiment bien :wink: vivement la suite
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